La Tristesse du Christ
130 pages
Français

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La Tristesse du Christ , livre ebook

130 pages
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Description

Découvrez le dernier écrit de Thomas More, alors emprisonné à la tour de Londres.

Lorsque Thomas More écrit ce livre, il vit sa propre passion avant son martyr. Il sait et accepte d’aller tout droit à l’échafaud par amour de son Seigneur qui est sa seule vérité et sa seule vraie liberté, par respect de sa conscience avec laquelle il ne peut transiger. Alors il contemple et médite la Passion, celle du Christ, pour y trouver sens, joie et bonheur pour la sienne. Plus que cela, c’est le mystère même de l’Incarnation, fruit de la méditation de toute une vie qui s’exprime dans ce texte comme un véritable testament spirituel. Thomas More, prisonnier, s’identifie peu à peu et de plus en plus à son Seigneur tout amour. Comme le Christ, le futur martyr nous fait partager sa tristesse et son angoisse, mais sublimés par l’amour et la confiance.

La Tristesse du Christ clôt le parcours personnel de l’auteur de l’Utopie, parue en 1516. Il permet de découvrir, non seulement de nombreuses facettes de celui que le pape Pie XI, qualifia d’Uomo Completo lors de sa canonisation en 1935, mais encore plus le cheminement spirituel de l’un des plus grands humanistes chrétiens confronté à sa propre passion.

Cette édition enrichie des commentaires de Jacques Mulliez et Xavier de Bengy, membres de l’association Amici Tomae Mori, montre avec pertinence l’extraordinaire actualité de cette méditation pour notre temps où tant d’hommes et de femmes vivent des situations périlleuses où leur conscience est mise à l’épreuve. Elle nous apporte aussi un témoignage de simplicité de vie au quotidien et de juste distance par rapport aux événements, quels qu’ils soient, qui surviennent dans l’existence.

Un texte tesmamentaire rédigé avec tout le génie du grand écrivain.

EXTRAIT

Dernier ouvrage de Thomas More, La Tristesse du Christ est un trésor. Et comme tout vrai trésor, il n’a pas d’âge. Vieux de presque un demi-millénaire, il parle aujourd’hui à chaque chrétien, nourrissant notre foi et éclairant notre chemin vers le Christ, chemin dont la Passion, la Croix et la Résurrection sont le sommet.
Ce texte sort de la prison de la Tour de Londres en cachette. Il est conservé et dissimulé dans les premiers temps de l’Église anglicane, époque très anti-romaine et donc très anti-More, lui qui est exécuté en martyr pour avoir refusé la confusion du temporel et du spirituel, comme victime d’un roi voulant devenir chef de l’Église de son pays. Le texte original1 réapparaît en 1963 en Espagne, par les hasards de Dieu qui sont les chemins de la Providence.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Véritable testament, puisé au cœur de l’Évangile, où l’on retrouve la richesse, la simplicité et l’amitié du grand génie que fut saint Thomas More. - Abbaye du Barroux

À PROPOS DES AUTEURS

Jacques Mulliez est un ancien dirigeant d’entreprise, ancien Président des EDC (Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens) d’Ile de France. Engagé au sein de l’association Internationale des Amici Thomae Mori et de celle des Amis d’Etty Hillesum.

Xavier de Bengy, marié et directeur industriel, a trouvé avec saint Thomas More, homme complet et plein d’humour, un exemple et une intimité spirituelle qu’il approfondit jour après jour et souhaite partager.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 février 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782853139595
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

