Déclic écologique
88 pages
Français

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Description

C'est indéniable, nous entendons de plus en plus parler d'environnement, d'écologie, d'engagement.

La crise est telle que nous sommes contraints d'ouvrir les yeux si nous ne voulons pas aggraver la situation actuelle.

Mais avant de passer à l'action, quel est ce déclic qui fait que tout bascule et que, du jour au lendemain, certains optent pour un changement de vie radical ?

Qu'est-ce qui nous amène à cet instant précis et que ressentons-nous ? Comment y faisons-nous face ? Comment gérons-nous cet éveil ?

Femme politique, youtubeurs, comédiens, explorateur, journaliste…18 personnalités engagées, aux parcours et profils différents, répondent aux interrogations de Benjamin Carboni et lui relatent leur prise de conscience écologique, plus ou moins immédiate mais toujours impactante. Loin des ouvrages factuels, ce livre, porté par le regard et le parcours personnel d’un ancien comédien devenu militant, choisit de mettre en lumière les réactions singulières de chacun face à un problème qui nous concerne tous !


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 juillet 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782815316309
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0424€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Benjamin
Carboni
présente
Déclic écologique
Préfacé par AXEL LATTUADA de la websérie Et tout le monde s’en fout
Chers lecteurs,
Vous pourrez retrouver la plupart
des interviews en vidéo au moyen
des QR-codes proposés à la fin
des interventions concernées.
SOMMAIRE Préface d’Axel Lattuada Introduction Baptiste Lorber : l'impatience Ferdinand Richter : La force des arbres Vipulan Puvaneswaran : Le poing levé des jeunes Parenthèse : À quoi bon ? Audrey Pirault : Un message à transmettre Julien Wosnitza : Sauver les océans Julie Bernier : Faire de la fatalité une force Parenthèse : Légitimité Max Bird : Le « savoir » de demain Hélène de Vestele : Se former pour bien choisir Muriel Douru : La créativité engagée Parenthèse : Cleanwalk Jonathan Attias et Caroline Perez : Créer des lois pour vivre dans la nature Karima Delli : Une militante au Sénat Axel Lattuada : Des histoires « politiques » Parenthèse : Peur… Anthony Verlaine : Voyager pour sensibiliser Camille Étienne : De la nature à la nature Robert Elger : L’autonomie alimentaire, la liberté ! Parenthèse : Profiter des couchers de soleil Nicolas Meyrieux : Choisir l’humour pour vivre Linda Bedouet : Les racines Cyrielle Hariel : À cœur perdu Conclusion Remerciements Pour les suivre…
Points de repère Sommaire Introduction Autres crédits Bibliographie Dédicace Conclusion Commentaire Corps de texte
PRÉFACE

