Dans la peau d un pervers narcissique
62 pages
Français

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Dans la peau d'un pervers narcissique , livre ebook

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Description

Pour le PN, il n'y a aucune logique, si ce n'est briller, occuper le territoire, démontrer qu'il est grand fort intelligent ! Et intelligent, il peut l'être, c'est certain, mais c'est une intelligence qui vous desservira, qui vous détruira... il n'éprouve pas de culpabilité pour ce qu'il vous fait endurer, pour les massacres intellectuels et moraux qu'il vous impose. Il est, et pour lui, c'est le plus important, et vous ne pouvez être que dans son sillage sinon vous devenez sa proie secrète. Il agit en secret, il prépare les autres à ce qui sera votre dévalorisation, votre destruction. Il ne détruit que pour démontrer qu'il est meilleur que vous, que les autres, que la vie, que Dieu... Il agit inconsciemment ! Il ne peut pas être conscient d'être un Pervers Narcissique... Il va même vous convaincre que c'est vous qui êtes le Pn...

Informations

Publié par
Date de parution 20 mai 2013
Nombre de lectures 48
EAN13 9782312010557
Langue Français

Extrait

Dans la peau d’un pervers narcissique

Claude Cognard
Dans la peau d’un pervers narcissique
Quand il entrait même les mouches se taisaient












LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01055-7
Avant-Propos
Françoise Mariotti.

Docteure en Psychologie –
Animatrice d'une page Facebook.


La réalité des pathologies peut se révéler subtile, on hésite à trancher, les nuances peuvent s'infiltrer dans nos jugements. Ainsi, il y a des femmes, plus souvent des hommes, nous verrons pourquoi, qui affichent des comportements de ce que l’on appelle désormais des « pervers narcissiques », profil plus complexe que celui de paranoïaque.
On l’est ou on ne l’est pas ? Sans doute. Et ce pour de multiples raisons, l’enfance du héros de ce roman nous en donnant des pistes… père violent, mère soumise, les ingrédients sont réunis.

Des nuances, donc, dans les comportements de ces personnes, certaines pratiquant leur perversité de manière subtile, il faut du temps aux personnes qui les aiment pour envisager, soupçonner, nommer, s’enfuir ou ne pas pouvoir.

Mais dès les premières lignes que nous offre Claude Cognard, une évidence pourrait s’imposer. Il s’agit là d’une caricature, les pensées et gestes décrits sont ceux d’un parfait salaud, tel qu’il ne peut en exister de façon si brutale. Dès lors la lecture se refuse, l’intérêt pourrait en retomber, si on ne revenait pas rapidement au titre : « dans la peau d’un pervers narcissique »… L’auteur arrive à la performance de se glisser –avec dégoût ? On pourrait le croire en lisant la note de fin… – dans les pensées les plus profondes qui meuvent les faits et gestes du « héros ». Et là on se met à comprendre la violence sourde, le ressentiment, l’orgueil absolu et la toute-puissance qui composent ce cocktail romanesque. Quasiment minute par minute, l’enchaînement des sensations et des représentations qui envahissent cet homme nous rend malgré nous complice de sa vie, de ses rapports outranciers avec les autres. Cerise sur le gâteau de l’horreur, que l’auteur distille avec ce que l’on pourrait prendre pour de la naïveté, mais qui n’est qu’une profonde connaissance de la guerre des sexes, notre héros est d’un machisme tel que quelques féministes pourraient l’avoir cru disparu ! Persuadé de lui mais aussi de son genre, de son anatomie de mâle, de son essence masculine supérieure, ces certitudes le poussent à la violence du mauvais maître, et s’il le paiera, il n’en tirera in fine aucune leçon, en tout cas celle que toute lectrice – et je l’espère tout lecteur – aimerait que l’humain tire de ces comportements inadaptés.
Puisse alors que de nombreux écrits, romans, portraits, témoignages, nous informent de cette pathologie pour que les plus fragiles –les plus doux, gentils amoureux- d’entre nous, ne rentrent pas dans l’engrenage. Merci à Claude Cognard d’avoir courageusement mis sa pierre à l’édifice ! »

