La couche d ozone et le changement climatique : l histoire d une aventure planétaire
277 pages
Français

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La couche d'ozone et le changement climatique : l'histoire d'une aventure planétaire , livre ebook

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Français

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Description

La situation du climat et la dégradation toujours croissante de la couche d'ozone inquiètent et donnent à s'interroger sur la vie sur terre dans les années à venir. L'auteur de cet ouvrage, à travers une adéquate interaction entre le réel et l'imaginaire, pose le diagnostic des causes profondes de ces fléaux, en dénonce les auteurs et propose des solutions devant nous conduire à une autre forme de vie "le néo modernisme".

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2010
Nombre de lectures 317
EAN13 9782296703322
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La couche d’ozone et le changement climatique :
l’histoire d’une aventure planétaire
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-12393-9
EAN : 9782296123939

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Samuel Ngounou


La couche d’ozone et
le changement climatique :
l’histoire d’une aventure planétaire


Essai


Préface de Jean Marie Pelt


L’Harmattan
Avec la collaboration de :

Rodrigue de Paul Kepgang
Université de Yaoundé I

Ferdinand Onana Ngah
Université de Yaoundé I

Hugues Bagneki
Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC)

Eric Lambert Ndjeukwé
Doctorant en histoire (Université de Yaoundé I)
Dédicace
Je dédie ce travail

- Au Dr Matthieu Kamwa, représentant de l’OMS en République Démocratique du Congo (RDC).

- A toutes les victimes du changement climatique à travers le monde, en l’occurrence celles des îles Fidji, du tsunami et autres catastrophes naturelles.

- A toute la communauté albinos du monde entier, principale victime des conséquences de la destruction de la couche d’ozone. A vous mes frères, courage.

- A tous les chercheurs, climatologues ou écologues ainsi que les organismes et associations œuvrant pour la préservation de l’environnement.
Remerciements
Je remercie sincèrement les personnes ici nommées et tous ceux dont les noms n’ont pas pu figurer sur cette liste, pour leurs déterminantes contributions.
- Monsieur Jean Marie Pelt, président de l’Institut européen d’écologie, Professeur émérite à l’Université de Metz, pour la relecture de ce travail et la préface, ses conseils et ses encouragements particuliers.
- Monsieur Jacovinci, pour ses conseils scientifiques et sa disponibilité.
- Monsieur Jean Fabre, responsable du PNUD en Afrique, pour sa lettre d’encouragement.
- Madame Nadia Bechraoui, analyste des programmes d’environnement du PNUD à Tunis, pour son suivi et ses encouragements.
- Monsieur Sylvain Gonard, réalisateur français des courts métrages, pour sa suggestion de réaliser ce document en plusieurs séries télévisées.
- Monsieur Djibril Diouf Seydina de Clermont France, pour son inconditionnel soutien.
- Mes parents Paul et Pauline Pangang qui ne cessent de m’encourager dans mes divers travaux.
- Mon épouse Anne Ngounou née Nguozong Tendong, et mes enfants (Hoggy Carrel, Roell Coole Whytt et Cregg Seydina) pour leur soutien sans relâche.
- Monsieur et Madame Boumard Thierry du Jalais à Angers pour leurs encouragements.
- Docteur Nzelo du PNUD Cameroun pour son soutien et son implication.
- Docteur Xavier Garde Diplomate français pour son apport.
- M. et Mme Angelo Belli, Helena et Emma de Rome en Italien, pour leur soutien.
- Tous les amis, frères, sœurs et collègues pour leur soutien constant.
J’ai pensé, j’ai ordonné, le monde a pris naissance, chaque chose est restée à sa place pendant des milliers d’années…
J’ai prié, j’ai eu la grâce de transformer et en 50 ans seulement de puissance, j’ai tout transformé et 5 ans plus tard, j’ai tout perdu même ma dignité, mais j’ai gagné ma transformation qui va s’envoler ou s’enterrer ou se détériorer sans plus moi.
Mais qu’ai-je donc fais alors ?
Samuel Ngounou
PREFACE
Conviés à la lecture de l’ouvrage de Samuel Ngounou, nous sommes invités à suivre le professeur Hooggy et Roell son assistant dans d’extraordinaires aventures. Ils sont les témoins d’événements merveilleux, dans le sens que l’on donnait autrefois à ce terme, c’est-à-dire quasi supranaturels, au cours de leurs longs périples en Australie et en Afrique notamment. Mais en contrepoint de ces aventures romanesques, l’auteur initie son lecteur aux grands problèmes écologiques qui menacent la planète : la destruction de la couche d’ozone, le réchauffement climatique dus aux émissions de gaz carbonique dans l’atmosphère, la déforestation etc. Il s’agit donc d’une œuvre pédagogique témoignant d’un important travail de documentation et d’érudition même s’il demeure parfois quelques approximations qui cependant n’affaiblissent en rien la valeur du texte. Je souhaite à ce livre et à son auteur tout le succès qu’ils méritent.

