Une esthétique japonaise

Dominique Château

Description

Intrigant, excitant, contrasté : tel apparaît le Japon au regard étranger. Telle est aussi son esthétique. Elle s'étend entre le kitsch et le zen, le grotesque et le minimal, et décline toutes sortes de formes et de valeurs. La peinture à l'encre ravit par ses taches évanescentes, le kawaii par sa joyeuse provocation. Le monde est conquis, au-delà du succès des mangas. Récemment, au Petit Palais, les oiseaux de Jakuchû ont impressionné, et le mot kawaii est entré au Petit Robert. Ce livre à la fois personnel, historique et philosophique propose une méditation sur l'esthétique japonaise en « mode flottant », conçue comme un jeu complexe et nuancé entre tradition résistante et désir d'invention.

Sujets

• Ouverture Philosophique
• The arts
• Esthétique
• Arts
• Philosophie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 10 octobre 2019
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782140132315
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 7 Mo

Extrait

UNE ESTHÉTIQUE JAPONAISE Dominique Chateau
UNE ESTHÉTIQUE
Intrigant, excitant, contrasté : tel apparaît le Japon au regard étranger. JAPONAISE
Telle est aussi son esthétique dans les registres de l’art comme du
goût. Elle s’étend entre le kitsch et le zen, le grotesque et le minimal,
L’art et le goût en mode fottantet, dans l’intervalle, décline toutes sortes de formes et de valeurs.
esthétiqueLa peinture à l’encre ravit par ses taches évanescentes, le kawaii par
Préface de Kenji Kitayamasa joyeuse provocation. Le monde est conquis, au-delà du succès
déjà ancien des mangas. Récemment, au Petit Palais, les oiseaux de
Jakuchû ont impressionné, et le mot kawaii est entré au Petit Robert.
Ce livre à la fois personnel, historique et philosophique propose une
méditation sur l’esthétique japonaise en « mode flottant », conçue
comme un jeu complexe et nuancé entre tradition résistante et
désir d’invention. Une esthétique qui étonne, non sans participer
pleinement de la réflexion générale sur l’art et le goût.
Dominique Chateau est professeur émérite en esthétique et études
cinématographiques à l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
Photo de couverture : Figure pensive (Miroku Bosatsu,
Bodhisattva Maitreya), Jardin du musée Nezu, Tôkyô.
Photographie Dominique Château. OUVERTURE
ISBN : 978-2-343-18548-4 PHILOSOPHIQUE
29 €
esthétique
Dominique Chateau
UNE ESTHÉTIQUE JAPONAISE





















Une esthétique japonaise
























Ouverture philosophique
Collection dirigée par Dominique Chateau,
Jean-Marc Lachaud, Bruno Péquignot et Bruno Trentini

Une collection d’ouvrages qui se propose d’accueillir des travaux
originaux sans exclusive d’écoles ou de thématiques.
Il s’agit de favoriser la confrontation de recherches et des
réflexions, qu’elles soient le fait de philosophes « professionnels » ou
non. On n’y confondra donc pas la philosophie avec une discipline
académique ; elle est réputée être le fait de tous ceux qu’habite la
passion de penser, qu’ils soient professeurs de philosophie,
spécialistes des sciences humaines, sociales ou naturelles, ou…
polisseurs de verres de lunettes astronomiques.


Dernières parutions

Christian MARTIN, De l'amour imaginaire à la plénitude du manque, 2019
Paul DUBOUCHET, Brève philosophie de la Constitution. De Cicéron à
René Girard. Analyse et psychanalyse des systèmes constitutionnels, 2019.
Nikos FOUFAS, Le travail, la reconnaissance, la servitude et les impasses
de la maîtrise chez Hegel, 2019.
Nguyen DANG TRUC, La pensée tragique. Le prométhée enchaîné
d’Eschyle, 2019., 2019.
Nguyen DANG TRUC, Du sens de l’humanité. L’Œdipe-Roi de Sophocle,
2019.
Julius BROWN JR, Les racines philosophiques et bibliques du corps chez
Spinoza, 2019.
Angba Martin AMON, La philosophie du droit, 2019.
Guillaume WAGNER, Monde de la vie : ego et communauté, 2019.
Antoine MANGA BIHINA et Issoufou Soulé MOUCHILI NJIMOM (Dir.),
Le pluralisme des rationalités, Etat des lieux, débats et interrogations, 2019.
Roberto MIGUELEZ, Sur la rationalisation, Essais, 2019.
Hamdou Rabby SY, Déconstruire l’imposture identitaire, Humanisme et
éthique de la déconstruction, 2019.
Jean-Michel CHARRUE, La philosophie néo-platonicienne de l’éducation,
Hypatie, Plotin, Jamblique, Proclus, 2019.
Komi KOUVON, La responsabilité éthique dans les sociétés
postcommunicationnelles, 2019.
Nikos FOUFAS, De la force et de la violence chez Thucydide, 2019.
Christian MARTIN, L’amour de l’art ou l’évanescence du discours, 2019.
Lauréline CHRETIEN, Amour libre et anarchie, La révolution sexuelle selon
E. Armand, 2019.

