La grâce de céder

Derek Prince

Description

Si Dieu vous demandait de sacrifier ce qui fait votre orgueil et votre joie, votre “Isaac”… pourriez-vous le faire? Quel est l’indice le plus clair, selon les Écritures, de la force spirituelle? Que signifie renoncer à vous-même et prendre chaque jour votre croix? Qu’est-ce que exactement, “votre croix”? Est-il possible d’accomplir des miracles et pourtant de ne pas avoir l’Esprit de Christ? Que se passe-t-il lorsque nous essayons d’aider Dieu avec des méthodes humaines? Que fait Dieu lorsque nous lui avons donné notre “Isaac”?

Sujets

• Consécration
• Grâce

Informations

• Publié par: Derek Prince
• Date de parution: 01 septembre 2019
• Nombre de lectures: 20
• EAN13: 9782911537181
• Langue: Français

Extrait

L a g r â c e
 
d e
 
c é d e r
 
 
 
 
 
 
 
 
 
«Maintenant, prends ton fils...»
 
 
 
 
 
Derek Prince
 
Originally published in English under the title “The Grace Of Yielding”, ISBN 0-934920-20-6.
 
French translation published by permission of Derek Prince Ministries International USA, P.O. Box 19501, Charlotte, North Carolina 28219-9501, USA.
 
Copyright 1977 by Derek Prince. All rights reserved.
 
Copyright French translation May 1998 by DPM International. All rights reserved.
 
Traduit par Denis Scherrer.
 
Aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit ou transmis sous une forme quelconque, que ce soit par des moyens électroniques ou mécaniques, y compris la photocopie, l'enregistrement ou tout stockage ou report de données sans la permission écrite de l'éditeur.
 
Sauf autre indication, les citations bibliques de cette publication sont tirées de la traduction Louis Segond "Nouvelle Edition".
Publié par Derek Prince Ministries France, année 1998.
Dépôt légal: 2e trimestre 1998. Dépôt légal 2 e impression 3 e trimestre 2002. Dépôt légal 3 e impression 3 e trimestre 2012.
Quatrième impression 4 e trimestre 2017.
 
Couverture réalisée par Damien Baslé, www.damienbasle.com
 
Imprimé en France

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DEREK PRINCE MINISTRIES FRANCE
9, Route d'Oupia, B.P.31, 34210 Olonzac FRANCE
tél. [phone] fax [phone]
E-mail [e-mail] * www.derekprince.fr
 
 
Contenu
LA GRACE DE CEDER        5
1. LA MESURE DE LA FORCE SPIRITUELLE
2. RENONCER A SOI-MÊME
3. L’ESPRIT DE CHRIST
4. ETRE DISPOSE A CEDER
5. «MAINTENANT, PRENDS TON FILS...»
6. SI LE GRAIN DE BLE...
7. LACHER PRISE
À propos de l’auteur
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Du même auteur:

 
 
LA GRACE DE CEDER
 
 
 

L
e Seigneur m'a inspiré pour vous apporter un message sur le thème de «la grâce de céder». Laissez-moi vous dire tout d’abord qu’il y a des choses auxquelles, en tant que chrétiens, nous ne devrions jamais céder. Je crois que nous devons jamais céder devant Satan, car l’Ecriture dit: « Résistez au diable et il fuira loin de vous .» Je crois aussi que nous ne devons jamais céder au péché, car Romains 6 nous dit de ne pas livrer nos membres au péché. Mais il y a des circonstances et des situations dans nos vies qui ne sont résolues que lorsque nous apprenons à céder et à nous abandonner à Dieu.
J’y vois une marque de maturité que je recherche en moi-même et que j’apprécie chez les autres: savoir comment céder. J’écoutais tout récemment un prédicateur que Dieu a puissamment béni. C’est un jeune homme très bien, et Dieu a beaucoup fait pour lui. Mais tout son message était centré sur ce que lui pouvait accomplir. Tout était vrai et tout était bon. Mais j’étais là, assis, à me dire: «Frère, ce serait intéressant de te voir arriver au bout de tout cela.» Parce qu’il y a un moment, dans l’oeuvre de Dieu, où nous arrivons à la fin de ce que nous pouvons faire. Je ne parle pas de ce que nous pouvons faire simplement par notre capacité charnelle, ou par l’éducation, mais même dans notre ministère, donné par Dieu, nous arrivons à un moment fixé par lui où nous ne pouvons rien faire de plus. Malheureusement, beaucoup de gens ne l’ont jamais réalisé.
Ce que je partage ici est le fruit de l'oeuvre de Dieu dans ma vie durant de nombreuses années, et je suis sûr qu'il n’a pas encore fini. Je voudrais vous donner un certain nombre de versets bibliques, et ensuite utiliser quelques illustrations sur ce thème qu'est «la grâce de céder» et son importance dans la vie chrétienne.
 
