L humanité et le devoir d humanité
268 pages
Français

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L'humanité et le devoir d'humanité , livre ebook

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Description

A bien considérer l'évolution de la pensée philosophique africaine, ce livre se situe à une charnière de l'histoire intellectuelle africaine. Ce qui s'impose, c'est la volonté de prendre à bras-le-corps le destin de l'Afrique et de son peuple qu'il faut transformer en une destinée. Malgré tous les désordres que ces derniers siècles ont vu surgir, persistent et se multiplient la volonté ferme d'instaurer la justice, le besoin vital d'engagement et de responsabilité, de générosité et de solidarité, le désir d'agir pour la liberté et les droits des personnes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2010
Nombre de lectures 269
EAN13 9782296709522
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’HUMANITE ET LE DEVOIR D’HUMANITE
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-13110-1
EAN : 9782296131101

Fabrication numérique : Actissia Services, 2013
Sylvain Tshikoji Mbumba


L’HUMANITE ET LE DEVOIR D’HUMANITE

Vers une nouvelle destinée pour l’Afrique


Préface de Célestin Dimandja


L’Harmattan
COLLECTION « PENSÉE AFRICAINE »
dirigée par François Manga-Akoa


En ce début du XXI e siècle, les sociétés africaines sont secouées par une crise des fondements. Elle met en cause tous les secteurs de la vie. Les structures économiques, les institutions politiques tels que les Etats et les partis politiques, la cellule fondamentale de la société qu’est la famille, les valeurs et les normes socioculturelles s’effondrent. La crise qui les traverse les met en cause et au défi de rendre compte de leur raison d’être aujourd’hui.
L’histoire des civilisations nous fait constater que c’est en période de crise que les peuples donnent et expriment le meilleur d’eux-mêmes afin de contrer la disparition, la mort et le néant qui les menacent. Pour relever ce défi dont l’enjeu est la vie et la nécessité d’ouvrir de nouveaux horizons aux peuples africains, la Collection « PENSEE AFRICAINE » participe à la quête et à la création du sens pour fonder de nouveaux espaces institutionnels de vie africaine.

Dernières parutions

Sissa LE BERNARD, Le philosophe africain et le transfert des sciences et de la technologie en Afrique, 2010.
René TOKO NGALANI, Propos sur l’État-nation, 2010.
Pius ONDOUA, Développement technoscientifique. Défis actuels et perspectives, 2010.
René TOKO NGALANI, Mondialisation ou impérialisme à grande échelle ? , 2010.
Roger MONDOUE, « Nouveaux philosophes » et antimarxisme. Autour de Marx est mort de Jean-Marie Benoist , 2009.
Antoine NGUIDJOL, Histoire des idées politiques. De Platon à Rousseau, 2009.
Pius ONDOUA, Existences et Valeurs. Avenirs pluriels, Tome III, 2009.
Pius ONDOUA, Existences et Valeurs. L’irrationnelle rationalité, Tome II, 2009 .
Pius ONDOUA, Existences et Valeurs. L’urgence de la philosophie, Tome I, 2009.
Pius ONDOUA, Technoscience et Humanisme, 2009.
Doumbia S. MAJOR, Le manifeste pour l’Afrique. Pourquoi le continent noir souffre-t-il ?, 2009.
Abdoul Aziz DIOP, Une succession en démocratie. Les Sénégalais face à l’inattendu, 2009.
Manga KUOH, Palabre africaine sur le socialisme, 2009.
OUVRAGES DU MEME AUTEUR


De la bonne gouvernance. Appel à un nouvel ordre éthique du pouvoir en Afrique noire, Kinshasa, Editions du CERDAF, 2001.
Justice politique et Dialogue inter-congolais, Revue d’Etudes Africaines, n°3, Kinshasa, Editions du CERDAF, 2001.
Au cœur de la crise congolaise. Choix et responsabilités politiques,
Kinshasa, Editions du CERDAF, 2005.
Les questions africaines de la mondialisation. Préface à une éthique de la solidarité universelle, Kinshasa, Editions du CERDAF, 2007.
DEDICACE
A ma chère épouse Jeannette K. Mbumba et à tous mes chers enfants
Stanislas Lukumuena Mbumba, Clara Mbombo Mbumba,
Perla Tshibola Mbumba et Ariel-Henri Mbumba
REMERCIEMENTS
Cet ouvrage a pris sa forme actuelle grâce au concours de plusieurs personnes, amis et connaissances. Ainsi, je me sens redevable d’abord à mon très cher ami et frère Stanislas Lukumuena Lumbala qui a toujours soutenu mes projets jusqu’à leur réalisation. Sa générosité, ses marques d’affections et son combat pour une société juste et humaine restent à jamais immortalisées à travers ce volume.
Je tiens aussi à remercier ma chère épouse qui a bien voulu donner de son temps pour saisir et corriger les épreuves de ce livre. Dans la même perspective, je dis merci aux membres de la grande famille Mbumba qui m’ont toujours soutenu par leurs prières et leur affection. Qu’ils soient ainsi rassurés du lien qui nous ligue tous à toute l’humanité.
Je me sens de manière singulière redevable à mon maître, le Professeur Okolo Okonda Benoît, qui est toujours discrètement présent pendant la rédaction de cet ouvrage. Je suis parmi les rares personnes qui ont bénéficié de ses conseils précieux et de son immense expérience. Au vrai, cet ouvrage lui revient de droit car, en le travaillant j’avais toujours senti sa main sur la mienne. Dans le même sens, je voudrais dire également et de façon particulière, toute ma reconnaissance à Monsieur le professeur Célestin Dimandja et à tous ses collaborateurs des Editions Nouvelles Rationalités Africaines pour avoir accepté de lire et de corriger les épreuves de cet ouvrage. Son oui à donner la forme que mon projet revêt actuellement, reste un signal fort de son engagement à faire entendre une nouvelle voie africaine sur des matières aussi sensibles que le développement et la mutation de l’ordre mondial actuel. Je reste reconnaissant à mon cher ami Monsieur Chervine Razmasma, ce jeune français d’origine iranienne, qui m’a fourni une bonne documentation et a nourri mes réflexions avec nos échanges réguliers. Que Madame Chantal Thao, cette petite femme française, se sente reconnue dans tous ses gestes d’amitié et de solidarité. Avec elle, j’ai compris que l’humanité est à jamais unie. Avec elle aussi, je dis toute ma gratitude à mes chères amies et amis Céline Kula-kim, Lina Racine, Briar Goldberg, les Révérends Père Bernard Ilunga et Monsieur l’Abbé Christophe Tshilumbayi pour tous leurs sacrifices et leurs services rendus à ma modeste personne au nom de l’unique humanité.
Je ne peux terminer ce mot de remerciement sans penser à ceux et à celles qui ne m’ont jamais quitté : Anaclet Dupar, Edmon Cianyangu Cibata, Makuba Sekombo, Guillaume Muthunda Engelele, Muyembi Nkole Célestin, Jonas Mulu Bungi, Buassa Mbadu Michel, Mutombo Jérome et son épouse Aïcha Mutombo. Que ce livre vous témoigne toutes mes amitiés.