OUVRAGES DE JACQUES MULLIEZ
Prier 15 jours avec Thomas More, Nouvelle Cité, 2010 Thomas More, au risque de la conscience, Nouvelle Cité, 2013 Traité sur la Sainte Communion de saint Thomas More, Nouvelle Cité, 2014
omas More
LA TRISTESSE DU CHRIST Introduction et commentaires de Jacques Mulliez et Xavier de Bengy Postface de Xavier de Bengy
spiritualité
nouvelle cité
La présente traduction deLa tristesse du Christde omas More, coordonnée par le P. Henri Gibaud, est tirée du livre « La tristesse du Christ » publié par les Éditions TEQUI. Avec leur autorisation. Composition : Soft Office (38) Couverture : Christophe Roger Illustrations de couverture : p. 1 : Icône du Christ au tombeau – D.R. Du corps et des paupières du Christ au tombeau commence à sourdre la lumière de la Résurrection, victorieuse du péché vaincu par le Christ lors de sa Passion et de sa mort sur la Croix. Cette icône fut écrite en 2013 par Sœur Ana-Maria, moniale bénédictine et artiste roumaine du monastère de l’Emmanuel à Bethléem. Celle-ci l’a re mise à Jacques Mulliez en mai 2013 comme signe d’Espérance après le retour au Seigneur de so n épouse Céliane, descendante directe de Thomas More, l’auteur deLa Tristesse du Christ. © Nouvelle Cité 2016 Domaine d’Arny 91680 Bruyères-le-Châtel ISBN : 978-2-85313-959-5
INTRODUCTION
Dernier ouvrage de omas More,LaTristesse du Christun trésor. Et est comme tout vrai trésor, il n’a pas d’âge. Vieux de presque un demi-millénaire, il parle aujourd’hui à chaque chrétien, nourrissant notre foi et éclairant notre chemin vers le Christ, chemin dont la Passion, la Croix et la Résurrection sont le sommet. Ce texte sort de la prison de la Tour de Londres en cachette. Il est conservé et dissimulé dans les premiers temps de l’Église anglicane, époque très anti-romaine et donc très anti-More, lui qui est exécuté en martyr pour avoir refusé la confusion du temporel et du spirituel, comme victime d’un roi voulant 1 devenir chef de l’Église de son pays. Le texte original réapparaît en 1963 en Espagne, par les hasards de Dieu qui sont les chemins de la Providence. Lorsque omas More écrit ce livre, il vit sa propre passion avant son martyr. Il sait et accepte d’aller tout droit à l’échafaud par amour de son Seigneur qui est sa seule vérité et sa seule vraie liberté, par respect de sa conscience avec laquelle il ne peut transiger. Alors il contemple et médite la Passion, celle du Christ, pour y trouver sens, joie et bonheur pour la sienne, joie et bonheur de la consolation du Christ dans les épreuves et la souffrance. En nous conant cette contemplation, il nous montre comment trouver le chemin de notre vie dans l’Évangile, et la vraie joie de la Croix du Christ. Plus que cela, comme un testament, toute la richesse, la densité, la simplicité, l’amitié, la paternité… du génie de saint omas More se retrouvent dans ce e texte. Il révèle celui qui au début duXVIcommence sa vie siècle professionnelle d’avocat en logeant quatre ans chez les Chartreux, probablement pour y discerner sa vocation, en structurant sa vie spirituelle autour de la prière, de la connaissance de la Bible et des Pères de l’Église. Des pierres angulaires qu’il conservera toute sa vie et qu’on retrouve comme fondements deLa Tristesse du Christet des choix qu’il est en train de faire. Il révèle également celui qui dans l’Utopieporte un regard juste sur les misères de son temps, les inégalités entre riches et pauvres, l’hypocrisie de l’apparence et du pouvoir, et sur l’exigence d’en sortir. Pour tenter de faire le lien entre cet ouvrage et cette vie si belle et si intense de omas More, nous avons souhaité apporter quelques commentaires pour que ceux qui connaîtraient peu omas More puissent commencer à partager son amitié et ses conseils. Il ne faut pas chercher longtemps pour trouver la trace de omas More dans le monde d’aujourd’hui. Il y a des universités omas-More, des cabinets d’avocats, des mouvements de pensées politiques… Et si certains trouvent qu’un saint béatié en 1886 et canonisé en 1935 pourrait être un peu vieux jeu, c’est assez récemment, en l’an 2000, que saint Jean-Paul II « l’établit et le déclare Patron céleste des responsables de gouvernement et des hommes 2 politiques ». Cette proclamation commence par ces mots : « De la vie et du martyre de saint omas More se dégage un message qui traverse les siècles et qui parle aux hommes de tous temps de la dignité inaliénable de la
