Jugement socio-professionnel, innovation et efficacité au travail
276 pages
Français

Jugement socio-professionnel, innovation et efficacité au travail , livre ebook

276 pages
Français

Description

La pression exercée par l'environnement sur les organisations est de plus en plus importante. Les reconversions, les restructurations, la mondialisation accrue, les exigences économiques, la course à l'innovation sont devenues la réalité quotidienne de nombreuses organisations. Dans ce contexte, que deviennent les hommes et les femmes concernés par ces changements ?

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Date de parution 01 mars 2012
Nombre de lectures 14
EAN13 9782296484979
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Jugement socio-professionnel
Collection Psychologie du Travail et Ressources Humaines
Dirigée par Bernard Gangloff La collectionPsychologie du Travail et Ressources Humaines diffuse tout ouvrage traitant des conduites humaines dans les organisations. Sont ainsi concernés: la formation, l’orientation et le recrutement, l’ergonomie, la communication, l’audit social, l’aménagement du temps de travail, la gestion des ressources humaines, etc. Tout type de travail susceptible de faire évoluer la connaissance et la réflexion dans ces domaines trouve ici naturellement sa place : présentation de méthodes et de résultats d’interventions, recherches expérimentales ou cliniques, analyses théoriques, ou actes de congrès. Co-responsable de la collection, l’Association Internationale de Psychologie du Travail de Langue Française assure l’expertise des ouvrages retenus pour publication.
Derniers ouvrages de la collection
Noureddine KRIDIS (2010).Psychologie de l’artiste créateur.
Denise GUYOT et Robert SIMONNET (2008).Un siècle de psychométrie et de psychologie.
Noureddine KRIDIS (2008).Communication et innovation.
Gérard PITHON et Bernard GANGLOFF (2005, sous la dir.).Evaluer pour former, orienter et apprécier le personnel.
François-Xavier de VAUJANY (2005).Investissement informatique et évaluation des performances.
Daniel PASQUIER (2004).Les compétences à apprendre, évaluation chez l'adulte.
Alain LANCRY et Claude LEMOINE (2004, transformations du travail, méthodes et pratiques.
sous
la
dir.).
Les
Alain LANCRY et Claude LEMOINE (2004, sous la dir.).La personne et ses rapports au travail.
Alain LANCRY et Claude LEMOINE (2004, sous la dir.).Compétences, carrières, évolutions au travail.
Sous la direction de Sabine Pohl, Pascale Desrumaux et Anne-Marie Vonthron Jugement socio-professionnel
Innovation et efficacité au travail ASSOCIATION INTERNATIONALEDEPSYCHOLOGIE DU TRAVAIL DE LANGUE FRANÇAISEL’HARMATTAN
© L'HARMATTAN, 2012 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Parishttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-96319-1 EAN : 9782296963191
Préface Jugement socio-professionnel, innovation et efficacité au travail Depuis une dizaine d’années, la pression exercée par l’environnement sur les organisations est de plus en plus importante. Cette pression conduit les organisations à faire face à de nombreux changements et demande aux travailleurs d’être de plus en plus performants. Les reconversions, les restructurations, la mondialisation accrue, les exigences économiques, la course à l’innovation sont devenus la réalité quotidienne de nombreuses organisations. Dans ce contexte que deviennent les hommes et les femmes concernés par ces changements ? L’objectif de cet ouvrage est de tenter de répondre à cette question en adoptant trois perspectives. La première s’intéresse à l’effet des normes intériorisées par le travailleur sur ses jugements et ses attitudes. Le monde du travail s'organise autour de normes explicites et réglementaires, comme les normes de sécurité par exemple et aussi de normes plus ou moins implicites, comme les normes psychosociales de jugement, se structurant en stéréotypes du courant dominant intériorisées par les acteurs à l'occasion des différentes séquences de socialisation qu’ils traversent dans leur parcours de vie. Le produit de l’intériorisation des normes psychosociales propres au monde de l’entreprise prend des formes variées selon les individus, sur un continuum allant d’un mode allégeant à un mode rebelle nous expliquera Bernard Gangloff. Les acteurs de l’entreprise vivent des situations contrastées tant d’un point de vue intraculturel que d’un point de vue interculturel. Il est donc essentiel de comprendre comment le travailleur confronté à ces différentes normes peut s’adapter à son organisation. René Mokounkolo proposera un nouveau paradigme de l’adaptation psychosociale. L’intériorisation des normes en vigueur influencent le mode de relation que le travailleur entretien avec son organisation. L’entreprise est un endroit où il est fortement recommandé de s’impliquer, mais où coexistent différents modes d'engagement organisationnel et Patrick Valéau montrera comment l’engagement organisationnel exprimé par le travailleur