Sylvain Tshikoji Mbumba
PREFACE
Peu avant sa mort survenue le 2 mai 1980, Alioune Diop avait rédigé un texte significativement intitulé « Pour une modernité africaine ». S’appuyant sur une réflexion d’un écrivain israélien, qui déplorait quelques semaines auparavant que l’intelligentsia juive contemporaine ne se soit pas encore créé sa propre modernité, le fondateur de la Revue Présence Africaine voulait évaluer la situation de l’intelligentsia négro-africaine par rapport à la même problématique de la modernité. La situation ne lui paraissait pas plus rose que pour Israël. C’est pourquoi il appelait de tous ses vœux, entre autres, la naissance d’une opinion publique africaine à laquelle il assignait une tâche des plus nobles et des plus engageantes : « Ressusciter et animer le pouvoir et l’initiative intellectuels de l’Africain inséré dans son environnement naturel et socioculturel et lui permettre d’exercer sa responsabilité de juger directement, à même les réalités nationales et internationales : Telle semble être la première condition à remplir pour assumer la correcte efficacité de notre développement intégral ». Alioune Diop ajoutait immédiatement entre parenthèses : « On ne peut se développer dans la dépendance » (Présence africaine, n°116, 1980, p.7-8). Au moment où M. Sylvain Tshikoji Mbumba m’a transmis pour lecture le manuscrit du présent livre, ces propos d’Alioune Diop me sont spontanément remontés à la mémoire. Et pour cause. Le texte et le ton de L’humanité et le devoir d’humanité sonnent comme un écho lointain répondant non seulement aux intuitions du grand intellectuel du monde noir, mais aussi aux préoccupations initiales de l’entreprise culturelle qu’est la revue interdisciplinaire, Les Nouvelles Rationalités Africaines, entreprise à laquelle mes amis et moi sommes particulièrement attachés et par laquelle M. Sylvain Tshikoji Mbumba nous a connus. En effet, dans le seul et unique éditorial rédigé et publié dans cette dernière, en octobre 1985, était écrit, sur un mode encore optatif : « chacun de nos pays et l’Afrique dans son ensemble sont à faire. L’homme africain- l’homme tout court-, qui soit conscient de ses responsabilités locales, nationales et planétaires, et qui les assume sans tricherie, est encore à inventer ». Mes amis et moi, du groupe NORAF, considérons ce livre comme l’une des réalisations de tous ces vœux formés jadis, dans des contextes intellectuels qui n’étaient pas coextensifs, mais qui avaient pour principal centre d’intérêt d’inviter à une nécessaire mutation d’échelle dans la perception des problématiques africaines contemporaines. Il fallait depuis maintenant deux ou trois décennies, il faut encore aujourd’hui et il faut toujours demain une option publique selon le mot d’Alioun Diop ou, pour parler comme l’auteur du présent livre, des voix africaines sur des matières aussi sensibles que le développement et le changement de l’ordre mondial.
A bien considérer l’évolution de la pensée philosophique africaine, le livre de M. Sylvain Tshikoji Mbumba se situe à une charnière de l’histoire intellectuelle de notre continent. L’auteur s’y livre avec brio dans l’assomption de cette nouvelle tâche de l’intellectuel africain. Du début à la fin de son texte, il ne cède à aucun moment à l’exaltation passéiste du monde qui l’a vu-qui nous a vus-naître. La conscience d’un présent à assumer sans tricherie interdit ce type d’attitude qui s’est avérée inopérante. Et, à l’actuel tournant de l’histoire, personne n’entend plus naviguer dans une solitude improbable. Le leitmotiv de la réflexion de M. Sylvain Tshikoji Mbumba n’est pas non plus l’indépendance, ce mythe lui aussi reste inopérant dans un monde où tout se tient dans une interdépendance dont les événements récents en Afrique montrent clairement la réalité ténue. Il n’est pas question, non plus, d’une révolution plus tapageuse et plus idéologique que socialement et quotidiennement efficiente. Non. Il s’agit, ici, de tout autre chose de vivant et de tonique. Avec M. Sylvain, ce qui s’impose, c’est la v

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