Pour la sauvegarde de la Terre
138 pages
Français

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Pour la sauvegarde de la Terre , livre ebook

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Description

Cet ouvrage publié à titre posthume constitue le neuvième tome des entretiens accordés par Yvonne Trubert au "Livre d'Invitation à la Vie", journal de l'association éponyme. Alors que les ouvrages précédents fournissaient des thèmes d'enseignement et de réflexion, ce tome reprend l'histoire d'Invitation à la Vie en relatant les voyages, les pèlerinages animés par Yvonne aux quatre coins de la planète.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2010
Nombre de lectures 210
EAN13 9782336252711
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’HARMATTAN, 2009
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan 1 @wanadoo.fr
9782296106765
EAN : 9782296106765
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Direction éditoriale : Albertine Gentou Préface Avant-propos - Note de l’éditeur Le Pèlerinage Au Mexique En Colombie Au Brésil Au Brésil (suite) En Amérique latine En Terre sainte En Terre sainte (suite) En Terre sainte (suite) En Colombie - La croix, signe de vie Au Brésil - La prière, nourriture de l’âme Au mont Sinaï - Un appel vers le haut En Égypte - Les lois de la nature Voyage à travers la vie Pèlerins au Mexique Missionnaires Annexes - À propos d’Invitation à la Vie CHRONIQUES D’UNE INVITATION À LA VIE - D’YVONNE TRUBERT TABLE DES MATIÈRES L’HARMATTAN, ITALIA
Pour la sauvegarde de la Terre
Chronicles d'une Invitation à la Vie

Yvonne Trubert
Direction éditoriale : Albertine Gentou
Enregistrées entre 1984 et 1995 pour le Livre d’Invitation à la Vie, journal de l’association éponyme, ces chroniques sont extraites d’entretiens réalisés par la Mission Écrire et quatre journalistes : Marie Mignon Gardet, Marie d’Hennezel-Whitechurch, Marie-Hélène et Albertine Gentou.
Photographie de la couverture © Collection de l’auteur Photographie d’Yvonne Trubert ©Prisca Léonelli
Bibliographie
Invités à Vivre, Collectif, L’Harmattan, 2003 Paris.
Internet sites
www.yvonne-trubert.org
www.ivi.fr
Cassettes de référence
Conférences à Assas :
« L’homme à la recherche de lui-même » (11/02/1984) Conférence à Assas
« L’homme dans sa plénitude» (13/11/1984)
Préface
Yvonne, Yvonne Trubert, nous a demandé d’écrire, en couple, une préface sur les pèlerinages. Pourquoi nous a-t-elle demandé d’écrire ensemble ?
Nous avons cherché le lien entre la vie à deux et le pèlerinage et les mots sont venus d’eux-mêmes : avancer, nous dépasser, accepter, lâcher prise… Ne devons-nous pas, dans les deux cas, apprendre à faire preuve de tolérance et de confiance ? Ne devons-nous pas apprendre à écouter l’autre ? Mais dans quel but ? À quoi cela mène-t-il ?
Nous répondons que nous le faisons pour notre confort, pour notre bonheur, que le pèlerinage nous apporte la joie et la sérénité, que nous trouvons un plaisir fou à vivre une vie de couple harmonieuse… S’agit-il seulement de nous ? De notre nombril ? Non.
Yvonne dit : « Les pèlerinages apportent la lumière. » Et c’est bien de cela qu’il est question. De rayonnement. Car, au fil du temps, tout au long de la route, s’il y a respect et amour, l’unité se fait et de cette unité jaillit une force inouïe qui rayonne et se diffuse.
La lumière ne vient pas d’une flamme seule ou d’une ampoule isolée, elle a besoin de tous les éléments nécessaires.
Éric me dit un jour : « Tu es ma lumière, je suis ton abat-jour. » Et je lui répondis : «Non, si je suis ta lumière, c’est bien parce que tu en es l’étincelle ! » Propos d’amoureux soit, mais propos éclairés !
Il ne peut y avoir de rayonnement s’il n’y a pas d’ensemble.
N’est-ce pas là le message qu’Yvonne nous a transmis, ce qu’elle a essayé de nous faire ressentir ?
Ne restons pas seuls. Éclairons-nous l’un l’autre afin d’éclairer LES AUTRES.
Merci, Yvonne, de nous l’avoir fait comprendre.
Adeline & Éric Nègre
Avant-propos
Note de l’éditeur
Souvent les curieux se demandent comment l’association Invitation à la Vie 1 a vu le jour. Mais ceux et celles qui s’y intéressent de près découvrent vite que cette aventure a débuté grâce à l’initiative d’une seule femme : Yvonne Trubert.
Beaucoup ont écrit sur elle. Yvonne, d’origine bretonne, épouse de Pierre Trubert et mère de quatre enfants, a toujours eu à cœur de soulager les autres et ce, en plus de ses activités familiales et professionnelles.
« Il est difficile de situer le début de la mission d’Yvonne Trubert, écrit Régis Dericquebourg 2 . Aussi loin qu’elle peut remonter dans sa mémoire, elle se souvient d’avoir été attentive à la souffrance : la sienne, celle de l’enfant asthmatique, celle des autres enfants mis en quarantaine parce que contagieux et qu’elle allait voir quand même, celle des femmes qui lui confiaient leurs problèmes lorsqu’elle exerçait son métier de commerçante.
« Le bouche à oreille fonctionne et de nombreuses personnes viennent chercher auprès d’elle des paroles de sagesse et de consolation. Les problèmes de santé arrivent en tête des plaintes. Yvonne Trubert se rend compte qu’elle soulage les malades et elle a l’impression d’avoir une mission à accomplir. […]
« Ne pouvant plus répondre aux nombreuses demandes, Yvonne Trubert souhaite être secondée dans sa mission. […] Le 29 janvier 1982, elle réunit […] dix-sept personnes parmi celles qu’elle a prises en charge et qui ont accepté de l’aider. » * 3
Elle leur enseigne la manière d’aider ceux qui ont besoin de réconfort, leur parle de spiritualité et les invite à prier le Notre-Père, le Je vous salue Marie. Six mois plus tard, ensemble, ils disent le chapelet.
En mars 1983, le cercle agrandi de ses amis (une soixantaine) dépose les statuts d’une association appelée Invitation à la Vie ou IVI ; celle-ci sera reconnue d’intérêt général en 2007.
L’article 3 des statuts déclare : « Dans un but humanitaire et d’intérêt général, l’association s’efforcera d’œuvrer pour le développement spirituel et harmonieux de l’être humain, ainsi que d’enseigner tous moyens et toutes méthodes destinés à favoriser l’épanouissement de l’être, l’accomplissement bénéfique de la vie et sa plénitude, dans le strict respect des libertés. »

