Chronique du 18 juillet
37 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Chronique du 18 juillet , livre ebook

-

37 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !



Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.


Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.


Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.



Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 janvier 2014
Nombre de lectures 2
EAN13 9782366023237
Langue Français

Extrait

PETITECHRONIQUEDU18JUILLET
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Éditions Chronique
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'ac quérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle co nstituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et p énales.
EAN : 9782366023237
Éditions Chronique Mediatoon Licensing 15-27, rue Moussorgski – 75018 Paris E-mail :contact@editions-chronique.com Site Internet :http://www.editions-chronique.com
1976 - POURLASALLEDESCOFFRES,PASSEZPARLES ÉGOUTS!
Nice, France
La banque est fermée ? Passez par en dessous ! Ce n ’est pas forcément plus simple, mais c’est plus audacieux et plus spectaculaire ! C ’est ce que s’est dit le gang de casseurs qui a travaillé tout ce week-end (du 17 et 18 juillet) pour vider les coffres de la Société Générale à Nice. En arrivant à leur bureau le lundi, le personnel et le directeur de l’Agence n’ont pu que constater les dégâts : 371 coffres ouverts au chalumeau ! Pas une seule empreinte exploitable et pour seule signa ture, une inscription sur le mur : «Ni armes, ni violence et sans haineue ceUn message insolite qui fait dire à la police q  ». ne sont pas les pratiques habituelles des voyous du milieu traditionnel. Le trou ménagé dans la salle des coffres conduit à un tunnel de huit mètres de long, lequel débouche dans un égout. Et l'égout se dévers e dans le lit du Paillon, petit torrent souterrain qui traverse Nice. On estime que le perc ement du tunnel a pris aux membres du « gang des égoutiers », au moins douze personnes et bien équipées, deux mois de travail. Un travail de professionnels, très bien pr éparé et exécuté. Comment une telle opération a-t-elle se dérouler sans que personne n’ en sache rien ? Mystère ! Quel est le montant exact du vol, le contenu des coffres étant privé ? Deuxième mystère ! Et enfin, troisième énigme, qui est le cerveau de ce casse, a ussi lucratif (sans doute) qu’audacieux ? La presse a de quoi remplir ses Unes , le public admire le panache du coup. La police, elle, plaisante moins… Dans un pre mier temps, elle piétine, faute d'indices. Puis de tuyaux d’indics en dénonciations , elle interpelle Daniel Michelucci et Gérard Vigier, bandits du milieu marseillais, déjà connus de leurs services. Elle trouve ensuite dans une villa des environs des armes et de s bottes pleines de terre provenant des égouts. Un peu plus tard, la police arrête Fran cis Pellegrin et Alain Bournat, deux malfrats locaux, alors qu'ils tentent de négocier d ans une banque des lingots numérotés provenant du casse ! Et enfin, le nom du cerveau du casse sort du chapeau, et des confessions plus ou moins spontanées des premiers s uspects. Tout converge vers le dénommé Albert Spaggiari, 44 ans, inconnu de la pol ice, baroudeur et ancien soldat perdu de la guerre d’Algérie, actuellement photogra phe à Nice. Pour la police, plutôt un second couteau que du premier choix… L’homme n’a pa s la carrure d’un cerveau d’un casse de cette envergure ni même les contacts. Tren te ans plus tard, les doutes subsistent toujours quant aux véritables commandita ires du vol… Spaggiari, lui, ignore qu’il a été dénoncé. Il offi cie d’ailleurs en tant que photographe de la ville au Japon. Les policiers l’attendent à sa d escente d’avion le 27 octobre 1976 puis l’incarcèrent à la prison de Nice. La presse mitrai lle à tout va, Albert Spaggiari fait le beau… La police perquisitionne la bergerie où Alber t et sa femme vivent dans les Alpilles. Elle y découvre quelques armes de guerre. Spaggiari nie les faits dans un premier temps. Puis, face à Honoré Gévaudan, flic d e haut vol, il reconnaît les faits, sa présence au sous sol de la Société Générale et son rôle d’organisateur. En...
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents