Vivre l’aujourd’hui de Dieu
120 pages
Français

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Description

Vivre l’aujourd’hui de Dieu parut en 1959, au moment où Jean XXIII venait d’être élu pape et convoquait presque tout de suite le concile Vatican II.


C’est ce livre qui fit connaître frère Roger au grand public. Une voix nouvelle et originale, jusque-là confidentielle, se faisait entendre, formulant en mots simples une manière moderne de vivre la vie chrétienne, présentant la vocation de la communauté de Taizé, et proposant aussi une feuille de route pour l’œcuménisme qui allait commencer à prendre son essor.


Vivre l’aujourd’hui de Dieu reste un classique dans l’histoire de la spiritualité. Il forme ici comme le panneau central d’un triptyque réunissant les premiers livres du fondateur de la communauté de Taizé. Il est suivi d’extraits de Introduction à la vie communautaire (1944), œuvre de jeunesse qui en fut une sorte de première ébauche, et de L’unité, espérance de vie (1962), qui en dégagea quelques prolongements.

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 4
EAN13 9782850403576
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Frère Roger, de Taizé
Vivre
l’aujourd’hui
de Dieu
et les premiers livres
Collection
Les écrits de frère Roger,
fondateur de Taizé
copyright © 2013 Ateliers et Presses de Taizé,
71250 Taizé, France
Photos de couverture : S. Leutenegger
ISBN 978 285040 350 7
e-book ISBN 9782850403576
Communauté, 71250 Taizé
Tél. 03 85 50 30 30
community@taize.fr – www.taize.fr
 
Vivre l’aujourd’hui de Dieu parut en 1959, au moment où Jean XXIII venait d’être élu pape et convoquait presque tout de suite le concile Vatican II. Une étape marquante pour toute la chrétienté se préparait.
C’est ce livre qui fit connaître frère Roger au grand public. Une voix nouvelle et originale, jusque-là confidentielle, se faisait entendre, formulant en mots simples une manière moderne de vivre la vie chrétienne, présentant la vocation de la communauté de Taizé, et proposant aussi une feuille de route pour l’œcuménisme qui allait commencer à prendre son essor.
Vivre l’aujourd’hui de Dieu reste un classique dans l’histoire de la spiritualité. Il forme ici comme le panneau central d’un triptyque réunissant les premiers livres du fondateur de la communauté de Taizé : il est suivi d’extraits de Introduction à la vie communautaire (1944), œuvre de jeunesse qui en fut une sorte de première ébauche, et de L’unité, espérance de vie (1962), qui en dégagea quelques prolongements.
Ce troisième volume des écrits de frère Roger est complété par un article sur L’origine et la nature de la communauté cénobitique (1955), l’un des rares textes qu’il ait publiés dans ces années 1950.
Vivre l’aujourd’hui de Dieu
1959
 
Quand frère Roger se décide à rassembler les réflexions qu’il note depuis très longtemps pour en faire un livre publié au printemps 1959, quinze ans se sont écoulés depuis la parution de Introduction à la vie communautaire . Il n’a rédigé aucun livre dans l’intervalle, à part La règle de Taizé.
Jeune, il aurait voulu devenir écrivain, mais il doute maintenant de ses dons d’écriture. Il y croit si peu que la première édition de Vivre l’aujourd’hui de Dieu se présente comme un petit livre de poche, imprimé serré, presque sans marges, sans aucune prétention.
Mais, à son grand étonnement, son livre se répand rapidement, il ne faut pas tarder à le réimprimer et à le traduire en plusieurs langues. Il pensait s’adresser majoritairement à des lecteurs protestants dont il souhaitait élargir la vision, et le livre figure bientôt dans les bibliothèques de tous les séminaires catholiques. L’ouverture de cœur de Jean XXIII, la préparation du concile Vatican II auquel le pape invite des observateurs non catholiques – dont frère Roger et frère Max – mettent l’œcuménisme à l’ordre du jour et du même coup braquent les projecteurs aussi sur la communauté de Taizé.
Le titre du livre fait choc. La simplicité de son style séduit. Son contenu rencontre les préoccupations du moment : comment vivre une vie contemplative tout en étant dans le monde ? Quelles sont les conditions d’un œcuménisme créateur ? Comment les frères de Taizé trouvent-ils le point d’équilibre entre la recherche de l’unité chrétienne et le souci d’être présents aux points névralgiques de la vie des hommes ? Peut-on exprimer dans un langage moderne le sens des engagements monastiques ?
Au bout d’une vingtaine d’années, le livre dépasse les cent mille exemplaires en français, bien plus en allemand. Frère Roger décide alors de le laisser s’épuiser et de ne plus le réimprimer.
Pourtant, même si certaines de ses pages portent la marque d’une époque, il demeure un livre phare et peut parler encore aux lecteurs du XXI e  siècle.
La version de ce livre que nous présentons intègre les corrections que frère Roger a apportées lui-même aux rééditions de 1973, 1975 et 1981. La version originale ne comportait aucune note. Des notes ont été ajoutées ici pour donner quelques explications indispensables ou pour indiquer d’où viennent les citations bibliques que frère Roger fait et qui, à l’époque, étaient supposées connues des lecteurs.
 
