Aurea Sapientia
535 pages
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Description

Saint François d’Assise écrivait à la fin de sa vie : « Frères, commençons car nous n’avons encore rien fait jusqu’ici ». Grande vérité ! Sublime et simple vérité ! Car la connaissance et la vérité sont comme les tonneaux des Danaïdes : elles laissent passer tous nos concepts. Toutefois, tout est possible au penseur qui aime unifier les choses ou qui aime se donner à la pensée interrogative.
Dieu, l’être, la foi, l’humain, la recherche de la vérité, la sagesse, la vie spirituelle, sont parmi mes thèmes favoris. Et remarquez bien que ces thèmes reviennent souvent dans les textes.
A tous les niveaux, le monde spirituel nous recherche et nous rejoint. Il est à remarquer également que le monde spirituel et le monde surnaturel sont comme deux frères jumeaux. Le rationalisme moderne supprime le surnaturel et nie la mystique. Le monde surnaturel est celui qui nous plonge au sein des lumières spirituelles et des réalités métaphysiques. La mystique vraie est l’expérience de Dieu au quotidien. Il n’y a donc pas ici de séparation radicale entre l’humain et le divin ; le divin et l’humain sont même étroitement imbriqués l’un dans l’autre.
Et n’oublions pas ces mots fabuleux de Pascal : « L’homme passe l’homme ». L’homme dépasse l’homme non par quelque mouvement dialectique, culturel ou idéologique se déployant dans le temps, mais dans la mesure où il y a en l’humain une Présence qui le distingue des choses.

Informations

Publié par
Date de parution 24 septembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312069104
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Aurea Sapientia
Paul-Emmanuel Stradda
Aurea Sapientia
Le baiser de la Sagesse humaine et de la Sapience éternelle
Recueil de textes philosophiques, poétiques, spirituels et religieux
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Illustration : Angel. Basilique Notre-Dame de Fourvière, Lyon. France.
© Les Éditions du Net, 2019
ISBN : 978-2-312-06910-4
« Connaitre, c’est entrer au cœur sacré des choses. La libre Vérité s’y tient, mais elle est close. À nos yeux prisonniers des formes du dehors ».