Jean-Marie PELT
Président de l’Institut Européen d’Ecologie
Professeur Emérite de l’Université de Metz
Prélude
Il n’est plus aujourd’hui de question à se poser sur l’avenir et le devenir du monde vieux de milliards d’années, sur son nouveau costume que nous lui avons imposé en cinquante ans.
En effet, la situation est grave et urgente ; car le monde est actuellement à une phase de transition climatique critique. Le réchauffement global est devenu visible, estimable et perceptible, malheureusement dans le mauvais sens ; car les indicateurs sont attristants. C’est un mal qui tue déjà non seulement comme le Tsunami, les inondations, les coulées de boue, les effondrements et les incendies, mais aussi comme les assèchements des poches phréatiques, l’aridité des sols agricoles et les chutes des grêlons à tout détruire. Mais en plus, il fait de nombreuses victimes par la canicule des plus vulnérables.
Quoique les responsabilités aient été disproportionnées, nous-mêmes sommes tous à l’origine du grand mal qui fait peur. La disproportionalité des responsabilités réside tout d’abord dans une ignorance générale de nos actes et dans les habitudes de manipulation et de transformation des matérialités de l’environnement, tout ceci à la quête d’un bien-être, d’une survie ou d’un confort ; bref, de la mode ou plus clairement du modernisme. Pourtant, très vite, dès 1924, les pays puissants commencent déjà à être au courant du mal. Mais les dirigeants restent aveuglés et assourdis par la course au développement, ce qui devrait faire d’eux non seulement des puissants, mais aussi des hommes de renommée comme Hitler, Nixon, Brejnev, Pompidou ou de Gaulle… La preuve c’est que même jusqu’au jour d’aujourd’hui où nous sommes côtoyés par ce mal, il y en a qui s’obstinent et persévèrent dans le pillage de la clémente nature, posant ainsi des actes qui sont, grâce à l’évolution et à l’information, devenus prémédités et condamnés par la justice de l’homme (…).
Comme l’ont déjà fait certains dirigeants de la planète, mettons-nous tous ensemble et décidons, mais de façon objective, pour que le monde se libère. Sinon, nous tous, porte-flambeau du monde actuel, serons responsables de la mort d’une planète dans moins d’une cinquantaine d’années, pour n’avoir pas su décider à temps d’adopter la nouvelle vie ou le « Néo modernisme ». Oui, nous aurons joué à l’hypocrisie avec nos fils qui, sans doute, seraient encore en vie (lorsque nous serions déjà partis) et témoins des moments tristes que nous leur aurons réservés par notre égoïsme. Nous leur aurions menti en leur affirmant que « nous les aimions ».
Sans doute, ce n’est pas aussi totalement de notre faute, mais sûrement alors de celle de nos différents conseillers en matière d’environnement. Et là alors, tant pis pour nous tous !
Les experts se donnent, les uns 50 ans, les autres 25 ans, pour voir ce monde suffoquer sous le poids de nos efforts dans le but d’atteindre un summum de développement qui ne sera devenu qu’éphémère et surtout utopique ; car le monde avance, les hommes naissent et les goûts s’affûtent crescendo. C’est donc pour cela que je me situe entre 5 et 10 ans seulement pour commencer à voir les fruits divers de nos efforts en transformations s’estomper sous le déferlement d’une nature abusée, outragée et en révolte.
Les énergies fossiles ont une très énorme part de responsabilité dans ce tumulte environnemental. Cependant, chaque fois que l’on semble grimper leur prix, c’est là où l’on commence à fouiller les dessous des cantines pour trouver les traces des énergies propres et, une fois la petite crise passée, que l’on a vite fait de l’oublier, laissant ici se développer la dégradation de notre biotope.

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