Feuillets de graphologie n°4
110 pages
Français

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Feuillets de graphologie n°4 , livre ebook

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Description

Le travail d'interprétation se réalise par associations et regroupements des observations précédentes, pour dégager de nouvelles significations et préciser des traits de personnalité typiques, secondaires ou épisodiques. Les SYNDROMES font apparaître des "structures graphiques" significatives, comme la lenteur du mouvement. Le GESTE-TYPE est lié au tempérament. L'étude approfondie de la Forme et du Mouvement, des geste de LIAISON et de SEPARATION, ont des aspects particuliers, qui viendront se superposer aux significations globales, pour exprimer d'autres traits de personnalité...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2005
Nombre de lectures 144
EAN13 9782336256726
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Graphologie
Collection dirigée par Monique Genty

Les lecteurs pourront, par l’intermédiaire de différents auteurs, découvrir la graphologie et élargir ou approfondir leur connaissance de cette discipline qui permet de mieux comprendre la personnalité humaine.
Chaque ouvrage enrichit la réflexion, ouvre des perspectives et permet au travers de l’acquisition progressive d’une méthode de se familiariser avec l’écriture.
Cette collection est destinée aussi bien aux graphologues qu’à ceux qui, sensibles à une trace laissée sur le papier, cherchent à en comprendre toute la portée et la signification.
Déjà parus
M. DESURVIRE, LES FEUILLETS DE GRAPHOLOGIE n°3. Technique de l’écriture. L’observation , 2005.
M. DESURVIRE, LES FEUILLETS DE GRAPHOLOGIE n°2. Les bases jaminiennes. Les genres et les espèces , 2005.
M. DESURVIRE, LES FEUILLETS DE GRAPHOLOGIE n°1 : Les bases jaminiennes. Le geste graphique , 2005.
M. DESURVIRE, Graphologie et recrutement , 2005.
M. GENTY, L’être et l’écriture dans la psychologie jungienne.
R. OLIVAUX, Pédagogie de l’écriture et graphothérapie.
F. WITKOWSKI, Psychopathologie et écriture.
Feuillets de graphologie n°4
Techniques de l'écriture : l'interprétation

Marcelle Desurvire
Du même auteur dans cette collection
Graphologie et recrutement, 2005.
© Masson, 1990
© L’Harmattan, 2005
9782747583602
EAN : 9782747583602
Avant-propos
L’observation de la page écrite dans son organisation globale et de détail, nous a familiarisés avec la notion de structure graphique , macro et microstructure qui se répondent. Cette structure est liée à la conscience du geste qui s’est développée pendant tout l’apprentissage puis l’exercice quotidien, elle est sous le contrôle du regard et de la vie intellectuelle, elle résulte d’une maîtrise de l’acte d’écrire.

La signature, la ponctuation et l’ accentuation participent à cette mise en page d’une manière plus libre, l’une apportant un cachet personnel pour authentifier l’auteur du texte, les autres faisant valoir l’articulation des phrases et la musique des mots pour rendre le son à l’image, en quelque sorte...

Avec l’étude du trait , si difficile à observer par les débutants et si fondamental qu’une analyse graphologique sérieuse nécessite une lettre qui ne soit pas reproduite (photo ou photocopie), nous sommes au cœur de l’écriture : le trait c’est-à-dire la coulée d’encre, est unique et incopiable, lié au tempérament du scripteur. Chacun a sa manière d’appuyer sur sa plume, de la serrer entre ses doigts, de lui donner des impulsions qui la font vibrer, de la faire glisser sur la surface de la feuille, de la retenir ou de l’appuyer et surtout de faire varier l’intensité de ce trait suivant les formes tracées et leur situation dans l’espace. Le trait est lié également à la santé physique et psychique, il peut être altéré par les médicaments, l’alcool, les drogues et aussi par l’anxiété, ou par la dépression nerveuse.

Nous avons acquis à travers ces trois premiers fascicules tous les éléments de l’observation de l’écriture, ainsi que la mise en place de la fiche technique qui va nous permettre de rassembler et de mettre en relief tout ce qui individualise le graphisme.

Il reste une étape essentielle, qui réside dans les liaisons entre des ensembles de signes , qu’il s’agisse de grouper des espèces ou bien d’associer des observations hétérogènes parce qu’elles ont la même source. Par exemple la relation de la signature au texte, ou bien le trait en liaison avec des espèces du genre forme, ou bien un type de mouvement associé à une organisation de l’espace, etc.

