La Voie de la sagesse chinoise
196 pages
Français

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La Voie de la sagesse chinoise , livre ebook

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Description

Cet ouvrage revient aux sources de la Voie de la sagesse chinoise, qui regroupent trois enseignements : confucianisme, taoïsme et bouddhisme. Mêlant philosophie et religion, ces trois doctrines se retrouvent dans les chefs-d'œuvre de la littérature classique ainsi que dans les contes et légendes, les maximes et les proverbes. L'auteur nous montre ainsi que « la » Voie de la sagesse chinoise n'est pas une mais multiple. Elle est comme un fleuve aux nombreuses ramifications car chacun à sa manière s'efforce de saisir la liberté et le bonheur, aspirations universelles des hommes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mars 2017
Nombre de lectures 12
EAN13 9782140032899
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Michèle Moioli
La Voie de la sagesse chinoise
La Voie de la sagesse chinoise
Michèle Moioli La Voie de la sagesse chinoise
Du même auteur Apprendre à philosopher avec Confucius, Ellipses, 2011.
Apprendre à philosopher avec les taoïstes, Ellipses, 2014.
© L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr
ISBN : 978-2-343-11698-3 EAN : 9782343116983
ïNRODUCïON éŝ ôîx é à ŝàéŝŝé çîôîŝé
Tou peupe a sa çonçepon du monde, sa morae, ses préçepes de rason e de eru. a sagesse çnose nous asçne, d’abord par son ançenneé, ensue par sa pussançe (n’a--ee pas essamé dans nombre de pays d’Erême-Oren ?), enîn, par ’aura de mysère que u çonère son éognemen géogra-pque e empore. Cea d, qu son çes sages de a Cne e que nous dsen-s ?
1. Aux origines de la pensée chinoise : le Yi Jing
e pus ançen ourage çonnu de a pensée çnose es e Yî Jîng (易泾), eCassîque des changemens, ee ondaeur qu en Oççden a ongemps éé çonsdéré çomme un manue de dnaon. Ne s’ag- pas en efe de ’nerroger à ’ade de çnquane ges d’açée ou, erson pus moderne, en jean ros pèçes de monnae ? En réaé, çe ee rès çour çommençe par aIrmer a permanençe du çangemen (,) en ous domanes : « a seue çose qu ne çange jamas, ç’es que ou çange. » Dès ors,  déîn, à raers ses  eagrammes, es  suaons ypes dans esquees on peu se rouer e  nous ourn es ndçaons néçessares pour éaborer a sraége a pus appro-prée à çaçune d’ees. Prendre çonsçençe des énerges à ’œure derrère es pénomènes sbes, déçryper a çonîgu-raon du momen aîn d’y répondre… eYî Jînges un ourage
desné à açer a prse de déçson, un manue d’açon qu se à aorser ’nseron de nore gese dans e çours du monde aîn de ne pas are enrae au mouemen naure des çoses. Au î du emps, eYî Jîngs’es enrç de nombreu çommenares, a pupar, seon a égende du Mare, rédgés par Conuçus u-même à a în de sa e. Sous a dynase des Han, eYî Jîng, aeç ous es çommen-ares qu u on éé ajoués, deen ’un desCassîques,ç’es-à-dre ’un de çes ourages ondamenau que ou çandda au eamens mpérau do çonnare par çœur e marser à ond.
2. Le confucianisme
Nous arrons ans ou naureemen à Conuçus e à sa doçrne, e çonuçansme, ongemps assmé dans nos çonrées à a sagesse çnose, ore à a posope asaque en généra. Kong z (孔子), mare Kong, Conuçus de son nom a-e nsé, éçu au v sèçe AC. Homme pen de boné, or respeç-ueu des res,  u aan ou un pédagogue e un morase, souçeu de ransmetre e de réabr a Voe de ’Anqué. a Voe do êre praquée. Auss Conuçus se sen- nes d’une msson poque e, « ro sans royaume »,  erre des années duran à a reçerçe d’un prnçe suIsammen bon e asé pour metre en appçaon sa doçrne morae e poque. Vane quêe, éas. a Voe sera-ee perdue ? Au çœur de a morae çonuçéenne,  y a ’omme e a eru d’umané, çeren(), erme nradusbe qu désgne a pus aue e a pus aççompe des erus, oujours dean nous, oujours à, oujours à çonquérr, jamas ou à a çonquse. a sagesse çonuçéenne se présene donç çomme un umansme, e un umansme pragmaque. Conuçus n’a ren éçr. Sa personne e ses dées çepen-dan subssen à raers sesEnreîens(eLunyu), çe reçue de senençes e d’aneçdoes que ses dsçpes nous on assé.
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a sagesse çonuçéenne s’eprme ençore, en amon, par es Cînq Cassîques, œures de a aue Anqué çnose, que Conuçus, d-on, aura u-même çompées e, en aa, par esQuare Lîres,saor, oure e à Lunyu,Daue(La Grande Éude, atrbuée à Zeng z), eZhongyong(’ïnarîabe Mîîeu) e eMeng zîMençus, du posope éponyme qu, sore ou de Rousseau çnos, u e éorçen de a boné nauree de ’omme. Conuçus es e mare de a pensée çnose. « Ceu qu se ren à ’éude e regarden çomme eur paron », nous d Sma Qan, e grand soren de a dynase Han sous aquee e çonuçansme deen a doçrne oIçee de ’empre.
3. Les légistes
Conuçus prena çomme çrère du bon gouernemen a eru du soueran. Ren de e pour es égses qu, démonan es méçansmes du pouor, open pour un réasme poque e prônen ’absousme. ïs meten au çœur de eur doçrne a o qu do êre srçe, neorabe e sue par ous. Pour çea,  au un çe dsposan d’un pouor absou : un despoe, régnan par a erreur de ee sore que a o so nérorsée par ous. Ce çouran de pensée, « ’Éçoe des os », s’éend sur puseurs sèçes. Après Sang Yang, Han Fe (80- AC) appa-ra çomme son prnçpa représenan. ï es bègue, sembe--, çe qu ne ’empêçe pas de or ben dsserer sur ’éoquençe qu’ praque à ’éçr aeç un ar çonsommé. Son negençe, son espr bran, sa doçrne sédusen e ro de Qn. Raés aeç  S, égse çomme u e Premer mnsre ? Han Fe es emprsonné e çonran de se suçder. Ses œures son regrou-pées dans eHan Feî zî. Ses dées quan à ees demeuren ben açes pusqu’ees on çonnuer d’nsprer a poque du soueran du Qn. En  AC, a sombre e umuueuse pérode des Royaumes
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