Avant-propos
 
Ce livre voudrait aider à la réflexion sur le monde et l’Église d’aujourd’hui. Il a été écrit à Taizé, dans une communauté qui se veut à la fois insérée dans le monde et au cœur de l’Église avec une pleine conscience du drame de la division des chrétiens. C’est peut-être par là qu’il acquiert quelque authenticité.
Bien sûr, un protestant peut se dire : « Que peut nous apprendre sur l’unité une communauté comme Taizé, puisqu’elle n’est pas à l’image de ce qui existe dans les Églises de la Réforme ? » Mais en fait comment le pourrait-elle puisqu’elle demeure, pour le moment, la seule communauté cénobitique d’hommes née au sein des Églises de la Réforme  1  ? Son appel particulier ne l’empêche pas d’être solidaire de ces Églises. C’est au milieu d’elles qu’elle cherche la voie de l’unité visible des chrétiens.
Beaucoup de chrétiens sont d’accord sur la nécessité de prier toujours plus ardemment pour que nous soit donnée l’unité. Cela est si vrai : la prière est la voie première qui s’offre à nous tous. Mais cette prière ne peut alors que susciter des actes. Sinon ne serait-elle pas comme un refuge pour fuir une réalité douloureuse et renoncer, dès lors, à un dépassement qui nous coûte ?
La prière suscitera, en tous les cas, la charité du Christ. Nous l’avons éprouvé si fort au cours de ces dernières années. Des hommes qui nous étaient très lointains sont devenus des frères dans la foi. Tel laïc, tel prêtre, tel évêque, tel cardinal, dont humainement nous étions tellement séparés par notre formation et nos âges, sont devenus capables, à cause même de la charité brûlante, de saisir ce qui, chez les chrétiens non catholiques, demeure tellement authentique, sérieux, soucieux de vérité évangélique.
Ils se multiplient en ces temps, dans l’Église catholique, des hommes d’une telle compréhension.
Pour nous, si les barrières infranchissables qui nous opposaient n’avaient été abaissées par l’amitié que le Christ place en l’homme par le Saint-Esprit, nous en serions restés au stade des entretiens qui buttent toujours sur tel facteur rationnel, nous n’aurions pas dépassé les discussions sans issue.
Je ne résiste pas au désir de citer un témoignage immédiat de cet esprit irénique. Après avoir lu les pages qui suivent, le cardinal Gerlier  2 m’écrivait : « … Merci encore de nous avoir rappelé la valeur évangélique et la valeur d’actualité (les deux ici ne font qu’un) de la pauvreté, du célibat, et de l’obéissance. Mais ce que j’ai trouvé de plus saisissant dans votre texte – d’autres auront peut-être des impressions différentes – c’est votre exposé sur la contemplation, sur la communauté de biens, et sur la manière communautaire d’exercer l’autorité et de vivre en commun dans l’obéissance et l’unité.
À une époque où des centaines de millions d’hommes souffrent de la faim, il fallait rappeler l’actualité de la « mise en commun » des biens de la terre. Peut-on relire sans émotion les textes de saint Chrysostome et de saint Basile ? […]
Enfin à une époque où tant de recherches se font pour réaliser une vraie vie communautaire, je pense que tous ceux qui la cherchent auront intérêt à méditer les règles de Taizé. On ne saurait rien dire de plus évangélique, de plus sage et de plus humain en même temps.
De tout cœur je souhaite que ces pages apprennent à vos lecteurs à être davantage présents au monde dans la fidélité au Christ et à être toujours plus soucieux de l’unité. Sans doute, il faudra savoir attendre – vous avez fort bien parlé de la patience – mais nous devons nourrir une immense espérance, basée sur la promesse de Dieu et sur la prière de son Fils bienaimé. »
Dans un même esprit d’irénisme le pasteur Marc Bœgner  3 m’écrit : « Le témoignage d’amicale confiance que vous m’avez donné en me demandant de lire, avant sa publication, l’ouvrage qui va bientôt sortir des Presses de Taizé, m’a vivement touché, et je tiens à vous en exprimer mon affectueuse gratitude. […]
« Vous ne serez pas surpris que mon attention se soit attachée surtout à tout ce qui, dans votre étude, touche de près ou de loin au problème de l’unit

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