La pâque juive
249 pages
Français

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La pâque juive , livre ebook

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249 pages
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Description

Le "Séder" est le nom de la première soirée de la Pâque juive. A cette occasion, avant le traditionnel repas de fête, est lue et commentée la "Haggadah", le récit de la libération des Hébreux de l'esclavage d'Egypte. Cet ouvrage invite tout homme, juif et non juif, "croyant" ou non, à percevoir cette soirée comme une opportunité à saisir pour s'interroger sur des notions existentielles (la liberté, l'éducation, le racisme...).

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2010
Nombre de lectures 74
EAN13 9782336283258
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mare Balticum
Collection dirigée par Viviane du Castel
La collection « Mare Balticum » vise à faire redécouvrir une région qui se trouve hors du champ traditionnel des intérêts politiques, économiques, voire culturels de la France. Or, depuis 1995, date d’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Union européenne (UE), celle-ci s’est élargie à la région baltique. Ce processus va encore s’amplifier en 2004, avec l’adhésion à l’UE et à l’OTAN de la Pologne, de la Lituanie, la Lettonie et de l’Estonie.
La région concernée est définie comme l’ensemble des pays qui bordent la Baltique : Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie, Finlande, Suède et Danemark, ainsi que les régions russes de Kaliningrad et de Saint-Pétersbourg. Si cette collection n’a pas vocation à traiter des länder du littoral allemand de la Baltique, elle inclut la thématique liée à l’ancienne et profonde influence allemande en Lettonie et Estonie. Depuis la dislocation et la disparition de l’URSS, la région baltique connaît une métamorphose de sa situation géopolitique et géostratégique avec le retour de la Pologne à une véritable indépendance et la renaissance des trois Etats baltes. Ainsi, cette aire expérimente des recompositions politiques, économiques, sociales et culturelles. Les trois Etats baltes, notamment, développent des réseaux de coopération qui constitue autant de moyens pour leur réinsertion dans l’Europe, tout en cherchant à préserver les bases du développement de cultures et d’identités nationales trop souvent opprimées, voire niées.
Si le monde francophone méconnaît trop souvent le monde baltique, l’inverse est beaucoup moins vrai. Aussi, à l’heure des retrouvailles entre Européens, les éditions L’Harmattan ont souhaité combler cette lacune en créant la collection « Mare Balticum ». Celle-ci se donne pour but de présenter les multiples aspects des peuples et des cultures de l’aire baltique en publiant des ouvrages abordant les domaines suivants :
- Littérature (traduction ou bien éditions bilingues et unilingues) : des romans contemporains à la poésie et aux chants populaires ou épiques.

- Histoire et géopolitique. - Géoéconomie. - Thèses et mémoires universitaires. - Ethnographie et linguistique.
La pâque juive

Paul Zylbermann
Du même auteur
Aux Presses Universitaires Septentrion. Un maillon dans la chaîne. (Choix de textes d’André Neher). Présentation de R.Neher et P.Zylbermann. Avant propos d’Elie Wiesel.
© L’HARMATTAN, 2010
5-7, rue de l’École-Polytechnique; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296114425
EAN : 9782296114425
Sommaire
Mare Balticum - Collection dirigée par Viviane du Castel Page de titre Du même auteur Page de Copyright Dedicace AVANT-PROPOS Introduction Chapitre I : « Les 4 Shabbatot ». - Quatre étapes vers la liberté. Chapitre II : La soirée du Séder - Enfin, ouvrons notre Haggadah… En guise de conclusion… A partir de ces valeurs qui nous sont communes… …quelques sujets de réflexions que je propose. Glossaire Index des auteurs cités
Page de garde de « notre Haggadah familiale ». (Ady)
« Pour Ady, ma femme… ».

