LE NOUVEAU REALISME SCIENTIFIQUE
270 pages
Français

LE NOUVEAU REALISME SCIENTIFIQUE , livre ebook

-

270 pages
Français

Description

Essai d'interprétation réaliste de la Mécanique Quantique, le nouveau réalisme scientifique professé par ce livre est un réalisme ouvert, conforme aux potentialités du réel. Ce réalisme dépasse l'étroitesse du réalisme intuitif, ainsi que la naïveté du positivisme. Prendre aujourd'hui parti en faveur du réalisme scientifique, c'est prendre parti en faveur d'une conception du monde rationnel, fondé sur les acquis des sciences.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 1997
Nombre de lectures 95
EAN13 9782296350182
Langue Français
Poids de l'ouvrage 9 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Eftichios BITSAKIS
LE NOUVEAU RÉALISME
SCIENTIFIQUE
RechercheL{j Philosophiques en
Microphysique
Préface de Jean-Claude Peeker
L'Harmattan L'Harmattan Ine
55, rue Saint-Jacques5-7, rue de l'École-Polytechnique
75005 Paris -FRANCE Montréal (Qc) - CANADA H2Y lK9Collection L'Ouverture Philosophique
dirigée par Bruno Péquignot
Une collection d'ouvrages qui se propose d'accueillir des travaux
originaux sans exclusive d'écoles ou de thématiques.
TIs'agit de favoriser la confrontation de recherches et des réflexions
qu'elles soient le fait de philosophes "professionnels" ou non. On n'y
confondra donc pas la philosophie avec une discipline académique; elle est
réputée être le fait de tous ceux qu'habite la passion de penser, qu'ils
soient professeurs de philosophie, spécialistes des sciences humaines,
sociales ou naturelles, ou ... polisseurs de verres de lunettes
astronomiques.
Dernières parutions
François NOUDELMANN, Sartre: l'incarnation imaginaire, 1996.
Jacques SCHLANGER, Un art, des idées, 1996.
Ami BOUGANIM, La rime et le rite. Essai sur le prêche
philosophique, 1996. .
Denis COLLIN, La théorie de la connaissance chez Marx, 1996.
Frédéric GUERRIN, Pierre MONTEBELLO, L'art, une théologie
moderne, 1997.
Régine PIETRA, Lesfemmes philosophes de l'Antiquité gréco-romaine,
1997.
Françoise D'EAUBONNE, Féminin et philosophie (une allergie
historique), 1997.
Michel LEFEUVRE, Les échelons de l'être. De la molécule à l'esprit,
1997.
Muhammad GHAZZÂLI, De la perfection, 1997.
Francis IMBERT, Contradiction et altération chez J.-J. Rousseau, 1997.
Jacques GLEYSE, L'instrumentalisation du corps. Une archéologie de
la rationalisation instrumentale du corps, de l'Âge classique à l'époque
hypermoderne, 1997.
Ephrem-Isa YOUSIF, Les philosophes et traducteurs syriaques, 1997.
Collectif, publié avec le concour de l'Université de Paris X, Objet des
sciences sociales et normes de scientificité, 1997.
Véronique FABBRI et Jean-Louis VIEILLARD-BARON (sous la
direction de), L'Esthétique de Hegel, 1997.
@ L'Harmattan, 1997
ISBN: 2-7384-5903-XSOMMAIRE
Introduction
1 . SUR LE CONCEPT D'OBJET PHYSIQUE
1.1. Le concept d'objectivité
1.2. Identité et changement
1.3. L'objet et le sujet
1.4. Totalité et différentiation
1.5. Potentialité et réalité
1.6. Interaction et détermination
1.7. Remarquesfinales ,
2 . INTERACTION ET THEORIES PHYSIQUES
2. 1. Les précurseurs
2.2. De la catégorie philosophique au concept physique
2.3. L'interaction à vitesse finie et l'univers mécaniste
2.4. Les interactions à vitesse finie et l'univers relativiste
2.5. La quantification des interactions
2.6. L'interaction matérialisée
2.7. Sur l'unité du monde physique
3. ~TOME: DE L'INTUITION PHILOSOPHIQUE
A LA CHROMODYNAMIQUE QUANTIQUE
3.1. De l'intuition philosophique au concept physique
3.2. Grandeur et limites de la conception démocritéenne
3.3. De Dalton à la chromodynamique quantique
3.4. De l'atome de Démocrite aux fantômes d'Einstein
3.5. Conclusion: ou Platon?
4. POTENTIALITÉ ET RÉALITÉ EN
MICROPHYSIQUE
4.1. La conception aristotélicienl!e
4.2. Potentialité et réalité pour l'Ecole de Copenhague
4.3. Interaction et transformation
4.4. Transformation et conservation
4.5. des particules quantiques
4.6. Structure et potentialité
4.7. Potentialité et conditions
4.8. Remarques finales ,
LES VARIABLES CACHEESs.
5.1. La question des variables cachées
5.2. Séparabilité et corrélation
5.3. Complémentarit~, déterminisme et variables cachées
5.4. L'opposition à l'Ecole de Copenhague