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varie en fonction de ces normes d'engagement. Le texte de Daniel Pasquier proposera les contours d’une théorie de la distance socionormative au travail.Les jugements que nous porte autrui proviennent également de notre appartenance catégorielle et de notre statut. Le sexe ainsi que la situation matrimoniale a un effet sur la recrutabilté. Les femmes et les hommes célibataires sont jugés comme plus recrutables expliquera Sabine de Boscher. Véronique Leoni discutera des effets de sexe sur les critères de rémunération. Caroline Iweins développera le fait que les politiques d’emploi favorisant les travailleurs âgés augmentent les perceptions négatives à leur égard. Les jugements à l’égard des pratiques organisationnelles impactent le bien-être et l’efficacité des travailleurs.Le texte proposé par Laurent Auzoult met en évidence que la perception de la distance du pouvoir hiérarchique et le sentiment de leadership sont des déterminants de l’efficacité de l’équipe de travail.La perception de la qualité de la procédure de recrutement conduira quant à elle à une meilleure intégration future des travailleurs. Pour clore la première partie de cet ouvrage, Jamal Ben Massour nous livreraune réflexion théorique autour d’un nouveau concept, la justice globale. Ce concept est mis en relation avec les autres facettes de la justice, la justice procédurale et la justice distributive.
La deuxième partie de cet ouvrage est consacrée à l’innovation et aux changements organisationnels. L’innovation ainsi que la capacité à s’adapter continuellement aux changements est devenu un enjeu fondamental pour les organisations. Pourtant, comme le souligne Benoît Riel et Céline Bareil le taux d’échecs des entreprises à gérer des changements importants oscillent entre 50 et 80 %. Benoit Riel propose un nouveau modèle intégrateur sur les rôles du manager intermédiaire en contexte de changement organisationnel. Les textes proposés par Diego La Torre, Gabriele Colianni et Sabine Pohl visent à déterminer les facteurs organisationnels et individuels conduisant au comportement innovant. Le rôle joué par la motivation autonome, la motivation contrôlée, la résistance au changement, l’autonomie ainsi que le soutien organisationnelet le climat pour l’initiative dans le développement des comportements innovants est examiné. Ces recherches soulignent l’intérêt de considérer le comportement innovant comme comportant trois phases; la phase de génération d’idées, la phase de promotion de l’idée ainsi que la phase de réalisation de l’idée.Ces changements organisationnels ainsi que la course à l’innovation ont pour effet d’augmenter l’incertitude au travail. Barbara Lapthorn propose une nouvelle échelle d’incertitude au travail. Les principes de construction de ce nouvel outil ainsi que sa validation sont décrits.
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Pour conclure ce chapitre, Eric Branger propose la théorie managériale de l’agilité organisationnelle comme nouvelle forme de gestion des organisations engagées dans une concurrence fondée sur l’innovation.
La troisième partie de ce volume aborde l’efficacitéau travail. L’efficacité au travail peut prendre des formes multiples. L’efficacité peut se mesurer par un résultat mais aussi par une attitude ou un comportement "positif" au travail comme par exemple la réalisation consciencieuse des tâches, la collaboration efficaceou l’esprit d’initiative. Daniela Acquadro Maran montrera quelles normes et valeurs organisationnelles conduisent à un résultat efficace tant du point de vue de l’équipe de travail que dupoint de vue des clients. Francine Roy quant à elle décrira les informations nécessaires au consultant pour qu’il puisse conseiller efficacement. Marie Polo et Emilie Lapointe explicitent en quoi la satisfaction des besoins fondamentaux tels les besoins d’autonomie, de compétence et d’affiliation est un levier important de l’efficacité au travail. L’habilitation psychologique et en particulier la perception de réaliser un travail qui a du sens joue également un rôle important dans le développement de l’efficacité. Par ailleurs,l’efficacité au travail peut être mobilisée par des pratiques managériales telles que la délégation ou la reconnaissance de la récompense. La performance est également liée à l’adéquation entre l’individu et l’environnement. Le texte proposé par Vincent Angel renseigne sur le lien entre l’adéquation demandes-capacités et la performance à une tâche et montre que le focus régulateur joue un rôle important dans cette adéquation. André Durivage propose un nouvel outilde mesure de l’appariement personne-organisation. Enfin le dernier texte de ce volume présente une validation québécoise de la structure factorielle des facteurs et des facettes de l’inventaire de personnalité révisé.
Sabine Pohl
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