L époque préhistorique n est pas si loin !
210 pages
Français

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L'époque préhistorique n'est pas si loin ! , livre ebook

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Description

Sommes-nous vraiment sortis de l'âge des cavernes dans nos comportements coutumiers et nos données traditionnelles ? Le mythe de la caverne nous concerne-t-il toujours jusque dans nos habitudes ? L'auteur nous présente ici une réflexion sur nos réflexes conditionnés par nos traditions, tant religieuses que philosophiques, qui influencent notre mentalité et servent de règles à nos comportements.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2012
Nombre de lectures 30
EAN13 9782296989146
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Philippe Boby de la Chapelle






L’époque préhistorique
n’est si loin !

Sortir de sa grotte
Copyright

© L’Harmattan, 2013
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.ha rmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-98914-6
EAN : 9782296989146
Préface
Un monde sanglant, inquiet et plein d’illusions !
C’est ainsi que le primitif, sortant de sa grotte, s’aperçoit au fur et à mesure de son périple temporel que son conditionnement psychique est le résultat de toute une série de données spirituelles et anthropomorphiques héritées d’antan !
La notion d’un Dieu Père et créateur revêt ainsi des aspects contradictoires issus de la longue histoire de l’Humanité. On n’a jamais fini de chercher le pourquoi de Dieu.
Un grand savant comme Einstein proclamait cette lancinante question : « Je veux savoir comment Dieu a créé l’Univers » (Ronald Clark, Einstein, Bloomsbury, Londres 1971).
Quand on revient au début de notre Ère, on est surpris de voir ce Père accepter la sanglante mise à mort de son fils Jésus au nom d’un merveilleux sacrifice qui doit permettre à l’homme d’échapper à une tache originelle qui minerait son être ! Un fils qui, dans les affres de son agonie, crie : Mon Père, pourquoi m’avez-vous abandonné (Mathieu 27/18) ! St Paul convertira ce trépas en termes de salut : « Nous fumes réconciliés à Dieu par la mort de son fils » (Romains 5/18) !
Toutes les religions font appel d’une façon ou d’une autre, au sacrifice sanglant ! Cette glorification du sang prévaut toujours pour les innombrables vengeurs prêts à toutes les atrocités pour « faire justice » ! Cela sans attendre un fatal jugement dernier !
Une justice illusoire qui détruit souvent inconsciemment l’être humain et à laquelle semblent adhérer, au cours des temps, tant de redoutables justiciers croyants ou non !
Certains, décontenancés aujourd’hui par les terribles secousses de notre terre, restent comme atterrés devant l’ampleur des désastres récents : « Tsunamis, calamités diverses provenant des mouvements de la couche terrestre : inondations, tremblements de terre, éruptions, etc » . La planète se refroidit, son noyau est en fusion, sa croûte est parcourue de failles et de fissures, et tout cela agit perfidement sur le système atmosphérique déjà si fortement perturbé ! Certains ressassent dans leur esprit cette menace constante en invoquant les premières phases d’un châtiment d’un monde pécheur ! Autant de spéculations meurtrières qui ravagent le psychisme humain et l’insèrent dans un monde de peur. Celle-ci est d’ailleurs sans cesse ravivée par les incessantes mises en garde inquiétantes des Médias : épidémies, médicaments douteux, assassinats honteux, détérioration de notre environnement... ! Une attention pressante se manifeste constamment avec des « mises en garde » répétées sur les dangers encourus par les automobilistes supposés protégés par une série de signaux et d’appareils sophistiqués ! Ceux-ci rapportent en fait de juteux bénéfices aux industries spécialisées en ces techniques, et en fait, très peu aux pouvoirs publics. Un exemple d’un monde de profits commerciaux qui régissent l’ensemble de la planète comme le fructueux « commerce des armes » ! Les États se disent toujours prêts à y mettre des limites dès demain ! Une trompeuse assertion si persistante et aliénante !
Notons aussi cette cacophonie dans bien des règlements internationaux, ô combien illusoires !... Plus d’un demi-siècle après les fondements des Nations Unies, on conserve méticuleusement des règles aussi obsolètes que celle des « veto » des grandes puissances, instaurées lors de la fin de la guerre mondiale ! Leurs jugements restent ainsi prioritaires, comme s’ils étaient les gardiens sourcilleux des règlements internationaux !