Prendre conscience de l’urgence écologique, c’est prendre conscience de sa place dans le monde. Pour prendre conscience de sa place, il faut apprendre à regarder autour de soi, ce qui implique de sortir du déni.
Le problème, c’est que quand on trouve la force d’enlever ses œillères, on se retrouve vite face à une déferlante de problèmes qui semblent insolubles : tout ça me dépasse, c’est bien trop gros. Comment puis-je oser m’imaginer capable de nettoyer les 150 millions de tonnes de plastique jetés dans les océans ? Comment stopper la destruction de l’Amazonie, qui a doublé en quelques semaines ? Comment arrêter le déclin exponentiel des espèces animales et végétales ?… Je ne suis rien face à tout ça.
Et en plus, si j’y réfléchis bien, ce n’est pas de ma faute. Après tout, moi, je n’ai jamais jeté de plastique à la mer, je n’ai jamais brûlé un arbre et encore moins tué un animal en voie de disparition. La faute. Cette bonne vieille culpabilité. Celle que nous cherchons à tout prix à refiler aux autres, à la société, aux dirigeants, aux entreprises…
Oui, il y a des fautifs, des coupables, des décideurs qui agissent avant tout pour défendre leur privilèges. Et il faut continuer à lutter pour qu’ils prennent leurs responsabilités. Mais nous le devons tous. Car à mon sens, la clé est là, dans le passage de la culpabilité à la responsabilité. Je ne suis pas coupable de ce papier jeté par terre, mais je suis responsable de ne pas le ramasser. Je ne suis pas coupable de la déforestation de l’Amazonie, mais je suis responsable de ce que je consomme. Je ne suis pas coupable de la maltraitance des femmes, mais je suis responsable de fermer ma gueule quand Michel fait des blagues sexistes à la machine à café. Je ne suis pas coupable pour les gens qui représentent mon groupe social, mon ethnie, mais je suis responsable de la relation que j’ai avec eux. Et, surtout, je ne peux pas changer l’autre.
La seule chose sur laquelle j’ai du pouvoir, c’est moi.
Mon seul levier d’action, c’est moi : mon comportement, mes actions, mes paroles, vis-à-vis de l’autre et vis-à-vis de moi-même.
Et en me changeant moi, je vais changer mon environnement, puisque j’en fais partie.
Mais l’important, ce ne sont pas mes actions, l’important c’est le lien qui existe entre elles et moi. Un jour, je me suis rendu compte qu’être végétarien, aujourd’hui, ça me rendait heureux, alors que j’étais un gros mangeur de viande. Mais pourquoi ? En devenant végétarien, je me suis privé de certains plaisirs, j’ai fait des concessions, j’ai volontairement créé un manque, alors pourquoi suis-je quand même heureux ? Tout simplement parce que je suis conscient du lien qui existe entre le fait d’être végétarien et la personne que j’ai envie d’être. Et donc, au lieu de poser mes yeux sur ce qui me manque, je regarde ce que j’y gagne, pour moi mais aussi pour mon environnement. Maintenant, être végétarien c’est ma voie à moi, et il est primordial de trouver sa propre voie et de ne pas uniquement appliquer les comportements qu’on nous impose, sans faire le lien avec soi.
Surtout, il faut sortir de la quête de la perfection qui ne mène qu’à une seule chose : la culpabilité. La phrase qui m’a le plus marqué ces derniers temps est : « Le monde n’a pas besoin, pour aller mieux, de quelques personnes qui font les choses parfaitement. Il a besoin que plein de gens les fasse, même si c’est imparfait. »
Axel Lattuada
Axel Lattuada, Fabrice de Boni et Marc de Boni sont scénaristes de la websérie
Et tout le monde s’en fout
, créée par Axel et Fabrice et diffusée depuis janvier 2017 sur YouTube.
Ayant pour objectif de vulgariser des questions de fond sur le développement personnel, la société et l’actualité, les capsules vidéo mettent en scène un homme qui partage ses réflexions avec humour et philosophie.
INTRODUCTION

Cet ouvrage est né d’une expérience personnelle, celle d’une prise de conscience.
Ce moment où, d’une seconde à l’autre, notre regard change sur ce qui nous entoure, sur tout ce qui vit autour de nous, au sein de cette belle planète Terre.
À travers ce livre, je souhaite raconter ce moment, cette seconde que l’on ne contrôle pas, qui fait qu’à la seconde d’après, nos yeux ont levé leur voile pour laisser place à une réalité éveillée.
Pour parler de prise de conscience, il faut avant tout parler de soi. Pour arriver à ce cheminement et mettre en place des changements dans notre quotidien, il faut d’abord et surtout apprendre à se connaître soi-même, apprendre à vouloir se découvrir… savoir qui nous sommes. Au fur et à mesure des parcours proposés sous forme de portraits, nous découvrirons que cette vision des choses est partagée par de nombreuses personnes engagées.
Je ne serais jamais arrivé à entreprendre tout ce que j’ai mis en place aujourd’hui, si je n’avais pas avant tout entrepris ce chemin personnel, la découverte de moi-même. Concrètement, je pense que c’est ce qui m’a amené à cet instant de prise de conscience environnementale.
Un éveil peut avoir lieu sur le plan tant personnel que collectif. Dans cet ouvrage, j’ai eu envie de parler de cette prise de conscience qui nous concerne tous, celle de la crise climatique, de la pollution de notre planète, de la disparition de la biodiversité…
J’aurais pu donner des chiffres, montrer des images accablantes, parler des espèces qui disparaissent ou du continent que nous avons réussi à créer par notre consommation effrénée de plastique… Mais tout cela n’a-t-il pas déjà été fait, montré, raconté ? Surtout, est-ce que cela a déjà changé quelque chose ?
Ce livre est l’expression d’une conviction. Celle qui me dit que ce qui peut nous permettre de changer vraiment, c’est de passer par nous, par chacun.

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