Dominique Chateau

































Une esthétique japonaise

L’art et le goût en mode flottant


Préface de Kenji Kitayama




























































































































© L’Harmattan, 2019
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.editions-harmattan.fr

ISBN : 978-2-343-18548-4
EAN : 9782343185484
Remerciements
Selon la formule consacrée, tous ceux ou celles que je nomme maintenant
n’ont aucune responsabilité dans mes défaillances. Mais, si j’ai réussi quelque peu
à appréhender mon objet, à fixer dans mon esprit un minimum de linéaments et
de détails de la culture japonaise, le mérite leur en revient par bribes. Qu’ils soient
donc chaleureusement remerciés pour cette contribution peu ou prou
involontaire.
Pour m’en tenir à mon dernier séjour au pays du soleil levant en 2016-2017,
à l’Université Seijo de Tôkyô, je remercie les Professeurs Junichi Tobe, Président
de l’Université Seijo, Ko Murase, Directeur de la Faculté des Arts et de
Littérature, Eiji Ueno, Directeur de l’École doctorale des lettres, Takayuki Uesugi,
Directeur du Centre des études « glocales » (Institut de recherche pour les humanités
et les sciences sociales), Yasufumi Takana, Responsable du département de la
culture européenne. Je remercie également les Professeur(e)s qui, parmi d’autres
collègues, m’ont accompagné durant mon séjour, notamment Yuko Matsukawa
et Yohei Mori, Chisato Kimizu (dont j’ai dirigé l’excellente thèse sur Man Ray) et
Hideki Yoshizawa (spécialiste de Pierre Drieu la Rochelle).
Je remercie également les institutions et les collègues qui m’ont invité à
donner des conférences dans la même période : outre l’Université Seijo et les
personnes déjà nommées, la Maison Franco-japonaise à Tôkyô et sa Directrice, la
Professeure Cécile Sakai (ce fut aussi l’occasion de rencontrer Matthieu Séguéla et,
avec lui, de redécouvrir Clémenceau), l’Université Kyôtosangyo à Kyôto et la
Professeure Akiko Hasegawa, l’Université d’Osaka et le Professeur Takashi
Kitamura, l’Université Aoyama à Tôkyô et le Professeur Zenta Araki (qui m’a fait
connaître l’écrivain Izumi Kyôka, selon lui « un pendant japonais de Théophile
Gautier »).
J’ai accueilli dans mon séminaire à Seijo des étudiant(e)s de doctorat et
post-doctorat dont les questions m’ont été d’un réel profit  : outre Chisato
Kimizu, Miyu Harasaki, Ayaka Iwano, Yurika Kawai (son exposé sur les valeurs
esthétiques japonaises m’a beaucoup aidé), Naomi Ogura, Misa Okada, Marin
Okihisa, Taiki Yanagora. Je ne saurais oublier de mentionner Yasuchi Nakamura
5 (qui prépare actuellement à la Sorbonne une thèse sur Buren) : il m’accompagna
dans la découverte des musées d’art contemporain de Tôkyô en 2013, ce qui me
fait aussi repenser à Christophe Marquet, l’ancien Directeur de la MFJ qui
m’invita alors pour une conférence.
Last but not least, je ne saurais trop citer ni remercier Kenji Kitayama,
Professeur à l’Université Seijo. Nous nous sommes connus autour de Marcel
Duchamp dont il est le meilleur spécialiste japonais  ; notre collaboration s’est
poursuivie autour du Centre de recherche en études « gloca