De substance divine
140 pages
Français

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De substance divine , livre ebook

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Description

De substance divine constitue le troisième tome des entretiens qu'Yvonne Trubert a accordés au Livre d'invitation à la Vie, journal de l'association éponyme. Au travers de thèmes tels que la drogue, la dépression, l'adolescence, le couple, elle propose à chacun des éléments de réflexion consacrés tant aux plus quotidiennes des préoccupations qu'aux plus subtiles des questions sur le destin de l'homme.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2008
Nombre de lectures 184
EAN13 9782336278872
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Direction éditoriale : Albertine Gentou
Enregistrées entre 1984 et 1995 pour le journal de l’association Invitation à la Vie, Le Livre d’IVI, ces chroniques sont extraites d’entretiens réalisés en compagnie de quatre journalistes : Marie Mignon Gardet, Marie d’Hennezel-Whitechurch, Marie-Hélène Rose et Albertine Gentou.
Photographies d’Yvonne Trubert et de la cauverture :
©Prisca Léonelli
De Substance divine©L’ Harmattan, 2008 5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296054134
EAN : 9782296054134
De substance divine
Chroniques d'une Invitation à la vie Tome 3

Yvonne Trubert
Sommaire
Direction éditoriale : Albertine Gentou Page de Copyright Page de titre Préface Paradis illusoires, drogues et alcool L’Homme en symbiose avec l’univers Être honnête L’Adolescence L’Or du silence L’Harmonisation Témoin du Christ Le Couple Annexes - À propos d’Invitation à la Vie Bibliographie
Préface
Le lecteur trouvera ici le troisième tome des entretiens qu’Yvonne Trubert a accordés au Livre d’Invitation à la Vie, journal de l’association éponyme.
Au travers de thèmes les plus divers, elle propose à chacun des éléments de réflexion consacrés tant aux plus quotidiennes de nos préoccupations qu’aux plus subtiles de nos questions sur le destin de l’homme et sa place dans le cosmos. Deux thèmes dominent: la force de l’amour comme celle de la présence divine.

Il me souvient nous être retrouvés sur une petite île lors d’un pèlerinage en Écosse.
Là, alors que nous essayions de nous protéger d’une pluie fine sous l’abri relatif du mur arrière de la chapelle, autour de nous, des moutons bêlaient doucement. Yvonne Trubert s’était adressée aux pèlerins pour leur parler de l’amour, que nous croyions être « ce qui donnait sa couleur au ciment du mur, alors que c’était le ciment du mur lui-même ».
Certes l’amour est devenu une valeur universelle. Qui aujourd’hui ne s’en réclame pas ? L’idée est galvaudée mais pas forcément comprise. Cela reste le plus souvent ce qui donne sa couleur à la vie, mais pas son essence, sa substance même.

Dans le même temps, la foi est devenue un sentiment personnel laissé à l’appréciation de chacun.
La liberté religieuse comme la liberté de conscience sont des progrès. Ce n’est pas dans la patrie des droits de l’homme — où est née Invitation à la Vie — que nous pourrions le regretter : la religion a trop souvent fonctionné comme un formidable et contraignant régulateur de cohésion sociale, au détriment de sa fonction première : relier l’homme au divin !
Mais enfin, croire, ne pas croire ? Ce choix est-il sans plus de conséquences que n’importe quelle autre préférence que nous manifestons dans nos vies ?
Cette question revêt-elle simplement un caractère privé ? Ce choix peut-il se comparer à une affaire de sensibilité, Schubert ou Mahler en somme ?
Si Dieu « est », l’opinion personnelle de chacun est dérisoire en face de la réalité. Pour paraphraser Galilée : « Et pourtant Il existe ».

Aujourd’hui l’humanité est conduite à aller plus loin. Face aux désastres qui la menacent, elle se sait en mesure de détruire la planète qu’elle habite. Chacun admet que les prises de conscience et les changements de paradigme à effectuer sont nombreux.
Nous avançons chaque jour dans la connaissance de l’univers et de la matière. Au fur et à mesure de ces avancées, les questions se complexifient mais la quête continue et progresse sans fin.
Et si le plus grand des défis était d’aborder la question divine, enfin, vraiment, pour ce qu’elle est : ni parcours imposé, ni question relevant de la seule appréciation personnelle et sans conséquences sérieuses sur l’avenir de l’humanité ?

