Paix et exigence rationnelle

Alla Marcellin Konin

Description

Les hommes aspirent à vivre en paix en société pour mieux se réaliser et s’épanouir. La paix apparaît ainsi comme un moyen de socialisation des citoyens et de progrès de l’humanité. C’est ce qui a conduit d’ailleurs Emmanuel Kant à penser la « paix perpétuelle », c’est-à-dire une paix durable et régulatrice, qui s’oppose à la guerre déshumanisante. Elle s’obtient par des moyens pacifiques et juridiques.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Alla Marcellin Konin a partagé une dizaine d’années d’expériences dans des académies françaises. Enseignant-chercheur, conférencier et écrivain, il exerce également dans la Médiation sociale, coache les associations et accompagne les couples au changement. Il est l’auteur de Descartes et la problématique de la raison et de la foi, publié aux Éditions Amalthée en 2015.

Sujets

• Oppositions
• Immanuel Kant
• Citoyenneté
• Humanité
• Réalisation
• Paix perpétuelle
• Société
• Hommes
• Essais
• Progrès
• Socialisation
• Emmanuel Kant
• Paix
• Philosophie

Informations

• Publié par: Le Lys Bleu Éditions
• Date de parution: 27 mai 2020
• Nombre de lectures: 7
• EAN13: 9791037707789
• Langue: Français

Extrait

Alla Marcellin Konin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paix et exigence rationnelle
Essai
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Lys Bleu Éditions – Alla Marcellin Konin
ISBN : 979-10-377-0778-9
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À mon Épouse Alice,
pour tout ce que tu m’as donné…
 
À mes enfants
Maëlys Ange-Ellie, Yanis-Efraïm,
Cyrielle Thaïs et Anne-Astrid Fortune,
pour m’avoir toujours aimé et soutenu.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À la mémoire de mon frère Maxime Krou KONIN,
Ex-doctorant en philosophie brutalement arraché à la vie le 6 mai 2019 dans la fleur de l’âge en pleine rédaction de sa thèse. À jamais dans mon cœur tu seras !
 
 
 
 
 
 
Bibliographie
 
 
 
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MARIN Jacques, 2003, Aimer c’est pardonner, l’appel au mariage solide, mystique et réaliste , Paris, Éditions des Béatitudes.
MATTEI François, 2016, Laurent Gbagbo, pour la vérité et la justice , Paris, Le poche du moment.
MISRAHI Robert, 2000, Spinoza et le spinozisme , Paris, Armand Colin.
MUGNIER-POLLET, Lucien 1976, La philosophie politique de Spinoza , Paris, Vrin.
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Introduction
 
 
 
Du constat général, les relations interhumaines sont conflictuelles, pourtant les hommes recherchent des rapports pacifiés avec les autres dans la société. Les conflits que subit la société humaine se dépeignent dans les individus. Il est donc difficile d’envisager une société sans conflit.
Mais, d’après la phrase d’Hérodote , « Nul n’est assez dénué de raison pour préférer la guerre à la paix » . Sa démarche vise de manière ironique à révéler que la guerre n’est qu’une étape afin de parvenir à la paix, argument partagé du reste par la vision aristotélicienne (1991, VII, 2 et 3, et surtout, VII, 14, 1333 à 1335), selon laquelle « la guerre ne serait qu’un moyen en vue de la paix, comme le travail en vue du loisir et l’action en vue de la paix » .
La société humaine est marquée par de nombreux conflits ouverts, des guerres, du terrorisme, des tueries les plus atroces. Cela conduit à une profonde défiguration, un déséquilibre de la société : les fractures sociales, les désolations détruisent le tissu social et les relations sociales. Il y a donc une urgence à panser ce malaise par la construction de la paix et de la cohésion sociale par le droit et la raison. En effet, la paix se définit comme une dynamique d’interactions positives, mutuelles et incessantes, qui permet d’atteindre l’harmonie de manière durable. Elle recherche continuellement une convergence qui transcende les différentes opinions. Cette question est abordée par une analyse des textes de Kant, de Spinoza et de Habermas qui insiste sur la nécessité de construire une meilleure vie de tranquillité et d’apaisement dans la cité.
Le problème du conflit et de la violence a passé bien de chemins entre le désordre et l’ordre, la force et la forme, la dialectique hégélienne et la lutte des classes, en vue de construire une société plus moderne et plus harmonieuse. Au nom de la paix, des interventions des hommes d’Église et celles de tout bord dans les conflits sont de plus en plus visibles. L’histoire de la pensée philosophique nous enseignait que Hobbes présente la nature comme l’expression de la violence, comme l’absence de sécurité.