Développement urbain et éco-paysages urbains
626 pages
Français

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Développement urbain et éco-paysages urbains , livre ebook

626 pages
Français

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Description

Les grandes villes des pays récemment industrialisés, comme Mexico et Athènes, présentent des particularités similaires au niveau de leur structure urbaine, notamment dans les quartiers d'origine spontanée. Le concept d'"éco-paysage urbain" a permis d'analyser les paysages des deux villes à échelles spatiales et temporelles. L'approche écologique, historique et socio-économique met en évidence le système producteur ayant donné naissance à ces paysages et le rôle des acteurs sociaux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2011
Nombre de lectures 329
EAN13 9782296801332
Langue Français
Poids de l'ouvrage 18 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,2000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Développement urbain et éco-paysages urbains
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-54206-8
EAN : 9782296542068

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Christy (Chryssanthi)
PETROPOULOU


Développement urbain
et éco-paysages urbains


Une étude sur les quartiers
de Mexico et d’Athènes


L’Harmattan
A tous ceux qui luttent
contre la misère et l’indifférence,
s’efforçant de rendre les villes belles pour tous,
avec leur sourire, leurs idées ou leurs actions.

Pour un monde qui pourrait inclure plusieurs mondes
tout en respectant la nature.
REMERCIEMENTS
Après dix ans de travail en doctorat et sept ans de travail dans les universités grecs, il est difficile de trouver les mots pour remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cet ouvrage. Avant tout, il faut rappeler que les travaux de cette étude ont été effectués dans le laboratoire Image et Ville du CNRS et de l’Université Louis Pasteur (ULP) à Strasbourg à partir de 1994, dans le laboratoire de Télédétection de l’Institut de Géographie de l’Université Nationale Autonome de Mexico (UNAM) et dans la faculté de Théorie et Analyse de l’Ecole d’Architecture de l’Université Autonome de Mexico – Xochimilco (UAM-X) de 1995 à 1997, ainsi que dans le laboratoire de Planification Spatiale et Développement Urbain de l’Ecole d’Architecture de l’Université Nationale Technique d’Athènes (RPUD-NTUA) de 1998 à 2003. Les difficultés à rassembler les données (accès à des bases de données non publiées) et les informations nécessaires (en quatre langues : français, espagnol (mexicain), grec, anglais), leur transfert difficile d’un pays à l’autre et d’un logiciel à l’autre, leur traitement long à cause de leur structure différente, ainsi que l’absence de financement pour cette recherche doctorale ainsi qu’un petit accident ont retardé la réalisation de cette étude. Et c’est grâce à la collaboration de nombreuses personnes que cette recherche a pu aboutir et surtout avec l’amicale collaboration d’Isabelle Brocard qui m’a beaucoup encouragé, a relu les textes et les a corrigés en français.
Ce livre est basé à un texte assez plus long, celui de ma thèse de doctorat en Géographie Humaine. En effet tous mes remerciements sont d’abord adressés : à Mme Christiane Weber (directeur de recherche et directeur de cette thèse) qui a eu le courage de lire mes textes et qui a apporté ses commentaires et ses précieux conseils sans lesquels ce travail n’aurait pas pu voir le jour ; à Mme Colette Reymond – Cauvin (professeur) et M. Henri Reymond (professeur) qui m’ont accueilli au laboratoire Image et Ville (CNRS – ULP) et m’ont initié à la recherche géographique ; à M. Louis Wassenhoven (professeur) qui m’a accueilli au laboratoire de Planification Spatiale (RPUD-NTUA), a soutenu cette recherche et a apporté ses conseils importants, à M. Alain Musset et Mme Françoise Dureau (professeurs) qui ont accepté de lire ce texte et de faire partie de mon jury. Je veux aussi remercier les professeurs Valentino Sorrani et Daniel Hiernaux pour m’avoir accueilli au Mexique dans les laboratoires (a) Télédétection (I.G. – UNAM) et (b) Théorie et Analyse (UAM-X), les professeurs Lila Leontidou et Vagelis Pissias pour m’avoir encouragé à commencer cette recherche ainsi que les chercheurs / ingénieurs Jacky Hirsch (CNRS) et Jorge Gontzalez (UNAM) pour leurs bons conseils en particulier au sujet des traitements informatiques (SIG – télédétection).