Les syndromes, les gestes-types sont des associations d’éléments graphiques qui nous donnent des clés d’interprétation. Ils ont une logique interne et ne peuvent pas répondre à des questions préétablies, la finesse de l’observation les fait se dégager d’eux-mêmes avec l’habitude. Et ils apportent un regard neuf sur les mouvements de la vie qui les provoquent, comme une entrée dans la psychologie du scripteur au-delà des signes.

Nous avons étudié l’ espace , avec la page organisée, et le trait : le mouvement et la forme vont être saisis différemment de l’approche jaminienne et ainsi se trouvent posés les quatre piliers de l’observation : espace, trait, mouvement, forme.

L’étude du rythme est l’apport spécifique de la graphologie allemande.

Comment passer de l’observation à l’interprétation ?

C’est l’organisation progressive de tous ces éléments graphiques qui nous propose des sens. Toutes ces significations se condensent peu à peu dans l’esprit du graphologue qui les enregistre jusqu’à ce qu’il ait acquis le « regard » juste. Cela ne relève pas de la seule mémoire, ni de la seule intelligence, il y faut de la sensibilité et des connaissances psychologiques approfondies. Il se passe la même chose lorsqu’on apprend la pratique d’un sport ou d’un art, il arrive un moment où l’on trouve en soi les réponses, au-delà de la technique. De même l’artisan ou l’ouvrier qui communiquent avec leur outil de travail.

Dans le métier de graphologue, ce n’est pas par des dizaines mais par des centaines d’écritures que se cultive cette capacité à relier et à mettre en évidence l’essentiel de ce qui s’exprime dans le graphisme de cette personne-là, ce jour-là.
Sommaire
Graphologie Page de titre Du même auteur dans cette collection Page de Copyright Avant-propos 1 - Les syndromes 2 - Le geste-type 3 - Liaison et mouvement 4 - De la forme modèle à la forme personnelle 5 - Rythme et graphologie allemande 6 - Comment passer de la définition à l’interprétation puis à la rédaction ? Bibliographie Index alphabétique
1
Les syndromes

« Le geste qui crée exerce une action continue sur la vie intérieure.
La main arrache le toucher à sa passivité réceptive, elle l’organise pour l’expérience et pour l’action.
Créant un univers inédit, elle laisse partout son empreinte.
Elle se mesure avec la matière qu’elle métamorphose, avec la forme qu’elle transfigure.
Educatrice de homme, elle le multiplie dans l’espace et dans le temps. »
(FOCILLON, La vie des formes .)
Ainsi que nous l’avons étudié précédemment, le premier travail de l’observation consiste à appréhender l’impression d’ensemble, puis à établir le milieu graphique avant de passer aux espèces, ce qui va de la perception globale à l’analyse des détails, en passant par des paliers (synthèses d’orientation).
Ensuite vient la synthèse, qui regroupe et coordonne les données graphiques pour les interpréter et restituer la psychologie du scripteur. Les syndromes constituent la première étape graphique de cette synthèse, les typologies étant une réflexion sur la personnalité à travers différents auteurs.
Cette démarche est celle qu’enseigne la graphologie française, l’établissement d’une fiche technique fait partie des épreuves de l’examen de la Société Française de Graphologie.
Les syndromes associent, à travers le graphisme, des traits de caractère, des attitudes, des comportements qui manifestent une constance des réactions pour chaque personne. Par exemple, quelqu’un de coléreux aura différents signes d’impulsivité et d’impatience dans son écriture, ce qui ne signifie pas qu’il est constamment en colère, mais que ses réactions aux frustrations sont plus violentes que chez d’autres, l’entourage étant préparé à leur venue. L’impulsivité peut constituer un syndrome, si l’élan est plus fort que le contrôle et s’accompagne de mouvements lancés, inclinés, acérés, de saccades ou de finales massuées.
Le terme de syndrome vient du vocabulaire médical, pour nommer un ensemble de symptômes qui caractérisent une maladie et qu’on peut constater de manière énumérative.
Transposé à l’écriture, le syndrome n’est pas une maladie, mais un indice qui associe plusieurs aspects de l’écriture en les faisant provenir d’une même tendance psychologique, mais ramifiée, nuancée, diversifiée, il s’agit de la retrouver, de la « suivre à la trace » pour ainsi dire.
Une écriture claire met sur la voie de la clarté d’esprit, mais ne suffit pas à elle seule à exprimer cette qualité intellectuelle. Elle sera mise en rapport avec les espaces (aération), le trait (qualité), les liaisons (homogénéité), la forme (sobriété). cela constitue un syndrome concernant l’intelligence. L’écriture claire inclut en elle-même l’absence de complications, la régularité et la lisibilité.
On n’établit pas un syndrome d’in

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