Aidants, liens familiaux et maladie d Alzheimer
360 pages
Français

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Aidants, liens familiaux et maladie d'Alzheimer , livre ebook

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Description

L'aidant familial incarne un nouvel acteur de santé, incontournable dans le maintien à domicile de son proche malade Alzheimer. Pourtant les enjeux psychiques de la relation d'aide restent mal connus. Comment les familles vivent-elles l'évolution de la maladie d'Alzheimer de leur proche, qui bouleverse leurs relations antérieures ? Quelles sont les incidences des pertes sur les liens du couple et de la fratrie ? Et pourquoi les aidants restent-ils réticents à demander de l'aide face à la dépendance ? En s'appuyant sur le vécu des familles accompagnant un proche malade Alzheimer, cet ouvrage analyse les facteurs affectifs en jeu dans la relation d'aide.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 août 2016
Nombre de lectures 14
EAN13 9782140015502
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Géraldine PierronRobinet
Aidants, liens familiaux et maladie d’Alzheimer
Clinique et psychopathologie de la relation d’aide
Préface de Pierre Charazac
AIDANTS, LIENS FAMILIAUX ET MALADIE D'ALZHEIMER
© L’HARMATTAN, 2016 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris www.harmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-09097-9 EAN : 9782343090979
Géraldine PIERRON-ROBINETAIDANTS, LIENS FAMILIAUX ET MALADIE D'ALZHEIMER CLINIQUE ET PSYCHOPATHOLOGIE DE LA RELATION D'AIDE Préface de Pierre Charazac
SommAiRe
remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9
introduction
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15
PRemièRe PARtie
abordconceptueldesenjeuxpsychiquesdelarelationdaide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Deuxième PARtie AnAlySe théoRiCo-Clinique DeS enjeux PSyChiqueS De lA RelAtion D’AiDe
chapitrepremier:lesprincipalesréactionsdéfensivesdelaidantfaceàlapparitiondelamaladiedalzheimer. . . 101
chapitredeux:leconflitpsychiquedelaidant: sesmodalités,sonobjetetsesmanifestationsdanslarelationdaide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .149
chapitretrois:lesfamillesfaceàlannoncediagnostiquedemaladiedalzheimer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213
chapitrequatre:larelationdaideauquotidienpourlaidantfamilial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
chapitrecinq:relationdaideetliensdattachement . . . .291
conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331
bibliogr aphie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335
tabledesmatières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347
6
RemeRCiementS
Je remercie mes directeurs de thèse, Mme Bonnet, Maître de Conférences à l’Université de Franche-Comté, et M.Mariage, Professeur à l’Université de Franche-Comté et Directeur de l’UFR SLHS, pour m’avoir accompagné et guidé dans ce travail. Je remercie les rapporteurs de ma thèse, Mme Vinay, Professeur à l’Université d’Angers, et M.Rosenblum, Professeur à l’Univer-sité de Paris VII, ainsi que M.Charazac, médecin psychiatre et psychanalyste à Lyon, pour leur analyse de ce travail et leurs éclairages respectifs, qui m’ont ouvert de nouvelles perpectives de recherche.
Je remercie l’ensemble des aidants familiaux, pour leur participation à cette recherche, qui n’aurait pas pu voir le jour sans eux, et pour la sincérité de leurs témoignages.
Je remercie les professionnels et partenaires de soins, qui m’ont aidé à rencontrer ces familles. Ma gratitude va en particulier au Dr Michel, chef de service au Centre pour personnes âgées de Colmar. Je remercie Dr Baeumlé, Dr Lejeune, et Dr Dudnic, médecins gériatres au Centre Hospitalier de Rouffach, Dr Guyon, médecin généraliste à Muhlbach, ainsi que Mme Wabartha et Mme Rosiak de l’Équipe Spécialisée Alzheimer de Cernay.
Je remercie la direction du Centre Hospitalier de Rouffach, et Dr Oberlin, chef du pôle Lauch-Thur-Doller, qui m’ont permis de réaliser une partie de cette recherche, dans le cadre de mes missions en psychiatrie de l’âge avancé.
Je remercie Marc Puyraveau, statisticien au Centre de Méthodologie Clinique du CHU de Besançon, pour sa disponibilité et son aide.
Un grand merci à Mme Decor et à Mme Claudel, documentalistes au Centre Hospitalier de Rouffach, pour leur aide précieuse aux recherches bibliographiques pour cette thèse.
Je remercie mon mari, qui m’a soutenu dans ce projet, et mes enfants, pour leur patience.
8
PRéFACe
Alors que les termes d’aide et d’aidant se sont imposés depuis une ving-taine d’années dans le vocabulaire gériatrique, il demeure plus facile de les utiliser que de les penser. Or le fait que nous comprenions encore mal ce qui rapproche et ce qui distingue l’aide du soin, l’épuisement de l’aidant et la souffrance des soignants, la prise en charge de la dépendance par le couple, le groupe familial et l’institution gériatrique, ne concerne pas seule-ment chacune de celles-ci mais affecte aussi leurs interactions permanentes. Dépassant les approches purement descriptives dont la relation d’aide a fait jusqu’ici l’objet, la recherche clinique et la réexion théorique de Géraldine Pierron l’abordent ici dans sa dimension psychique, en sachant utiliser les concepts de la psychanalyse sans méconnaître la complexité de son sujet.
Cette démarche lui permet d’établir entre la culpabilité, le rapport à la perte et le recours aux aides extérieures chez l’aidant conjoint et l’aidant descendant des comparaisons qui en renouvellent ces questions. G. Pierron analyse la culpabilité des aidants en distinguant celle qui se rapporte à des manques conscients, réels ou supposés, et les auto-reproches souvent ambi-valents qui trahissent un fantasme inconscient d’omnipotence et de contrôle s’appuyant sur le déni. Deux grands axes se dégagent de sa recherche, sur lesquels se rangent respectivement les aidants conjoints et descendants : une culpabilité liée à la perte, avec chez les descendants un sentiment de dette et de devoir ainsi qu’une plus grande facilité à conjuguer leur désir de réparation avec l’intervention d’une aide extérieure. Et chez les conjoints une culpabilité, voire une honte, tournées davantage vers l’idéal, l’héroïsme et l’omnipotence, les conduisant au refus des aides venant de l’extérieur. Le conjoint aidant est ainsi engagé dans une véritable impasse narcissique : plus
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