Un grand merci aussi aux nombreuses personnes de Mexico et d’Athènes qui m’ont aidé a mieux comprendre la ville et ses problèmes : entre autres, Jaime Reyo de la UPREZ, Fernando du Santo Domingo-Coyoacan, Porfirio, RosaMaria, Miguel, Kuitlauak et autres des Poètes en Construction de Nezahualcoyotl, Carlos du Mouvement de Tepoztlan, Super Barrio de l’Assamblea de Barrios – Patria Nueva, Maria de Mouvement Fransisco Villa, les organisations non gouvernementales CENVI, FOSOVI, Angel Terran de la Commission National de l’Eau de Mexico, Panos et Vaso Totsika du Mouvement alternatif de Ilioupoli, Kostas Abatzoglou du groupe de recherche sur la pollution d’Eleusis SELER, Nikos Theodosiou de Peristeri, les membres des collectifs « anti-2004 » d’Athènes et « steki » de Perama (Athènes).
Ce travail n’aurait pas pu commencer sans l’encouragement de Ana Barona qui m’a invité chez elle à Mexico, sans l’appui de Hamza Thiam, sans Fernando Matamoros et Santiago Anton qui m’ont poussé à partir, sans Jorge Savignon, Norma Carillo, AlmaRosa Pilotze et Gabriel Medina qui m’ont aidé au cours de mon séjour au Mexique, et sans l’encouragement de Nicos Pangas, de Thierry Ramadier et de Sabine Schwinte qui m’ont aidé à terminer ce doctorat. Egalement, ce travail n’aurait pas pu s’achever sans l’appui de mes parents et de Aris Mermigas, Electre Petropoulou et Daniel Meyer. D’autres personnes ont aussi contribué avec leurs idées à l’élaboration de ce texte : Thomas Maloutas, Zacharias Demathas, Efi Strousopoulou, Maria Mavridou, Dina Vaïou à propos de la structure sociale et des problèmes d’Athènes, Pedro Moctezuma, Andres Bareda, René Coulomb, Elsa Patino, César Cisneros, Eduardo Nivon. Un grand merci aux groupes des revues d’information alternative sur l’Amérique Latine Simata Kapnou et ATANA et d’autres encore concernant la ville de Mexico ainsi qu’aux étudiants et aux professeurs de l’Ecole d’Aménagement de l’Université Aristote de Thessalonique (Veria) et surtout à Athina Vitopoulou et Stelios Gialis.
Pour finir, j’aimerai remercier tous ceux qui travaillent dans les laboratoires où j’ai passé ces années et ont contribués de façon directe ou indirecte à l’achèvement de cet travail : Je les remercie tous comme je remercie toute personne qui trouvera le courage de lire ce texte et de découvrir la magie commune de ces deux villes perdue derrière les mots…
INTRODUCTION
Nous vivons à une époque caractérisée par la formation et la croissance de grandes métropoles qui au fur et à mesure internationalisent leur rôle. Actuellement, plus de la moitié de la population humaine réside en ville {1} . En effet, les grandes villes du monde absorbent le plus grand pourcentage de la population urbaine et des activités humaines de telle sorte que nous pourrions parler d’un nouveau courant de métropolisation. Les méga-régions métropolitaines occupent de plus en plus des espaces étendus qui sont toutefois fortement limités par l’accès inégal aux réseaux de transport et de communication renforçant ainsi les déséquilibres régionaux et le développement spatial inégal. Dans ce contexte, les contrastes sociaux et les problèmes environnementaux s’accentuent et de nouvelles différentiations spatiales se mettent en place. La réhabilitation des vieilles zones industrielles et l’embourgeoisement des centres-villes et de leurs quartiers proches ( gentrification ) créent une fausse image des métropoles qui cache l’expansion de la pauvreté contemporaine à la périphérie dans des régions étendues et de plus en plus densifiées par les nouveaux arrivants : slums, banlieux, bidonvilles. Ces quartiers, invisibles aux touristes mais si difficiles à vivre pour leurs habitants, caractérisent les métropoles contemporaines (voir les travaux de : Harvey D, 2008 ; Davis M, 2007 ; Agier M., 1999 ; Bourdieu P., 1993).
L’idée principale de cette étude est que ces phénomènes présentent des particularités similaires dans les métropoles des pays récemment industrialisés marqués par une longue histoire urbaine. Ceci est dû, entre autres, au mode de développement de ces villes, résultat d’une interaction de facteurs à la fois internationaux et locaux. Les processus d’urbanisation de ces pays présentent des traits différents de ceux des pays du Nord anciennement industrialisés ; en effet, ces pays ont connu une urbanisation accélérée, une croissance explosive de leurs métropoles et des mutations spatiales très rapides. Le mode de production de l’espace urbain et notamment la création des quartiers dits "spontanés" constitue un des processus abordés dans le cadre de cette recherche.
Dans cette perspective, nous étudions deux cas de villes (Mexico et Athènes). Bien que ces deux métropoles se soient dé

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