Chronique du 14 novembre

Éditions Chronique

Description

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Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

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Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.

Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.

Sujets

• 14 novembre
• Raspoutine
• Pasteur
• Paris Exposition

Informations

• Publié par: Éditions Chronique
• Date de parution: 06 janvier 2014
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782366023138
• Langue: Français

Extrait

P ETITECHRONIQUEDU 14 NOVEMBRE

Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

Éditions Chronique

© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.

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EAN : 9782366023138

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1855 - T OUTEL ’E UROPEVISITEL 'E XPOSITION

Paris, France

UNIVERSELLE

À la veille de sa fermeture, la première Exposition universelle organisée en France se termine sur un bilan largement positif. Alors qu’en Crimée se poursuivait puis s'achevait le siège de Sébastopol, elle a fait de Paris le ren dez-vous du monde pendant six mois. L’empereur en est l’ardent inspirateur. Dès la fin de la République, le prince-président avait décidé la construction d’un édifice pour accu eillir ce genre de manifestation « pouvant servir aux cérémonies publiques et aux fête s civiques et militaires ». L’idée est de s’inspirer du fameux Crystal Palace de Londres q ui, dès 1851, avait servi d’écrin à la toute première Exposition universelle au monde. Désormais, Paris ne se limiterait plus à la présent ation d’activités et de produits nationaux. La manifestation serait internationale. Faute de place, il faut rajouter des annexes Cours-la-Reine (donc face à l’Élysée), où l es architectes Viel et Desjardins ont élevé un bâtiment en ellipse de 250 m sur 100. C’es t une longue halle de fer, brique et verre dépoli. Il a fallu plusieurs décrets pour que l’Exposition réunisse à la fois l’agriculture, l’industrie et les beaux-arts. À la différence de Londres, l’État prend en charge tous les frais, considérables. Il s’agit de prouver que Paris est toujours une capitale de l ’art tout en affirmant l’expansion récente de sa puissance industrielle. Après les con vulsions sanglantes de 1848, les errements d’une République fragile et l’incroyable retour de l’Empire, les puissances voisines de la France ou en affaires avec elle atte ndent cette démonstration avec scepticisme et curiosité. Le prestige national et d ynastique a besoin d’une brèche dans le traditionnel protectionnisme français...