conscience… » Et encore plus proche de nous, le pape François déclarait dans ses vœux à la curie romaine en décembre 2014 qu’il récitait une prière de omas More tous les jours, comme antidote à la maladie du visage funèbre. Déjà, dans son discours de canonisation, Pie XI utilisera le terme de« Che uomo completo ! »(« Quel homme complet ! ») pour décrire omas More. Car ce dernier est non seulement un exemple de grande harmonie entre la foi et les œuvres, mais aussi un exemple de grand équilibre entre la famille, le travail, la culture, la religion, les honneurs et la carrière professionnelle. Il est même possible de se demander si en écho à la dernière encycliqueLaudato si !, Thomas More n’est pas un bon exemple d’écologiste intégral. Lord chancelier du royaume d’Angleterre, après avoir été avocat, écrivain, juge ou ambassadeur, demandé et admiré, ami d’Érasme, saint et martyr, que voudrait-on de plus exceptionnel ? omas More est-il donc un homme extraordinaire, un génie, donc inaccessible ? du moins difficilement imitable ? En tout cas n’est-il pas le témoin d’un domaine réservé à de grands intellectuels, mais sûrement pas à nous, hommes ordinaires, même si notre foi est grande ? Et c’est ainsi que paradoxalement, si son livre l’Utopiepartie fait des classiques, tous ses autres ouvrages, assez nombreux, n’ont été que peu lus, bien qu’ils aient fait l’objet de plusieurs thèses et ouvrages universitaires ou non (on en dénombre trois mille environ), notamment dans le cadre de l’étude des humanistes. Et pourtant, si l’on sort du cadre de l’Utopie,rencontrons un homme nous riche de sens et de convictions, d’humour et de liberté, mais nalement ordinaire, beaucoup plus ordinaire qu’il n’y paraît. Non pas qu’il n’ait quelque chose d’un génie par ses capacités intellectuelles, sa mémoire, ses talents. Mais ce qu’il a réellement fait, ce qu’il a réellement laissé, reste ordinaire. Et c’est en cela également qu’il est saint. Il est alors intéressant de découvrir qui il est vraiment, en quoi il est un saint ? Un saint laïc pour notre temps, auquel il parle aujourd’hui comme il parla et agit dans cette période troublée du début e er duXVI, de Charles Quintsiècle, en pleine Renaissance, époque de François I et d’Henry VIII, celui-ci même qui lui t couper la tête. Il faut au demeurant remarquer qu’il existe des parallèles importants entre la Renaissance, époque de omas More, et aujourd’hui. Sans vouloir être exhaustif : pouvoir excessif de la nance, existence de fortes inégalités, mise en cause des fondamentaux – la naissance du protestantisme avec Luther en est un exemple –, grandes découvertes – celle de l’Amérique en particulier – et développements techniques importants comme celui de l’imprimerie, conflit avec l’Islam… Nous retrouvons dansLa Tristesse du Christ toute cette richesse spirituelle imprégnée de l’Évangile. omas More parle à toutes les dimensions de l’être. Il prend toujours appui sur le Christ, l’Évangile et les Pères de l’Église. Il se révèle toujours simple dans son comportement, extrêmement perspicace et réaliste. omas More réveille dans la foi, repositionne la ligne de front entre le bien et le mal dans le cœur et pas entre soi et les autres. omas More témoigne de sa vie de famille, de couple, ou de sa relation avec ses enfants. omas More expose son regard sur le travail. omas More donne un sens à
la vie en société. Il n’est pas l’homme d’une spécialité, il est l’homme de l’unité de vie. omas More n’est pas non plus l’homme des actions extraordinaires, il est l’homme sur le chemin du Christ en toutes choses, les grandes si elles se présentent et si, avec la grâce de Dieu, on en est capable, mais bien plus souvent les actions ordinaires de la vie quotidienne, qui sont finalement les plus faciles à négliger. Si dansLa Tristesse du Christon peut retrouver de nombreux aspects de la vie de omas More, il en est un qu’il convient d’avoir un peu plus à l’esprit en méditant ce texte. Très tôt omas More prendra l’habitude de puiser son chemin de vie dans le Christ, en toute situation. Cet amour de la Vérité et du Chemin comme source de son action et de sa manière de vivre, il l’exprimera particulièrement dans ses écrits rédigés en prison et qui nous parviendront « en contrebande ». Il en ressort un message de paix et même de joie au milieu de la souffrance. Réjouissez-vous de tout ce qui vous arrive. Réjouissez-vous de ce qui vous perturbe ou vous fait souffrir, car là aussi, là surtout, le Christ vous parle. Réjouissez-vous de la tentation, car c’est bon signe, le démon ne tente pas celui qui ne se rapproche pas de son Seigneur. Réjouissez-vous de l’incompréhensible, même de la persécution, car c’est votre participation à la Croix du Christ, source de notre résurrection et de notre vrai bonheur ! Pour omas More, toute épreuve, toute souffrance et même toute tentation est à vivre et à accepter avec la possibilité d’une vraie consolation. Car rien ne peut 3 m’arriver que Dieu n’ait permis . Bien souvent, Dieu permet l’épreuve pour faire grandir, ou se détacher de passions trop humaines. Dieu permet la souffrance mais sera toujours là pour consoler. Face à l’incompréhensible le regard se tourne vers la Croix de celui qui nous a sauvés par le don de sa souffrance extrême. L’important est queLa Tristesse du Christl’illustration est parfaite de ces convictions. Face à l’adversité extrême (omas ressent douloureusement qu’il va à l’échafaud en laissant les siens dans une situation très inconfortable, précaire et angoissante) se discerne la joie de la consolation dans la contemplation de la passion du Christ. Le pécheur peut d’ailleurs se reconnaître avec réalisme dans le reniement de Pierre ou dans les apôtres qui dorment au lieu de prier. C’est cela aujourd’hui que nous éprouvons le besoin de vous partager : ce magnique chemin de foi, puisé dans la seule méditation de l’Évangile, qui montre comment puiser aujourd’hui à notre tour dans ce trésor sans n, pour nous et notre vie. omas More n’y cherche pas l’extraordinaire, car il trouve dans la passion du Christ des gestes et des pas ordinaires. Par la puissance de son message, Thomas More est déjà un écologiste intégral. Certains le trouvent négligé, trop simple…, mais il est grand par celui qui est seul essentiel : le Christ. 