Parmi ces dix-sept premières personnes, quelques-unes vont témoigner plus tard dans un ouvrage : Invités à Vivre 4 . Ainsi l’histoire de Georges, un médecin longtemps vice-président puis président de l’association, dont voici des extraits.
« Comme son indisposition empire, Georges se lève et s’habille. Malgré la douleur, il trouve la force de prendre sa voiture et de foncer en direction de l’autoroute vers la porte de Saint-Cloud.
Arrivé chez Yvonne, alors qu’il descend de l’ascenseur, au moment de sonner, il aperçoit la porte entrouverte. Il pénètre donc dans l’appartement. Et là, il découvre sept personnes en train de patienter dans le couloir qui mène au salon où elle reçoit. D’un naturel effacé, décidé à ne pas trop se faire remarquer, Georges s’adosse au mur et prend son tour dans la file, se maîtrisant pour ne pas tourner de l ’œil. Quarante secondes passent ainsi. La porte du salon s’ouvre. Yvonne raccompagne un visiteur puis se tourne vers le médecin, plante ses deux yeux dans les siens et lui dit :
- Ça fait mal, hein ?
Georges ne se cache même plus derrière le sourire angélique qu’il affiche à l’accoutumée lors des visites de courtoisie et entérine ce constat par un hochement de tête. Sans parler davantage, Yvonne lui saisit la main, le fait passer devant tout le monde et l’harmonise. En cinq minutes, elle le calme complètement. Au moment de prendre congé de lui, elle ajoute :
- Revenez demain. Demain, ce sera fini.
En regagnant sa voiture, Georges n’arrive pas à se remettre de sa surprise. Quand même ! se répète-t-il… Elle me voit, elle comprend ce que j’ai, elle me soulage, et qui plus est, elle me décrit exactement l’objet de la douleur, son emplacement, alors qu’elle n’a pas de connaissances anatomiques précises, c’est un peu fort !
La nuit se passe relativement bien. Le lendemain, le malade revient comme prévu. Avec la même sobriété de mots et de gestes, son amie lui refait une harmonisation. À la fin de celle-ci, elle précise :
- Ça y est, c’est passé. Même si c’est encore un peu douloureux… Descendez donc à l’appartement du dessous, chez mon fils Philippe. Buvez une tasse de thé. Dans vingt minutes, vous verrez, ça va sortir. À ce moment-là, si vous voulez voir exactement ce que vous aviez, pissez plutôt dans le lavabo…
Tout se passe comme indiqué. Vingt minutes plus tard, en urinant normalement, Georges émet dans un flot de sang un calcul d’une taille conséquente. Il n’en revient pas ! Pour lui, c’est une véritable découverte. Comment peut-on se libérer d’un calcul de cette grosseur et de cette nature dans des conditions aussi rassurantes ? Il l’ignore mais, en reprenant le même chemin que la veille, il se dit : Tu as le choix : ou tu te tires et tu ne reviens jamais, ou alors tu t’intéress

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