Nos consciences actuelles ne sauraient se résoudre à une vérité imposée.

De tout temps les messagers ont existé ; tendons l’oreille, écoutons-les.
Petit à petit, défaisons nos carcans de pensée pour découvrir l’écho que fait naître en nous une parole spirituelle simple et vraie. Dans un cheminement intérieur, trouvons en nous le premier souffle de réponse, comme autrefois les sages ont trouvé en eux les premiers mystères de la matière que la science a confirmés plus tard.

Comprendre que nous sommes enfants de Dieu, de filiation et de substance divines.
Quête inouïe et unique pour renouer à jamais le lien rompu autrefois entre Dieu et Ses enfants.

Ce n’est plus une question de choix, c’est la question de l’accès à la vérité de nos vies. Aucune autre question n’a autant d’importance !

Puissent les propos d’Yvonne Trubert guider le lecteur sur ce chemin.
Anne Donnay
Paradis illusoires, drogues et alcool
La drogue, l’alcool et les autres formes de dépendance démontrent avant tout un refus de soi-même. Comme l’être ne s’accepte pas, ne se trouve pas bien en lui-même, il va essayer de trouver des subterfuges, des stratagèmes pour se sentir exister.
En réalité, si on n’aime pas son corps, si on ne s’aime pas soi-même, cela signifie qu’au départ, on a ressenti un manque d’amour familial. Il est important de réaliser la souffrance de ces âmes dans un monde moderne où l’homme a tout essayé pour vivre et survivre.
L’exemple de l’alcool constitue un phénomène très ancien. On le retrouve dans toutes les civilisations et bien sûr dans le quotidien de cette fin de XX e siècle. L’alcool a toujours représenté une fuite dans une illusion qui fait croire qu’on existe sans exister. On cherche en fait un paradis illusoire. Mais lorsqu’on a commencé — et on voit là toute la gravité du problème — on ne peut plus s’arrêter. On prend d’abord un verre ou deux, puis il faut augmenter les doses pour se sentir dans un état d’irréalité.
Si le corps humain et l’âme ne font pas un et ne vivent pas en harmonie, il y a une scission. La division engendre ensuite la faiblesse. L’être, de plus en plus fragile, tombe dans une autodestruction permanente, sans comprendre mais surtout sans essayer de se fixer une finalité. Il vit au jour le jour. Incapable de faire les projections lointaines dont chacun a besoin pour bâtir une existence, un être pris par l’alcool n’envisage pas ce que peut être un avenir ou un devenir. Il ne peut même pas faire face à une journée. Tout dans sa vie, dans sa tête, s’arrête dans le temps qui va suivre. Il se prive des beautés essentielles enfouies en lui et il accentue la scission pour s’obliger à ne vivre que sous l’impact de l’alcool. Son cerveau s’anesthésie. Il ne recherche plus que cette anesthésie constante, que cette fuite. Dès qu’il se réveille et sort de sa léthargie, la vie lui paraît insupportable.
L’alcoolisme existe dans tous les milieux. Il y a ce qu’on appelle l’alcoolisme mondain. Dans certains milieux, les enfants boivent très tôt, à dix ou douze ans. Ils commencent par prendre des fonds de verre. Automatiquement, l’enfant qu’on ne surveille pas y prend goût et attend. Pour cela, il se trouve des prétextes vis-à-vis des adultes pour s’infiltrer dans leur monde et assouvir son désir. Voilà la destruction par le Malin : il manipule déjà l’enfant. On trouve l’alcoolisme chez les ouvriers plus tard. Vers quatorze, quinze ans.
L’enfant commence à boire pour fuir les réalités de la famille, les compromis inacceptables, le comportement des parents. Les premiers verres lui donnent des ailes. Il va poursuivre afin de se sentir exister de plus en plus et pouvoir affronter père et mère. Sa faiblesse le rendrait naturellement incapable d’agressivité mais, avec l’alcool, il finit par dire des choses violentes et y prendre goût.
Quel que soit le schéma de son éducation, l’enfant de toutes les façons ne se sent pas aimé et demeure toujours en marge de la vie sociale, familiale ou parentale. On l’a, en quelque sorte, rejeté. Il sent ce rejet comme quelque chose d’irrécupérable. Il sait qu’il ne pourra plus jamais être comme avant ni comme les autres. Il s’enferre. On a vu des enfants faire des études avec, dans la poche, des bouteilles de rhum ou de whisky vol

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