1. Le texte original est en latin. La version française utilisée ici résulte d’un groupe de travail animé par l’abbé Henri Gibaud, avec le concours du père Germain Marc’hadour vers 1990. Les raisons de la réapparition du manuscrit original de ce texte e n Espagne seulement en 1963 ne sont pas totalement connues. Mais les années suivant sa déca pitation, les textes de omas More en Angleterre peuvent conduire à l’échafaud et une gra nde partie de sa famille est poussée à l’émigration en Flandre, qui faisait partie de la couronne d’Espagne. 2. JEAN-PAUL II, Motu proprio pour la proclamation d e saint omas More comme Patron des
responsables de gouvernement et des hommes politiqu es, 31 octobre 2000. 3ps de omas More que maintenant, est. Cette notion de permission, plus classique au tem difficile à comprendre, voire à accepter. Cela reste un mystère. Ce n’est pas une autorisation. Je crois que Dieu permet au mal d’exister par respect pour m a liberté. Et je crois qu’il donne ses grâces pour mon âme face à ce mal car si je l’accueille, il est toujours plein d’une tendre consolation. Cette mêm e notion est reprise dans leCatéchisme de l’Église catholiqueomas More est cité explicitement où (n° 313) : « Rien ne peut arriver que Dieu ne l’ait voulu. Or, tout ce qu’Il veut, si mauvais que cela puisse nous paraître, est cependant ce qu’il y a de meilleur pour nous. »
BIOGRAPHIE SUCCINCTE DE SAINT THOMAS MORE (1478-1535)
Cet« uomo completo »,cet homme complet, selon l’expression du pape Pie XI le jour de sa canonisation en 1935, vit dans une période de profonde transformation des esprits, la Renaissance, très analogue de ce point de vue à la nôtre. Ce ls d’un juge londonien, dont la vive intelligence frappe tous ceux qui sont ses maîtres, est conduit au métier d’avocat, souhaité par son père, non sans avoir acquis pour autant une connaissance assez approfondie des philosophes anciens, grâce à sa grande maîtrise du latin et du grec. Un temps de discernement de quatre années chez les Chartreux de Londres, en même temps qu’il commence à exercer son métier d’avocat, lui donne l’habitude de prier longuement, chaque jour, en s’immergeant dans les textes de la Bible et des Pères de l’Église, habitude qu’il gardera toute sa vie. Son mariage avec Joan Colt avec laquelle il eut quatre enfants lui donne la possibilité de mettre en œuvre ses talents d’éducateur d’avant-garde (même éducation pour les garçons et pour les lles par exemple) et de père aimant et tendre, comme l’a dit à plusieurs reprises celui qui devient son ami le plus intime, Érasme, le « prince des humanistes ». Très rapidement ses talents d’avocat le font remarquer. Sa carrière s’annonce brillante avec un début d’engagement dans la cité par son élection de député au Parlement à moins de 30 ans. Nommé juge, il poursuit sa carrière, appelé en tant qu’habile négociateur pour défendre les intérêts des marchands anglais lors d’ambassades sur le continent. C’est au cours de l’une de ces ambassades qu’il écrit son ouvrage le plus célèbre, l’Utopie, dont la parution en 1516, suivie d’une édition enrichie en 1518, le fait connaître dans toute l’Europe. Le roi Henry VIII veut alors l’attacher à son service, ce que omas More nit par accepter à son corps défendant. En effet, il était épris de liberté et le service d’un roi est un métier à haut risque si l’on refuse de se comporter en courtisan agorneur, ce que ne sera jamais omas More. De fait, caractérisé par une profonde cohérence entre ce qu’il croit, pense, dit et fait, ainsi que par un souci permanent du bien commun, une telle attitude lui est interdite. Après une succession de postes de plus en plus prestigieux de 1518 à 1533, tels que ministre des Finances ou président de la Chambre des Communes, il est finalement nommé chancelier du royaume d’Angleterre en 1529. Il convient de noter que, soit pour défendre son ami Érasme, soit pour répondre aux demandes émanant des évêques anglais ou du roi Henry VIII, il prend la défense des idées humanistes et de l’Église catholique, face au protestantisme naissant. Henry VIII sera d’ailleurs nommé « Défenseur de la Foi » par le pape Léon X, suite à la parution de son livreLa Défense des sept
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