Chronique du 22 août

Éditions Chronique

Description

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Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

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Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.

Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.

Informations

• Publié par: Éditions Chronique
• Date de parution: 06 janvier 2014
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782366023190
• Langue: Français

Extrait

P ETITE C HRONIQUEDU 22 A OÛT

Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

Éditions Chronique

© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.

L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'ac quérir est protégée par le droit d'auteur.

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EAN : 9782366023190

Éditions Chronique Mediatoon Licensing 15-27, rue Moussorgski – 75018 Paris E-mail :[e-mail] Site Internet :http://www.editions-chronique.com

1962 - P ETIT -C LAMART : « C ETTEFOIS , C ' ÉTAIT TANGENT »

France

« Mon cher Alain, vous avez, dans les grandes occas ions, la voix du commandement! Merci. » Par ces mots, le général de Gaulle vient d e féliciter son gendre, le colonel de Boissieu, pour lui avoir sauvé la vie. Il y a quelq ues minutes, celui-ci donnait à son beau-père « l'ordre » de se baisser sous les rafale s qui pleuvaient alentour. Vers 20 h 10, le cortège présidentiel venant de Paris travers ait le Petit-Clamart pour se rendre à Villacoublay. En tête, la DS noire conduite par Fra ncis Marroux avec à son bord de Boissieu et les époux de Gaulle. Derrière, un autre véhicule transportant Jean-Denis Degos, le médecin du général, et les commissaires P uissant et Djouder, chargés de la sécurité du président. Fermant la marche, deux mota rds de la police ayant pour mission de dégager la route en cas de trafic. Un commando d 'une dizaine d'hommes armés de pistolets-mitrailleurs était embusqué avenue de la Libération et dans la rue du Bois. Au passage du général, trois hommes ont jailli d'une E stafette pour arroser la DS noire d'une première rafale. Celle-ci fait une embardée, elle a trois pneus crevés, mais Marroux la redresse et accélère. Un des motards est touché à la tête. Plus loin, une deuxième rafale atteint la vitre arrière gauche jus te après que le général se fut baissé sur son siège. Une troisième série de coups de feu n'aura pas plus de succès. Le commando s'éparpille et le convoi présidentiel s'ac hemine à vive allure vers l'aéroport. Quatre balles ont atteint la DS du général qui est resté imperturbable. L'enquête ne traîne pas. Le 15 septembre 1962...