Economie de l environnement
306 pages
Français

Economie de l'environnement , livre ebook

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306 pages
Français

Description

L'érosion de la biodiversité est effrayante. La dégradation des forêts tropicales s'accélère jour après jour, entraînant la disparition de nombreux actifs naturels. D'autres écosystèmes, fortement riches en biodiversité, subissent le même sort, ce qui met en péril les bases de la vie sur terre. Cette forte dégradation de la biodiversité appelle tous les humains à adopter des comportements conservateurs. Ce livre décrypte les principales problématiques de l'économie de l'environnement.

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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2012
Nombre de lectures 131
EAN13 9782296492172
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ÉCONOMIE DE LENVIRONNEMENT
FEMMES ET SAVOIRS Collection dirigée par Alice Delphine TANGLa collection « Femmes et savoirs » intègre tous les ouvrages qui contiennent des savoirs diffusés par les femmes, des savoirs diffusés pour les femmes et des savoirs diffusés sur les femmes. Dans ces rubriques se retrouvent aussi bien les œuvres de fiction (roman, nouvelle, poésie, théâtre, épopée, conte, etc.) que les essais littéraires, philosophiques, ethnologiques, anthropologiques, sociologiques et mythologiques. La collection « Femmes et savoirs » est un espace scientifique dont le but est de donner une grande lisibilité des écrits réalisés par les femmes ou portant sur les femmes. Déjà parus Ben MAGE, Les marguerites. Poésie, 2012. Serge Cyrile NWAWEL,Reflets. Poésie, 2012. André Marie AWOUMOU MANGA,Le coupable. Pièce de théâtre en cinq actes, 2012. François A. NTSAMA,Partage. Poésie, 2012. Stéphane DE MÉGAHSHI, L’héritage des siècles. Le trône du pacte sacré. Théâtre, 2012. Antoine Didier MBANGO,Mabola, la fille des douleurs ou le parfum maudit, 2012. Laël LONBON,Les mues : entre us et usure. Poèmes, 2012. Olivier G. H. NGAH,Une épine dans le cœur. Roman, 2012. Olivier G. H. NGAH,Il y a un soir en 1973… Théâtre, 2012. Arie Serge EMOSSI de BEGNI,Tribulations. Nouvelles, 2012. Arie Serge EMOSSI de BEGNI,Ma plus belle lettre est pour vous. Roman épistolaire, 2012. Jean-Claude FOUTH,Femme émancipée, 2012. Paul Emmanuel BASSAMA OUM,Le retour à la vie du prisonnier, 2012. Marie-Rose ABOMO-MAURIN,L’écriture du politique dans le roman camerounais, 2012. A. FAHA TALENG et Paule S. NANFAH,L’hydre dans le verger. Poèmes, 2012. Marie Françoise ROSEL NGO BANEG,Méandres. Roman, 2011. Marie-Rose ABOMO-MAURIN et Alice Delphine TANG, L’A-Fricde Jacques Fame Ndongo et la rénovation de l’esthétique romanesque, 2011. Eustache OMGBA AHANDA,Soupirs de l’âme. Poésie, 2011. Jean-Paul ADA BEKOA,Misères publiques, Poésie, 2011. Sylvie Marie Berthe ONDOA NDO,La réécriture de l'histoire dans les romans de Romain Gary et d'André Malraux, 2010.
Fidoline Ngo Nonga ÉCONOMIE DE LENVIRONNEMENT
Outils de gestion économique de la biodiversité
Préface de Jacques Fame Ndongo Avant-propos de Claude Njomgang
© L’Harmattan, 2012 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-99058-6 EAN : 9782296990586
DÉDICACE
À Maman, Anne Marie Céline Ngo BILLONG, Épouse Nonga Tu m’as donné tellement d’amour maman, que je ne sais comment te le rendre. Ce modeste témoignage pour que ceux qui t’ont connue, jamais ne t’oublient.
REMERCIEMENTS
L’auteure tient à remercier le Professeur Jacques FAME NDONGO Ministre de l’Enseignement Supérieur et Chancelier des ordres académiques et le Professeur Claude NJOMGANG économiste des ressources naturelles, qui ont relu ce texte et apporté de judicieuses critiques et de précieuses suggestions. Outre ces deux lecteurs de marque, d’autres personnes ont été sollicitées pour la relecture et les apports divers. Que tous soient ici remerciés. L’auteure remercie particulièrement la doctorante Marie NGO NONGA, épouse NLOM, pour la compilation des documents juridiques.
Photo n° 1 : Biodiversité support et source des agricultures durables, champs de Maïs à Nanga Eboko Cameroun. Source : Auteure.
PRÉFACE
Comment gérer rationnellement la problématique récurrente et complexe de la conservation de la biodiversité ? La question à laquelle Madame le Docteur Fidoline Ngo Nonga répond, à l’aune de sa compétence avérée de spécialiste de l’économie de l’environnement, mérite, à plus d’un titre non seulement d’être posée, mais aussi d’inférer un faisceau de solutions scientifiques (économie, histoire, sociologie, géographie, philosophie, sciences exactes, etc.) à la fois exhaustives et durables.
