Que valent les valeurs ?
113 pages
Français

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Que valent les valeurs ? , livre ebook

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Description


Collection : Ad valorem

Valeur éthique et valeur économique se rapportent toutes les deux à une certaine notion de la richesse. Sont abordés les thèmes suivants : les liens entre valeurs éthiques et la valeur économique, la valeur économique des valeurs éthiques, les nouvelles valeurs.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2014
Nombre de lectures 32
EAN13 9782336356945
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre


Adélaïde DE L ASTIC







Que valent les valeurs ?
Copyright























© L’Harmattan, 2014
5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris
www.harmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-70705-1
Sommaire
Sommaire Couverture 4e de couverture Titre Copyright Préface de Valérie LEJEUNE Introduction Chapitre 1 : Valeurs éthiques vs valeur économique ? Accointances entre les valeurs éthiques et la valeur économique Les fondements non-économiques de l’économie Les valeurs morales, principes non-marchands, déterminant le type de sphère économique Conclusion : Perméabilité du modèle ontologique de la valeur éthique et du modèle ontologique de la valeur économique Chapitre 2 : Les valeurs ont une valeur Sphère humaine / sphère économique et financière Les actifs immatériels dans la valorisation financière Les actifs immatériels dans le calcul de la richesse d’un Etat Chapitre 3 : La valeur des valeurs peut se mesurer et cette mesure permet de montrer son impact sur la création de richesse. Chapitre 4 : Quelles sont les valeurs qui valent ? Nouveaux modèles socio-économiques Nouvelles valeurs L’efficience, nouveau mode d’évaluation Chapitre 5 : Formaliser et valoriser un autre actif immatériel : l’éthique La structure de l’entreprise L’environnement et les parties prenantes L’acteur dans l’entreprise Conclusion Bibliographie Adresse
Préface de Valérie LEJEUNE
Je suis particulièrement heureuse que le présent livre soit le premier de la collection AD VALOREM pour la société d’Edition L’HARMATTAN.
C’est avec beaucoup de considération et de sympathie pour le Docteur Adelaïde de LASTIC que j’invite les chercheurs et autres personnes curieuses de comprendre davantage l’évolution contemporaine de la valeur à découvrir son ouvrage.
Le mot valeur enveloppe beaucoup de significations différentes : par exemple, les qualités morales comme le courage, le mérite, mais aussi les principes éthiques ou idéologiques, ou encore le prix, le profit, la production de performance et de sens.
Il est vrai que la définition de la valeur couramment admise est très extensible. La valeur désigne aussi bien « une disposition d’esprit qu’un objet auquel on attribue de l’importance ». Ce qui est important étant ce qui est utile à la satisfaction d’un besoin, d’un désir, d’une préférence et ce qui correspond à l’évolution des codes culturels.
Dans le présent ouvrage, parmi les idées marquantes qui se dégagent, je citerai avant tout le fait que l’auteure conteste la dichotomie entre des valeurs économiques qui seraient transcrivabl es quantitativement et des valeurs éthiques et sociales qui seraient estimables qualitativement. Les valeurs ne doivent pas forcément être cloisonnées et analysées dans leurs catégories d’origine ; elles peuvent être mobiles, malléables, adaptables dans une interprétation commune de manière à co-évoluer.
En conséquence, l’auteure met en évidence que les valeurs éthiques et sociales si elles sont transposées quantitativement peuvent s’associer aux valeurs économiques. De plus, l’évaluation quantitative des valeurs économiques et des valeurs éthiques ou sociales en indicateur financier, qui est l’indicateur référent quasi-universel aujourd’hui, permet de rassembler toutes les formes de valeurs en une « valeur de valeurs ».
Ainsi, « les valeurs ont une valeur », et « on pourrait mesurer la valeur des valeurs ». Cette évaluation intégrerait toutes les modalités de valeur dénombrables et aurait l’avantage d’informer de manière globale sur une création de richesse réaliste en lien avec un monde devenu plus intangible.