La Descente de la Mer. Cf. Mystique de la Terre. Ma Genèse. Victor Poucel, p. 282. Éditions Xavier Mappus, 1942.
Introduction générale
Ce livre est le résultat de plusieurs années de publications sur Facebook. En y rassemblant les meilleures publications et autres inédits, c’est toute la quintessence d’une pensée qui y transparait.
Dieu, l’être, la foi, l’humain, la recherche de la vérité, la sagesse, la vie spirituelle, sont parmi mes thèmes favoris. Et remarquez bien que ces thèmes reviennent souvent dans les textes. Aussi, tenter une synthèse de la philosophie, de la métaphysique et de la spiritualité, de l’humain et du sacré, n’est pas chose aisée. D’autant plus que les synthèses sont toujours partielles. Enfin, « qui n’ose pas, ne fait pas », aimait dire Patrick Louis Richard , Directeur Relation Client , France , Toulouse , 1958 (citation d’un internaute).
Saint François d’Assise écrivait à la fin de sa vie : « Frères, commençons car nous n’avons encore rien fait jusqu’ici ». Grande vérité ! Sublime et simple vérité ! Car la connaissance et la vérité sont comme les tonneaux des Danaïdes : elles laissent passer tous nos concepts. Toutefois, tout est possible au penseur qui aime unifier les choses ou qui aime se donner à la pensée interrogative. Car tout ce qui est dissocié est chaos et confusion. Le vrai penseur est pénétré de totalité et d’unité. C’est évident !
Tout ce que nous pouvons aimer, connaître, distinguer, se trouve dans le grand réel, c’est-à-dire le réel naturel et le réel spirituel. Le monde naturel et le monde spirituel, deux mondes opposés et cependant complémentaires et unis. La connaissance de ce rapport « monde naturel » et « monde spirituel » forme une sagesse inséparable du grand mystère de l’Unité et de l’harmonie du Tout.
Un horizon lumineux sépare et rapproche en même temps ces deux mondes : c’est l’horizon de l’être. L’être nous parle, il nous met sur le bon chemin de la sagesse et la connaissance ; il nous montre le rapport particulier qui existe entre le monde naturel et le monde spirituel, entre la sagesse humaine et la Sapience éternelle.
Ainsi, l’être n’est-il pas la vraie compréhension du monde présent ? N’est-il pas ouvert du côté de sa réalité naturelle et tourné vers son prototype spirituel ? L’être est un soleil immense dont les rayons s’éclairant l’un l’autre illuminent l’infini. Telle est la beauté de l’être. Elle appelle l’esprit et envahit l’étendue du réel ; elle éveille le désir de connaissance et oriente l’émerveillement vers l’intelligence. Et à travers l’être, l’invisible se révèle et nous initie à l’enseignement du monde. Le monde lui-même unit l’invisible et le visible. C’est pourquoi, le monde vise l’amour et la vérité par le besoin de vie et d’humanité. Le monde porte l’infini en lui-même.
À tous les niveaux, le monde spirituel nous recherche et nous rejoint. Il est à remarquer également que le monde spirituel et le monde surnaturel sont comme deux frères jumeaux. Le rationalisme moderne supprime le surnaturel et nie la mystique. Le monde surnaturel est celui qui nous plonge au sein des lumières spirituelles et des réalités métaphysiques. La mystique vraie est l’expérience de Dieu au quotidien. Il n’y a donc pas ici de séparation radicale entre l’humain et le divin ; le divin et l’humain sont même étroitement imbriqués l’un dans l’autre.
Et n’oublions pas ces mots fabuleux de Pascal : « L’homme passe l’homme ». L’homme dépasse l’homme non par quelque mouvement dialectique, culturel ou idéologique se déployant dans le temps, mais dans la mesure où il y a en l’humain une Présence qui le distingue des choses.
Fiat lux ! Que la lumière soit, et elle fut. C’est donc dans la lumière que baigne le commencement de l’être, la naissance, la merveille originelle et soleil levant sur l’horizon du réel.
Enfin, dans le monde humain actuel, l’ignorance s’amplifie et l’orgueil s’épaissit. Beaucoup perdent l’intuition constructive des choses et des vérités qui durent. Beaucoup ne pensent qu’aux mondanités et se laissent absorber par elles. Peu de personnes conservent l’estimation divine des valeurs. Et volontiers, beaucoup s’en moquent. Un peu plus, elles étouffent même leur âme sous le fardeau des choses vaines. Que de personnes qui s’enterrent ainsi avant leur mort ! Partout des idoles ! Partout des mirages ! Partout des mensonges !
Et cependant, la sagesse humaine et la sagesse éternelle apportent partout la même méthode et les mêmes principes : la lumière de la vérité, la lumière de l’être et la lumière de soi-même.
Les livres s’amoncellent dans les bibliothèques du monde entier et deux livres finiront bientôt par leur manquer : celui de la plénitude de la nature et celui de soi-même.
Aussi, les sciences positives progressent au ras du sol. C’est là leur logique rationnelle. Les sciences métaphysiques, spirituelles et religieuses, essentiellement montantes, s’engagent non seulement avec allégresse dans les dédales du réel harmonieux mais elles apportent également une prévision d’éternité.
Toutefois, la voie de la vérité est montante, escarpée, difficile, brumeuse, scandaleuse, active, noble, délicieuse, courageuse, inspiratrice de clarté et elle se nomme : la connaissance de Dieu. Et cette connaissance est aussi une affaire de foi. Et la foi, mise en accord avec l’intelligence, possède la clé universelle des harmonies et de la connaissance.
L E SPHINX DE LA DESTINÉE HUMAINE
Le sphinx de la destinée humaine s’est dressé devant l’homme aussitôt que l’intelligence s’est éveillée à la réflexion ; et depuis ce jour, de génération en génération, en tout temps et en tous lieux, le genre humain est venu se briser là dans le désespoir et l’impuissance. Que de théories, que d’ interprétations politico- idéologiques , que de bruits, que d’enthousiasme, quelle gloire et quel néant.
Y a-t-il un point de l’intelligence qui n’ait été exploré, un principe dont on n’ait usé et abusé ? Matérialisme et spiritualisme, idéalisme, dogmatisme, sensualisme, positivisme, scepticisme, déisme, athéisme, etc., tant d’autres systèmes innommables dont le souvenir encombre encore les mémoires nous défient bien de trouver dans l’esprit une profondeur qui n’ait été retournée, une certitude qui n’ait été fouillée, un argument qui n’ait été analysé.
Tout a été essayé, remué, retourné, disséqué, épuisé, généralisé, affirmé et nié. Sur cet amoncellement d’efforts où l’humanité a dressé toute la somme de son génie et de son opiniâtreté, l’humanité s’attendait à voir s’élever en définitive un monument solide et inébranlable.
Mais non ! Ce sont toujours les mêmes contradictions qui reviennent, les mêmes anomalies et les mêmes mouvements instinctifs qui se répètent, les mêmes absurdités qui choquent, les mêmes erreurs qui se renouvellent.
Et maintenant notre intelligence ne ressemble plus qu’à une cité détruite, trop petite pour contenir le trop plein de haine et de mépris, trop petite aujourd’hui pour contenir la ruine de nos passivités et de nos passions. En outre, certains raisonnements et certaines pensées n’ont servi qu’à exagérer les contradictions, multiplier les antinomies, obscurcir l’évidence et à nous prouver contre l’évidence et le bon sens que la vérité est un mythe.
Bien entendu, la vérité n’est pas un mythe. C’est la beauté, c’est l’amour qui nous élèvent ; c’est la beauté de l’amour et l’amour de la beauté ; c’est la beauté de la liberté et la liberté de la beauté ; c’est le sentiment même qu’il y a dans l’amour quelque chose de surhumain, de divin ; c’est dans l’amour que s’identifie l’humain et se vérifie le divin.
Une conclusion s’impose. L’absence de raisonnement critique et lucide, issu d’un esprit bienveillant et libre, conduit machinalement l’intelligence à la brutalité ou à la barbarie, au fanatisme ou au fatalisme, c’est-à-dire au hasard, au chaos, au néant.
Dans un monde de fous, la philosophie est inutile. L’histoire de notre intelligence commence toujours p

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