Docteure Françoise Mariotti.
Introduction
Le pervers narcissique ?
Perversion, pervers, perversité…
Nous avons tous un peu de perversité, nous avons tous des travers narcissiques et nous ne sommes pas tous, des pervers narcissiques.
La perversité serait le plaisir éprouvé par un homme ou une femme lorsqu’il fait du mal à autrui. Alors bon, si je réfléchis, mon percepteur est un pervers, puisqu’il a le plaisir de prélever tous les mois une partie de mes revenus alors que j’ai des difficultés à joindre les deux bouts, ce qui n’est pas son cas à lui. Plaisanterie mise à part, nous sommes bien d'accord que nous parlons de celui-ci, ou de celle-là, qui dans le cadre de notre famille agit d'une façon anormale avec l'objectif non avoué de trouver du plaisir dans la souffrance qu'il nous voit éprouver et surtout d'en sortir grandi, avec un plumage plus brillant et récolter louanges et marques de reconnaissance ou autres avantages sans limites. Et plus le pervers est fort, et moins sa façon d’agir est patente… Il sait jouer avec les mots pour que l’autre se prenne pour le plus grand des " tarés " appartenant à l’espèce humaine. Il est loin d’être stupide et il a l’art de briller en public, de sorte que vous allez trouver des pervers narcissiques, aussi bien chez l’ouvrier que chez le cadre Sup, ou l’intellectuel de gauche. Tout cela pour dire que le PN est un individu qui non seulement vous fera passer pour ce que vous n’êtes pas, mais qui en plus, passera lui, pour l’être le plus magnanime, le plus brillant, le plus aimant que la terre possède, et il y a légion de témoins pour affirmer que s’il y a problème, c’est bien à cause de vous la victime. Vous avez oublié les enfants à l’école, alors que c’était à lui d’aller les chercher… Vous ne savez pas parler, les mots que vous utilisez ne conviennent pas, vous êtes trop rapide ou trop lent, mal habillé, vous mangez mal, vous mangez vite, n’importe quoi ! Vous passez votre temps à bavarder, ou avec les copines, vous ne faites rien, c’est lui qui doit tout faire, etc.… pas question que vous alliez l’attendre à la sortie du travail, votre fonction professionnelle le dérange, il ou elle préférerait que vous soyez cadre, secrétaire de direction… Pire, vous avez un doctorat, mais pour lui vous êtes un ou une crétine de premier ordre à peine capable de rapporter la moitié de ce qu’il gagne lui… ne parlons pas, si vous êtes sans emploi, là, vous êtes fichu(e). Quinze ans passés dans un poste prestigieux, et brusquement, parce que votre employeur décède ou s’en va, vous qui avez été un des piliers de l’entreprise, vous êtes traité d’incompétent, responsable d’une équipe d’incompétents, en surnombre, et l'on vous demande de virer dans l’urgence un maximum de personnes qui s’ils sont à leur âge, encore vendeurs ou vendeurs, c’est qu’ils n’ont pas grand-chose dans le cerveau…
Être victime ?
Nous allons toujours trouver des règles pour nous expliquer le triangle de Karpman, persécuteur, sauveur et victime. C’est très bien d’intellectualiser lorsque l’on se trouve dans une entreprise et que la vie suit son cours. Là, face à notre persécuteur, à notre Narcisse, nous sommes dans de l’affectif, du vécu.
Et n’oublions surtout pas que, lorsque vous êtes confronté à une véritable personnalité narcissique, vous êtes face à une personne qui ne sait aimer que son nombril, une personne qui est incapable de vous prêter la moindre attention et encore moins de vous reconnaître la moindre qualité. S’il vous reconnaît un talent, il ne peut supporter l’idée que ce talent ne soit pas considéré comme venant de lui. Vous le reconnaître à vous, c’est le lui retirer à lui ; Le jeu est faussé, vous êtes dans une situation de frustration, qui risque de vous conduire à une révolte tout à fait justifiée sur le principe, mais qui en fait va vous desservir aux yeux des autres, voire de la justice auquel le gentil PN annoncera avec un large sourire, « vous voyez bien, elle est nulle, elle n’est même pas capable de se contenir ». De faussé, le jeu devient franchement injuste, vous culpabilisez puisque personne ne vous croit et que même les gens en qui vous aviez confiance affichent des doutes. La culpabilité, c’est le tremplin vers la révolte, mais cette fois-ci, elle n’est plus verbale, elle n’est plus dirigée vers l’extérieur, mais vers vous-même. Vous entrez dans l’erreur, vous cumulez les inepties, vous commettez des lapsus des actes manqués, vous êtes dans une situation d’autopunition. À ce moment, vous êtes dans la spirale de l’échec… Il va falloir trouver de l’aide, c’est la guerre, la vraie guerre ! Il va falloir vous battre, relever la tête, vous dire que la guerre est déclenchée et admettre que vous êtes quelqu’un de bien, quelqu’un de compétent, quelqu’un d’aimant… que vous êtes une mère ou un père digne, que vous êtes bon, généreux… parce que jusqu’à présent, il y a un être, un seul suffit pour vous miner, un être, qui fait tout pour vous faire croire le contraire.
Vous êtes quelqu’un de bien !
Or, en l’absence de confiance, on s’isole ! Les autres nous inquiètent, nous effraient même, on n’ose plus parler,

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