Démocratie et développement en Afrique : perspectives des jeunes chercheurs africains (Tome 2)

Sadio Adama, Hilaire De Prince Pokam, Aboubakr Tandia, Aboa Alain Laurent

Description

Le second tome essaie de démontrer que depuis les années 1960, l'Afrique qui dispose de beaucoup d'atouts se comporte pourtant de moins en moins comme un actant et de plus en plus comme un acteur ayant désormais un rôle significatif à jouer dans la politique internationale malgré la diversité des contextes nationaux. Car, loin de constituer exclusivement un enjeu du jeu international, elle est un acteur à part entière de ce jeu à travers sa participation à la gouvernance mondiale.

Sujets

• Politique
• Sociologie, société et politique
• Développement
• Sociologie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 octobre 2013
• Nombre de lectures: 32
• EAN13: 9782336325712
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

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Sous la direction de Alain Laurent Aboa, Hilaire de Prince Pokam, Adama Sadio et Aboubakr Tandia

DÉMOCRATIE ET DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE : PERSPECTIVES DES JEUNES CHERCHEURS AFRICAINS

TOMEII Imaginaires et pratiques du développement à l’épreuve de la politique internationale

Démocratie et développement en Afrique : perspectives des jeunes chercheurs africains TOME II

© L’Harmattan, 2013 5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com [e-mail] [e-mail] ISBN : 978-2-336-29322-6 EAN : 9782336293226

Sous la direction de Alain Laurent Aboa, Hilaire de Prince Pokam, Adama Sadio et Aboubakr Tandia Démocratie et développement en Afrique : perspectives des jeunes chercheurs africains TOME II Imaginaires et pratiques du développement à l’épreuve de la politique internationale

Études africaines Collection dirigée par Denis Pryen Dernières parutions Fidèle BEKALE B’EYEGHE,Souveraineté alimentaire en Afrique subsaharienne. Le cas du Gabon,2013. Patrice MOUNDOUNGA MOUITY,Le NEPAD. Histoire, défis et bilan 10 ans après,2013. Prudent Victor TOPANOU,Introduction à la sociologie politique du Bénin, 2013. Fidèle ALLOGHO-NKOGHE,Quartiers informels et politiques de la ville, 2013. Sadio CAMARA, La longue marche pour l’indépendance et les libertés démocratiques au Sénégal,2013. Hygin Didace AMBOULOU, Traité congolais de droit du travail et de la sécurité sociale,2013. Jean-Crépin Soter NYAMSI,L’Afrique et son développement. Réalités complexes et nouveaux enjeux, dans un monde en transformation, 2013. Ernestine N GO MELHA,Éducation inclusive en Afrique subsaharienne, 2013. Yaya SY,Mouhamadou Lamine Darame. Entre jihad et résistance anticoloniale, 2013. Jean-Serge MASSAMBA-MAKOUMBOU,Identité ethnique et conflits civils au Congo-Brazzaville, 2013. Victor ESSIMBE,Armes légères et groupes armés en Afrique subsaharienne, 2013. Ibrahim NAJADA,Plantes ligneuses du Niger,2013. Patrick Juvet LOWÉ GNINTEDEM,L’obtention des brevets pharmaceutiques en Afrique. Le cas des pays de l’OAPI, 2013. Gunhild ODDEN, Milfrid TONHEIM (éds.),La route cahoteuse de la réintegration des filles ex-soldats dans l’Est du Congo, 2013. Pither MEDJO MVÉ,Langage et identité chez les Ndambamo du Gabon, 2013. André ENGAMBÉ, Impôt colonial et résistance des populations du Congo, 2013. Bouopda Pierre KAMÉ,Kamé Samuel. Aux fondements du régime politique camerounais,2013. Paulin KIALO et Flora EKOZOWAKA NGUEMASSA,Un projet de barrage hydroélectrique au Gabon. L’affaire Kongou, 2013.