5.5. Le théorème de von Neumann
5.6. Le point de vue logique
5.7. Critique des démonstrations précédentes
5.8. Les théories à variables cachées
5.9. Les inégalités de Bell
5.10. Remarques finales6. LOCALITÉ ET CAUSALITÉ EN
MICROPHYSIQUE
6.1. Le paradoxe EPR
6.2. ~e caractère restreint du critère EPR de réalité physique
6.3. Etats potentiels et états réels en Mécanique Quantique
6.4. Deux généralisations du critère EPR de réalité physique
6.5. Les inégalités de Bell
6.6. Causalité et Localité: la tour de Babel
6.7. La violation des inégalités de Bell était-elle inévitable?
6.8. Sur le statut de la sép,,!abilité et de la non-séparabilité
7 . LE NOUVEAU REALISME SCIENTIFIQUE
7.1. Le réalisme est-il périmé?
7.2. Le intuitif et le réalisme passif
7.3. La notion d'objectivité dynamique
7.4. L'École de Copenhague devant les difficultés d'interprétation
de la Mécanique Quantique
7.5. Les paradoxes de la Mécanique Quantique
7.6. Le sens physique du principe de superposition
7.7. Les probabilités en Classique et Quantique
7.8. Les inégalités de Heisenberg
7.9. Les corpuscules et les ondes
7.10. Dépasser le positivisme et le réalisme naïf
8. SUR LE STATUT DES LOIS PHYSIQUES
8.1. Le concept de loi physique
8.2. L'objectivité relativiste
8.3. Les lois statistiques classiques
8.4. Le déterminisme statistique quantique
Hasard, contingence et nécessité8.5.Préface
Jean-Claude PECKER
(Professeur honoraire au Collège de France
Membre de l'Académie des Sciences)
La physique moderne:
Un siècle de va-et-vient entre des philosophies rivales
A la fin du XIXème, la physique était, pensait-on parfois,
finie, terminée. Un arbre bien taillé, qu'il suffisait d'émonder
un peu. Le comportement des milieux accessibles aux sens,
des milieux ordinaires pourrait-on dire, était connu. Le
comportement même des astres relevait de la compréhension
claire des mécanismes qui les commandaient...
Restait à découvrir, puis à connaître, puis à comprendre,
la structure profonde de la matière... Et celle de l'Univers. Si
quelques contradictions apparaissaient (à propos de
l'existence d'un éther, support des ondes lumineuses), la
physique semblait en voie d'aboutir à un ensemble très
cohérent. Einstein construisait d'ailleurs, dans les premières
années de notre siècle, l'édifice qui embrassait toutes les lois
connues de la physique, et qui levait les quelques
contradictions encore émergentes, la Relativité.
La matière apparaissait comme faite d' «atomes»,
insécables par étymologie, et nécessaires à la compréhension
simple de l'édifice de la chimie, table de Mendéléev, loi des
combinaisons et des réactions chimiques, etc... Il existait aussi
des «particules élémentaires», comme l'électron, dont la
découverte expérimentale remonte au XIXème siècle (dès
l'étude des rayons cathodiques),- Plücker, en 1858, puis
Crookes, Perrin en 1895, qui découvre aussi les ions positifs
porteurs de protons, et enfin les expériences fameuses de
7Millikan au début de notre siècle. Mais des doutes
subsistaient pourtant quant à la réalité de ces phénomènes
minuscules, qui échappaient à l'évidence, et qui différaient
par là des objets de la physique usuelle. Berthelot doutait
même (malgré la quantité et la simplicité des évidences
indirectes...) de la réalité des atomes; et le photon, doué à la
fois de propriétés corpusculaires (effet photo-électrique) et
de propriétés ondulatoires (interférences), restait un objet
bien étrange.
C'est surtout la découverte de la radioactivité
(impliquant une structure interne des noyaux atomiques, et
l'existence de plusieurs particules élémentaires
subatomiques), qui a sans aucun doute précipité les choses.
Toujours est-il que le siècle qui s'achève, le nôtre, a vu se
développer une grande querelle autour de la nature même du
minuscule, du «minime», comme le dit si joliment Eftichios
Bitsakis.
Deux aspects essentiels à cette querelle portent sur la
nature même de la «matière» : la dualité (une double nature, -
à expliciter!) devenue évidente entre une particule et l'onde -
la «lumière» - associée à cette particule (selon Louis de
Broglie), d'une part. Et d'autre part, l'importance des
«interactions» intervenant à l

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