L Alimentation des plantes, leur nourriture
34 pages
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L'Alimentation des plantes, leur nourriture , livre ebook

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Description

Alors que le botaniste observe entre les végétaux des différences nombreuses, le chimiste, se plaçant à un point de vue différent, constate entre eux la plus grande ressemblance. L’analyse chimique montre que toute matière végétale, quelle que soit sa forme, qu’il s’agisse d’un arbre ou d’un brin d’herbe, est toujours constituée des mêmes éléments : les différences résident seulement dans l’arrangement de ces éléments dans leur plus ou moins d’importance quantitative.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

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EAN13 9782346063703
Langue Français

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Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
Eugène Roux
L'Alimentation des plantes, leur nourriture
AVANT-PROPOS
I
Comment les milliers de kilos de matière végétale : tiges, feuilles, graines ; que le cultivateur récolte tous les ans sur son champ, alors qu’il n’y avait semé que quelques kilos de grains peuvent-ils se former ?
L’illustre Lavoisier a formulé le principe célèbre, duquel date l’orientation nouvelle et si féconde des sciences physiques et naturelles : « Rien ne se perd, rien ne se crée. »
Ces milliers de kilogs de matière végétale viennent de l’air, de l’eau, du sol, du milieu dans lequel les plantes ont vécu. Elles s’y sont nourries, elles y ont puisé, absorbé et assimilé les matériaux dont elles ont constitué les tissus de leurs organes.
Car les plantes se nourrissent comme se nourrissent les animaux.
Ne pouvant se mouvoir, se déplacer en quête de nourriture, la plante élève dans l’air une multitude de rameaux couverts de feuilles et plonge, dans le sol, d’innombrables racines, qui vont en tous sens, et souvent fort loin, attaquer au moyen des sucs acides qu’elles contiennent, les roches les plus compactes, pour en extraire les matériaux nécessaires à leur nutrition.
Les feuilles et les racines sont les organes par lesquels se nourrit la plante.
II
L’œuf contient des aliments, sorte de provision de nourriture donnée par la mère, en quantité suffisante pour nourrir le jeune et l’amener au point où, suffisamment armé, il brise sa coquille et prend la clef des champs.
De même, dans la vie végétale, le germe qui doit donner naissance à un nouveau sujet se trouve enfermé, lui aussi, dans une graine, sorte d’œuf, où la plante mère a accumulé les aliments de prévoyance, qui vont servir à nourrir la plante pendant son premier âge.
Un peu de chaleur, que la mère fournit, (que la lampe d’une couveuse peut produire aussi) : c’est le signal de la vie, le germe se développe et le poulet éclôt, abandonnant son œuf dont il ne reste que la coquille.
Un peu d’eau, une température moyenne, et la graine, dans laquelle l’embyron sommeille, germe aussitôt : les racines apparaissent, la tige s’élance et croît, de petites feuilles se montrent, pendant que les matériaux de la graine s’épuisent et disparaissent peu à peu..
Un peu d’eau a suffi. — On peut faire germer des grailles dans du papier buvard humide, sur de l’ouate, et sur du verre pilé mouillés.
Mais lorsque la graine est vidée, la provision d’aliments épuisée, la jeune plante n’a plus qu’à compter sur elle-même : elle fait ses débuts dans la vie. Sa vigueur, son développement dépendront de la nature et de la quantité des aliments qu’elle pourra se procurer et s’assimiler.
Quels sont ces aliments ? sous quel état les absorbe-t-elle ? comment se les procure-t-elle ?
C’est ce que nous voulons exposer.
CHAPITRE PREMIER
COMPOSITION DES VÉGÉTAUX
Alors que le botaniste observe entre les végétaux des différences nombreuses, le chimiste, se plaçant à un point de vue différent, constate entre eux la plus grande ressemblance. L’analyse chimique montre que toute matière végétale, quelle que soit sa forme, qu’il s’agisse d’un arbre ou d’un brin d’herbe, est toujours constituée des mêmes éléments : les différences résident seulement dans l’arrangement de ces éléments dans leur plus ou moins d’importance quantitative.
Ces éléments sont les matériaux dont le monde végétal est construit.
On peut les classer en deux groupes.
Les uns sont volatils. Ils disparaissent lorsqu’on brûle la plante.
Ce sont le carbone, l’hydrogène, l’oxygène, l’azote.
Ils représentent au moins 95 0/0 du poids de la plante, et constituent la matière organique dont la composition, est presque identique chez tous les végétaux.
Elle est à peu près la suivante :
Carbone 50 % Hydrogène 4 à 6 % Oxygène 40 à 45 % Azote 0,2 à 6 %
D’ailleurs les chiffres suivants, qui représentent la composition de la matière organique d’un trèfle et d’un chêne, en sont un exemple :
Trèfle 1 Chêne 2 Carbone 51,3 50,6 Hydrogène 5,4 6,0 Oxygène 41,1 42,0

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