La démarche de l’auteure fait ressortir que l’économique et l’éthique sont perméables. Plus précisément, l’économique trouve sa finalité hors de lui-même, à savoir dans le développement soutenable. Les sciences économiques sont en effet manifestement incluses dans les sciences sociales, elles-mêmes incluses dans le « biosphérique ».
Par ailleurs, l’auteure s’intéresse à l’évolution de notre système de valeurs. Il semblerait qu’aujourd’hui certaines valeurs émergent plus que d’autres, répondant à des besoins inédits. Le contexte planétaire contemporain inclut deux nouveaux paramètres fondamentaux : il est « technologisé » et il doit faire face à des problématiques de soutenabilité. Ainsi la performance des actifs matériels n’est plus un indicateur de progrès technique et social suffisant. Les tendances de valeur sont à l’humain, au partage, aux actifs immatériels. Quelles sont les choses de valeur qui mériteraient qu’on paye de son travail, qu’on investisse de l’argent ou qu’on y accorde de l’attention ? Autrement dit, « quelles sont les valeurs qui valent » ?
A cet égard, pour comprendre comment investiguer l’entreprise afin de découvrir et influencer « les valeurs qui valent », l’auteure s’intéresse à un actif immatériel particulier : l’éthique d’entreprise. Elle développe un outil de diagnostic de l’éthique en entreprise engageant les différentes parties prenantes, aussi bien dans la valorisation extra-financière que dans le développement social et humain.
A la lecture de cet ouvrage, il se dessine entre autres que la valeur économique n’est pas circonscrite à son territoire d’origine mais s’étend de manière globale à tout son écosystème ouvert et dynamique ; l’entreprise participe ainsi à une évolution plus attentive, inclusive, humaine et heureuse de l’économie et de la société.
Bonne découverte des valeurs contemporaines, de « la valeur des valeurs » et « des valeurs qui valent » ; un ouvrage où la matière, extrêmement riche par les réflexions et les apports bibliographiques, est mise en mouvement avec une fluidité et une élégance remarquables !
Introduction
Que valent les valeurs ?
La question de la valeur économique des valeurs éthiques peut sembler impertinente. Et pourtant, elle se pose avec insistance dans un contexte où nous avons de plus en plus l’impression que l’économie perd le sens de l’homme.
Il s’agit donc de proposer une compréhension synthétique et pluridisciplinaire, même si l’éclairage est avant tout philosophique, des accointances et des évolutions du rapport entre éthique et économie.
Ce livre développera une théorie de la valeur basée sur les valeurs éthiques. L’objectif est en effet de présenter une vision de l’économie qui serait un moyen dont l’humain se servirait pour poursuivre un objectif de développement harmonieux.
Le premier chapitre cherchera à comprendre pourquoi valeurs éthiques et valeur économique n’ont pas en commun que le nom de « valeur », et quels sont les liens qui les font nécessairement co-évoluer.
Le deuxième chapitre montrera que les valeurs ont une valeur. En se basant sur le concept d’« actif immatériel », il sera démontré que les entreprises et les Etats valorisent des données à enjeux éthiques car ces données participent de leur richesse.
Dans le troisième chapitre, il sera affirmé que la valeur des valeurs peut se mesurer et que cette mesure est souhaitable car elle permet de montrer l’impact des valeurs sur la création de richesse.
Dans le quatrième chapitre, on s’interrogera sur les nouvelles valeurs, les valeurs qui valent aujourd’hui. Deux niveaux seront explorés : le niveau macro des modèles socio-économiques et le niveau micro des valeurs que les humains peuvent s’approprier.
Enfin, dans un souci d’opérationnalisation des propos théoriques qui ont été tenus sur l’éthique comme contributeur de la création de valeur en entreprise, le cinquième chapitre proposera un outil permettant de formaliser et de valoriser cet autre actif immatériel qu’est l’éthique. Il est appliqué ici à l’entreprise. Comme il a été montré, la détermination, éventuellement quantitative du qualitatif, permet de « prouver » l’impact sur la création de richesse. S’il devait exister un outil de mesure de l’éthique en entreprise, l’outil qui

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