À l’alpha du processus de résolution de cette équation à plusieurs inconnues, force est de reconnaître que l’Humanité est passée en l’espace de quelques millénaires, de l’âge de la chasse, de la cueillette et de la pêche à celui de l’économie numérique dominée non plus par la force physique, mais par l’intelligence artificielle.
Au cours de la première période, l’Homme bénéficiait à suffisance, des bienfaits de la luxuriante nature, lors même que les temps présents sont caractérisés par la dégradation de la biodiversité, avec des effets dévastateurs sur le climat, sur la flore, sur la faune et sur les conditions de vie des habitants de la terre.
S’il peut paraître absurde de prôner un retour à l’âge de la cueillette, il semble tout aussi irresponsable de ne guère accorder une attention soutenue à l’aggravation du phénomène de la détérioration de l’environnement à travers le monde.
De toute évidence, le rythme inquiétant de la dégradation de l’environnement en général et de la biodiversité en particulier interpelle tous les habitants de la planète. Avec cette dégénérescence, la biodiversité devient de plus en plus rare dans toutes ses composantes, ce qui diminue les offres en biens et services sollicités par les hommes. Or, l’augmentation de la population induit un accroissement de la demande. Il se crée alors un déséquilibre entre l’offre et la demande. Les hausses de prix spectaculaires enregistrées dans le monde depuis 2007, seraient la conséquence immédiate de l’appauvrissement de la biodiversité. Le message du renchérissement du coût de la vie indique qu’avec la perte de la biodiversité, la lutte pour disposer les ressources naturelles idoines va s’aggraver dans le temps. Beaucoup de demandes risquant ne pas être satisfaites. Particulièrement, les pauvres qui disposent de faibles
opportunités de substitution de leurs demandes, risquent de voir la satisfaction de leurs besoins se réduire. En effet, le lien désormais établi entre la pauvreté et la perte des écosystèmes et de la biodiversité, conduit à penser que les bénéficiaires immédiats de la majeure partie des services rendus par les écosystèmes et la biodiversité, sont principalement les pauvres.
Malheureusement, une grande partie de la population reste insensible à la dégradation de la biodiversité. Ce qui peut résulter du fait que certaines pertes ou disparitions des ressources n’apparaissent que sur le long voire le très long terme et que les détériorations observées sur des stocks de ressources renouvelables sont très faiblement perçues.
Sur le plan scientifique, si des avancées considérables ont été constatées, beaucoup d’outils d’aide à la décision de gestion sont conçus dans des cadres d’informations imparfaites. L’imperfection vient d’abord des difficultés réelles rencontrées dans la définition de la notion même de « biodiversité », dans sa différenciation avec ses composantes, dans sa quantification et dans les prévisions de ses évolutions dans le temps, dans l’inventaire de tous les services qu’elle rend à l’Humanité et dans la possibilité de se donner des outils adéquats pour sa gestion. S’agissant de cette gestion justement, les difficultés naissent en outre des nombreuses controverses autour de la capacité des outils économiques à favoriser la décision de gestion concernant la biodiversité.
Enfin, les difficultés naissent de la limitation des moyens financiers mis à la disposition des scientifiques pour inventorier, quantifier et évaluer la biodiversité. En Afrique particulièrement, les moyens alloués aux chercheurs par les gouvernements restent insuffisants.
Malgré ces difficultés et même si certains experts estiment que les pertes annuelles de la biodiversité ne représentent qu’un faible pourcentage du PIB, l’argument en faveur de la réduction de la dégradation de la biodiversité gagne un poids considérable.
Pour enrayer l’érosion de la biodiversité, la communauté internationale réunie lors de la Conférence de Johannesburg de 2002 a formulé un objectif fort, à savoir, « parvenir en 2010 à une réduction significative du rythme actuel d’appauvrissement de la biodiversité aux niveaux mondial, régional et national à titre de contribution à l’atténuation de la pauvreté et au profit de toutes les formes de vie sur Terre ».
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