Remerciements

Lorsqu’en août 2010 nous prenions part au colloque international de Yamoussoukro dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire, nous étions à «la croisée des chemins». Notre rencontre avec le Pr. Ano Boa de l’Ecole Normale Supérieure d’Abidjan et de M. François MangaAkoa, Responsable du Secteur Afrique des Editions L'Harmattan, a produit un effet, il faut le dire, fort peu inattendu : la prise de conscience de tout un chacun de la responsabilité de la jeunesse intellectuelle africaine dans le rayonnement mondial de la Science. Dans ce monde de partage mais aussi de combat d’idées et de rapports de force, quel est le rôle de la jeunesse africaine ? Devrons nous demeurer «les invités? Cette» au repas de l’assimilation jeunesse estelle ce «lépreux de la fable africaine» qui non seulement ne peut traire le lait, mais est doué d’une promptitude jamais égalée à renverser la calebasse toute pleine ? Dans un contexte où la recherche ne nourrit point son homme en Afrique et où la principale vocation serait la course à l’accumulation des biens matériels, comment la jeunesse africaine sauratelle résister à la tentation du luxe pour s’engouffrer dans les voies tumultueuses de la solitude, du doute et de l’incertitude pour œuvrer à l’émergence du continent ? La solution à ces préoccupations ne saurait se trouver nulle part que dans la fibre de la solidarité panafricaine, nous ont suggéré nos deux inspirateurs. Il convient donc d’adresser nos remerciements au Pr. Ano Boa et à M. François MangaAkoa pour nous avoir indiqué le bon chemin. «Rayonner, c’est agir», tel est l’enseignement magistral que nous avons reçu de nos parrains, à savoir le Pr. Babacar Guèye (Université Cheikh Anta Diop de Dakar), le Pr Leonardo Villalon (Université de Floride) et Mme Odile Tendeng Weidler (Gorée

Institut). S’il est effectivement vrai que c’est dans l’action que l’on apprend le mieux ses limites et ses atouts, cependant pour les identifier, la jeunesse intellectuelle africaine a fortement besoin de l’encadrement des aînés. Et cela, le Réseau Africain des Jeunes Chercheurs l’a bien compris dès le début. Voilà pourquoi, il s’est tourné très rapidement vers le Pr. Babacar Guèye, le Pr Leonardo Villalon et Mme Odile Tendeng Weidler. Sans hésiter, ces trois serviteurs de la cause africaine et de la démocratie, ont accepté d’accompagner le Réseau Africain des Jeunes Chercheurs dans toutes ses entreprises. Ainsi, nous leur adressons nos remerciements pour tous leurs soutiens multiformes, efficaces et discrets, consentis à l’émergence du RAJEC. Cet ouvrage ne peut donc être autre chose que le fruit de leurs influences positives sur notre détermination à contribuer à la production intellectuelle africaine. Sur le chemin de notre combat pour l’émergence de la jeunesse africaine dans le monde de la recherche, il y a des expériences, des échanges qui sortent de l’ordinaire pour se hisser au rang de facteurs décisifs dans l’orientation des actions du Réseau. En effet, les apports personnels et institutionnels de M. Doudou Dia, Directeur Exécutif de Gorée Institut, des Professeurs Aminata Diaw Cissé du Conseil pour le Développement de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique (CODESRIA), Ousmane Sène, Directeur du West African Research Center (WARC), et de M. Alioune Tine, Président de la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADDHO), méritent notre reconnaissance. Car, ils ont été une source formidable d’inspiration et d’énergie au dynamisme du Réseau. Audelà de simples conseils, le RAJEC reconnaît la pertinence des différentes suggestions et recommandations dont il a bénéficié de leur part. Enfin, à tous les contributeurs que nous n’avons pas pu citer ici, le RAJEC leur adresse ses chaleureux remerciements et espère pouvoir compter sur leur disponi

bilité pour les aventures à venir. Adama SADIO Coordonnateur du Réseau Africain des Jeunes Chercheurs (RAJEC)

Note sur les auteurs

Tamba E. M’BAYOMaitreassistant en histoire à la Hope est College en Hollande où il dispense des cours d’histoire africaine et de civilisations humaines. Il a obtenu son Ph.D. en histoire africaine au Michigan State University East Lansing. Il travaille actuellement sur un ouvrage intituléMuslim Interpreters and Mediations of Knowledge and Power in Colonial Senegal, 18501920, qui explore les paradoxes des relations coloniales tel qu’illustrés par les activités et les carriers des interprètes et traducteurs africains pendant la colonisation.

AboubakrTANDIAest diplômé des Universités Gaston Berger de SaintLouis et Cheikh Anta Diop de Dakar où il a respectivement obtenu une Maîtrise en Science Politique en 2006 et un Master II en Science Politique (Spécialisation : Gouvernance Internationale) en 2008. Entre 2008 et 2012 Aboubakr Tandia a travaillé comme assistant de recherche au Groupe d’Etudes et de Recherches sur les Migrations et Faits de Sociétés (GERM) de l’Université Gaston Berger de SaintLouis. Affilié au CODESRIA et à l’African Borderlands Research Network (ABORNE), M. Tandia est membre fondateur du RAJEC et de l’Association Africaine d’Etudes des Frontières (AAEF) dont il est le Secrétaire Général et l’éditeur des Monograh Series. Ses recherches en cours portent sur les dynamiques transfrontalières et les questions relatives à la paix et aux conflits, à la religion et à la politique, plus particulièrement dans les pays de la Sénégambie méridionale.

Rama Salla DIENGest titulaire d’un Master 2 en Coopération Internationale et Développement obtenu en 2009 à l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) de Bordeaux, d’une maîtrise en Science