C’est ainsi que j’avais pensé te dédicacer ce livre mais, à la relecture, je constate qu’il n’est que la mise par écrit de nos innombrables, fructueux… et animés dialogues, alors……
Alors, je propose qu’ensemble nous l’offrions avec tout notre amour à :
Evelyne,
David et Debbie
Annick et Freddy
Rony et Israel, et puis à
Israel et Rah’el Yonathan Lital Ouriel Amiad Rehav Réout Ezra Daniel Yaniv H’en …….et Dana
…Et à vous, David et Ruth ; Isy et Lottie, chers parents maintenant disparus, parents auxquels nous devons tant. Merci.
Illustration tirée de la troisième (1944) des «4 Haggadot de Mah’ anayim» rédigées et enluminées par Nathan Samuel, Albert, André et Richard Neher, réfugiés avec leurs famille pendant ces années d’occupation nazie.
(Ces manuscrits ont fait l’objet d’une étude du Professeur Elisabeth Revel).
AVANT-PROPOS
Le « Séder », la soirée du premier jour de la Pâque juive, « Pessah ’ », commémore la libération du Peuple juif de l’esclavage d’Egypte et sa traversée du désert vers la «Terre promise » sous la conduite de Moïse. Ces faits sont rapportés dans la « Haggadah », le texte lu et commenté durant le repas traditionnel.
Afin de préparer les participants à « revivre » ces événements, quatre textes bibliques particuliers sont récités et étudiés dans les synagogues les semaines précédant la fête.
Dans le premier chapitre de ce volume sont abordés les thèmes évoqués dans les textes de ces quatre lectures, puis, dans la seconde partie ceux que suggèrent les récits et commentaires de la Haggadah. 1
Indications techniques:
Les mots hébreux (très peu nombreux …) sont soulignés et traduits lors de leur première apparition et se retrouvent dans le glossaire présenté en fin de livre. Ils sont écrits phonétiquement afin de permettre leur prononciation correcte en français.
Les mots imprimés en caractères gras en début de page renvoient à un chapitre nouveau du texte de la Haggadah.
Introduction
Je suis à présent un homme qui a vécu de nombreuses « soirées de Séder ». Nombreuses, sauf les plus importantes, celles de l’enfance, celles qui ne s’effacent pas, celles au cours desquelles mon père m’aurait à son tour enseigné ce que son père, après le père de son père, avait eu le bonheur de lui transmettre. Un nom, « Auschwitz », a brisé cette chaîne. Restée seule, ma mère, entourée de ses deux jeunes enfants, a continué à célébrer cette soirée, la distinguant par des petits « quelque chose » rappelant que cette fête qui commémore la « Sortie d’Egypte » est la fête de la liberté.
Petits « quelque chose » suffisants pour que devenu adulte, puis à mon tour père de famille, je tente de comprendre ce que voulait m’enseigner la « Haggadah ». 2 - 3
Dans ce but, plus tard, Séder après Séder, ma femme et moi-même avons amassé quelques étincelles de ces richesses, qu’à notre tour nous avons eu le bonheur de transmettre à nos enfants et petits-enfants.
Ces pages sont le résultat (provisoire je l’espère…) de nos découvertes.
En écrivant ces pages, mon ambition n’est pas de proposer un « commentaire » de la Haggadah, mais, dans les limites de mes connaissances, de présenter quelques courts dossiers portant sur les principaux thèmes abordés au fur et à mesure de la lecture du récit. J’imagine ces dossiers servant de base à des échanges peut-être plus féconds car plus documentés.
(Dans cet esprit est proposée en fin de volume, une « Table de sujets »).
Ces « réflexions pour un soir de Séder » sont des notes que l’on pourra consulter en toutes occasions, sauf…pendant la soirée de Pessah’. Le rôle de chacun des convives n’est pas alors de “lire” des explications, mais de participer à la soirée en répondant aux remarques, aux questions des amis, grâce à ce qui a été appris et assimilé pendant l’année. Seul a véritablement sa place devant chaque convive un texte de la Haggadah clair, esthétique.
Au cours de la soirée, chacun s’arrêtera un peu plus longuement sur trois, quatre notions (par exemple celles de la liberté, de l’éducation, du racisme…), réservant les autres, qui lui tiennent également à cœur, pour les années à venir…
La plupart de ces thèmes sont autant de compagnons qu’il faut sans cesse revisiter puisqu’ils constituent l’essentiel de la pensée de chacun d’entre nous. Albert Camus constate : “ On vit avec quelques idées familières... Au hasard des mondes et des hommes, on les polit, on les transforme. Il faut dix ans pour avoir une idée bien à soi dont on puisse parler ”. 4
Suite à ces échanges, une idée sera souvent modifiée, enrichie, parfois abandonnée lorsqu’elle nous est devenue étrangère. Seul doit être retenu ce qui personnellement nous intéresse et nous construit.
« Pessah’ », «

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