Chronique du 10 juillet
39 pages
Français

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Chronique du 10 juillet , livre ebook

-

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Description

ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !



Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.


Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.


Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.



Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 janvier 2014
Nombre de lectures 4
EAN13 9782366023312
Langue Français

Extrait

P 10 ETITE CHRONIQUE DU JUILLET
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Éditions Chronique
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
EAN : 9782366023312
Éditions Chronique Mediatoon Licensing 15-27, rue Moussorgski – 75018 Paris E-mail :contact@editions-chronique.com Site Internet :http://www.editions-chronique.com
1985 - LERAINBOWWARRIORESTTOUCHÉ,CESTLA FRANCEQUICOULE
Auckland, Nouvelle Zélande
Amarré quai Marsden dans le port d’Auckland en Nouvelle-Zélande, le Rainbow warrior (« Guerrier arc-en-ciel »), bateau de l'organisation écologiste Greenpeace, doit emmener d’autres bateaux vers l’atoll de Mururoa pour protester contre les essais nucléaires français et les gêner au maximum. Cette nuit, peu avant minuit, deux engins explosifs attachés à la coque du bateau ont détonné à quelques minutes d'intervalle. La force de l'explosion a provoqué un trou dans la salle des machines sous la ligne de flottaison. Le navire a coulé en quelques minutes. Au moment de l'explosion, douze personnes étaient encore à bord. Onze atteignent le quai sans dommages. Mais Fernando Pereira, membre d'équipage et photographe meurt noyé alors qu'il tentait de récupérer son équipement photographique dans sa cabine. Une enquête pour homicide a été ouverte sous la direction du détective principal Allan Galbraith. Elle va conclure à un attentat perpétré par des membres des services secrets français. Et provoquer un véritable séisme politique dans le gouvernement français. Entre amateurisme de (certains) membres des services, fuites orchestrées dans la presse, lâchage et couardise politique, l’affaire du Rainbow Warrior est l’un des scandales les plus retentissants des années Mitterrand. Sur le terrain, la découverte d'un zodiac abandonné et la vue d'un mobil home suspect conduit la police à interroger puis arrêter un couple francophone, Alain et Sophie Turenge. On retrouve leurs empreintes digitales sous le canot pneumatique ayant transporté les trois nageurs de combat ayant posé la bombe ! Leurs passeports sont faux, il s’agit en fait du chef de bataillon Alain Mafart, 35 ans et du capitaine Dominique Maire, épouse Prieur, 36 ans. Tous deux officiers de la DGSE, ils étaient chargés «d'assister les membres des Forces de Sécurité Françaises de sorte que le voyage du Rainbow Warrior dans les eaux territoriales françaises n'ait pas lieu ». Mais les responsables n’avaient pas pris en compte la faible population du pays, le caractère exceptionnel d’un attentat et sa couverture médiatique. Scandalisée par cet attentat, la population inonde la police de témoignages. L’enquête amène la police au yatch Ouvea, loué à Nouméa et utilisé pour transporter les explosifs et les agents français en Nouvelle-Zélande. Le yacht n'a jamais été retrouvé, sans doute sabordé. Arrêtés initialement pour possession de faux passeports, « les faux époux Turenge » sont ensuite accusés d'incendie volontaire, de complot visant à incendier le Rainbow Warrior et du meurtre de Pereira. Le Premier ministre néo-zélandais, David Lange, accuse des « éléments étrangers » d'avoir pris part à l'attentat, visant implicitement la France. Dans les semaines suivantes, le gouvernement français multiplie les déclarations intempestives, fausses et contradictoires. Pierre Joxe, ministre de l'Intérieur, lance une enquête de police et organise la fuite des informations vers la presse, ce qui permettra à l'enquête néo-zélandaise de progresser (plus) rapidement. Le 27 août, le Président Mitterrand rend un rapport disculpant les Services Secrets Français. Dans ce rapport publié, apparaissent les (vrais) noms des membres de l’équipage de l’Ouvéa : une première dans le monde de l’espionnage ! La France refuse leur extradition vers la Nouvelle-Zélande. La presse française fait pression sur le gouvernement pour connaître la vérité. Après une autre série de démentis officiels, Charles Hernu, ministre de la Défense, démissionne. Le 22 septembre, le premier ministre Laurent Fabius, admet à la télévision que les services secrets français ont ordonné l'attaque du...
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