* * * * * * *
 
 
1. LA MESURE DE LA FORCE SPIRITUELLE
 
 
 

L
e premier verset que je voudrais examiner concernant ce sujet se trouve dans Romains 15:1:
 
Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes.
 
C'est, je crois, la marque spirituelle de la force. Elle n’est pas tant dans ce que nous pouvons faire, mais plutôt dans quelle mesure nous parvenons à supporter les faiblesses des autres. C’est très satisfaisant d’être fort dans notre propre capacité, notre propre ministère ou notre propre expérience, d’être l’homme qui a toutes les réponses; mais cela ne demande finalement pas beaucoup de force spirituelle. Par contre, il en faut pour supporter les faiblesses des autres. Je crois que la force spirituelle est mesurée par Dieu et par les Ecritures d’après ce que nous pouvons supporter de faiblesses de la part des autres. En ce qui me concerne, cela n’a jamais été facile.
C’est l’opposé même de l’esprit de notre époque qui est: «Prenez ce que vous pouvez pour vous-même. Que les faibles se débrouillent.»
J’ai récemment réfléchi au problème de l’avortement qui est, pour moi, un mal particulièrement horrible et détestable. Mais lorsque vous abordez ce sujet avec les gens, ils justifient leur point de vue en disant que beaucoup d’enfants non désirés ne sont pas nés dans le monde. Il s'agissait peut-être d'enfants illégitimes ou issus de foyers à problèmes ou de mères indignes - il n’y a jamais eu de naissance à proprement parler. Nous les tuons simplement avant qu’ils ne naissent. J’ai appris par expérience - indépendamment de ce que la Cour suprême ou quiconque puisse dire - que Dieu qualifie cela de meurtre, et je pense que c’est également très clairement dévoilé dans les Ecritures.
Ce que j'aimerais affirmer à présent, c’est ceci: une fois que nous commençons à faire de ce qui nous arrange le critère de ce qui est juste, nous sommes sur une pente glissante menant à un terrible désastre. Très rapidement d’autres conséquences suivront: «Que fera-t-on de l’enfant qui est né désespérément handicapé, qui ne sera jamais plus qu’un légume? Pourquoi devrions-nous garder cet enfant en vie?» Déjà en Californie, il y a un cas devant le tribunal concernant des parents ayant délibérément choisi de ne pas nourrir un enfant qui était né avec un handicap irrémédiable. Ils l'ont simplement laissé mourir. Une fois que nous avons traité de la sorte les handicapés, nous continuerons de la même manière avec les personnes âgées, les malades mentaux, etc. L’un après l’autre, ils seront rayés de la liste au nom de la bienveillance humaine.
Je voudrais vous faire remarquer que ce n’est pas la réponse chrétienne: non seulement parce que l’avortement est interdit par Dieu, mais aussi parce que l’attitude qui se cache derrière cet acte est totalement antichrétienne. En tant que chrétiens, nous ne supprimons pas les faibles. Nous ne les reléguons pas non plus dans une institution pour ne plus nous en soucier, ni en entendre parler.
Un des traits de caractère remarquables des chrétiens du premier siècle était qu’ils se souciaient des faibles et des malades. Ils ne les rayaient pas de leur liste. C'est ce qui a profondément marqué le monde d'alors. Ils ne pouvaient pas comprendre pourquoi ces chrétiens prenaient soin de gens qui n’avaient rien à offrir, qui n'étaient qu’un fardeau. Mais je me suis rendu compte que si nous éliminons ceux que nous considérons comme étant des "poids morts", ce n’est pas de la force: c’est de la faiblesse, de la lâcheté.
Ce sont eux, les handicapés, les infirmes, les faibles dans la foi qui sont le test de notre force spirituelle. Nous sommes manifestement arrivés à un point où nous ne pouvons pas nous permettre de vivre selon les normes établies par ce siècle. Si je suis chrétien, ma première motivation n’est pas de voir jusqu'où je peux me permettre d'aller sans être pris en défaut par la loi, mais de plaire à Jésus-Christ dans tout ce que je fais. Si nous commençons à vivre en cherchant à plaire à Jésus, nous aurons inévitablement une existence qui sera complètement différente de celle des inconvertis qui nous entourent. Nous n&