Certains Grands empêchent et minent ainsi actuellement une nécessaire action internationale en Syrie. Un pays d’ailleurs sans propre ressource pétrolière, ce qui, dans le cas de la Libye, avait permis d’agir rapidement, sans tant se soucier des normes internationales ! Menaces contre menaces, en verra-t-on bientôt la fin ?
Dans cette quête de l’autre le chemin est ardu, fort périlleux ! Il faut affronter, déjà au cœur de nos instincts, de nos réactions, une peur existentielle. Beaucoup cherchent à la masquer en la détournant sur la menace de l’inconnu soi-disant responsable de notre désarroi ! Une révolte intérieure, devant les aléas de la vie et les insatisfactions qui en résultent, nous incite à convertir notre souffrance, notre inquiétude déshumanisante, en un culte primitif d’une souffrance vengeresse qui nous rassure et voudrait nous auto-justifier !
Dans notre mentalité judéo-chrétienne , la prise en compte de notre drame existentiel se manifeste dans une conception biblique ancienne : le péché originel.
Cette illustration d’une sagesse proverbiale, héritée des civilisations persane et assyro babylonienne du deuxième millénaire avant l’Ère chrétienne, continue à innerver nos esprits sous toutes ses formes et dans toutes les cultures religieuses. Elle persiste encore maintenant comme une ultime explication à notre désarroi vital devant le « mal », considéré comme le principe motivant et expliquant nos imperfections !
St Paul , en rabbin intégriste fanatique et vengeur, se réjouissait passivement de la lapidation d’un premier chrétien, le diacre St Étienne (Actes des Apôtres Chap.7) ! Il a su utiliser cette conception du « péché originel » comme un passeport pour l’ Éternité (Rom 5/10 sq.). Cette assertion s’est figée dans le dogmatisme chrétien à travers l’histoire !
Paul, dans sa subtilité hébraïque traditionnelle, cherchait une explication salvatrice pour nous délivrer des épuisants combats existentiels contradictoires entre « bien et mal » !
Il tentait d’expliquer et d’apaiser les affres d’une nature humaine en perpétuel conflit.
Cette conception dramatique du mal qui corrompt notre nature a été mise en exergue par la doctrine religieuse de Malthus au IV e siècle. Hélas, elle a influencé la mentalité d’un de ses fidèles, notamment celle de St Augustin ! Celui-ci parvint à inoculer cette conception perfide et peccamineuse en dogme théologique aux Conciles de Nicée puis de Constantinople au IV e siècle ! Pour Augustin , la lutte vitale contre le péché, sous toutes ses formes, ne peut être gagnée que grâce à la pénitence et aux sacrifices qui permettraient d’expurger du fidèle le mal infernal qui l’assaille et l’éloigne de Dieu !
À son époque Augustin , Évêque d’ Hippone , cherchait à sauver l’Église Catholique de l’effondrement politique et moral de la fin de l’Empire Romain, en butte aux assauts des hordes sauvages des Goths ! L’évêque d’ Hippone était un personnage composite : un écrivain latino berbère, romano-africain, né d’un père romano-africain (africain romanisé) citoyen romain, et né d’une mère berbère chrétienne non romanisée, Sainte Monique .
Comme adage mobilisateur de la religion, il accentua la dévotion à la croix du Sauveur, salut pour l’homme en proie aux combats intimes de sa nature pécheresse. Il intensifiait ainsi une devise devenue proverbiale : savoir souffrir à l’exemple du crucifié !
Cette accentuation sur le sacrifice sanglant de Jésus a été la marque d’une option, certes pieuse, mais finalement déshumanisante : la vision du sang ravive toujours en l’homme cette soif primitive de vengeance. Dans l’histoire médiévale en Occident, la croix du supplicié de Jérusalem a marqué les effroyables luttes meurtrières des croisades dans le monde arabe...
Le combat contre le mal se fait souvent au détriment de son corps et de son esprit, négligeant et rabaissant ses droits premiers. Rien n’est plus subtil et perfide que de rabaisser les « Droits de l’Homme », précieux don de notre filiation avec notre Père céleste, à un ensemble de droits individuels précaires toujours prêts à être légiférés, et inférieurs aux Devoirs divins éternels et impératifs ! Certains hauts fonctionnaires au Vatican perpétuent cette conception immature et finalement quelque peu avilissante, une éthique intem

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