La question anthropologique
270 pages
Français

La question anthropologique , livre ebook

-

270 pages
Français

Description

À quelles conditions et sous quelles formes une anthropologie générale est aujourd'hui possible, qui ne soit ni la resucée de la figure abstraite qu'elle prenait dans la philosophie occidentale, ni la capitulation devant l'anthropologie naturaliste que les sciences « dures » entendent lui substituer intégralement ? Bref, il s'agit d'actualiser la question : « qu'est-ce que l'humain ? », pour construire une anthropologie de la condition humaine, support indispensable au projet critique des sciences sociales.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2012
Nombre de lectures 37
EAN13 9782296489677
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’homme et la société Revue internationale de recherches et de synthèses en sciences sociales
La question anthropologique
Coordonné par
Michel Kail et Richard Sobel
Revue soutenue par l’Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS et le CNL
L’Harmattan
L’homme et la société Revue internationale de recherches et de synthèses en sciences sociales
Fondateurs Serge JONASet Jean PRONTEAU
Directeurs Claude DIDRYet Michel KAIL
Comité scientifique Michel ADAM, Pierre ANSART, Elsa ASSIDON, Solange BARBEROUSSE, Denis BERGER, Alain BIHR, Monique CHEMILLIER-GENDREAU, Catherine COLLIOT-THÉLÈNE, Catherine COQUERY-VIDROVITCH, Christine DELPHY, René GALLISSOT, Michel GIRAUD, Gabriel GOSSELIN, Madeleine GRAWITZ, Colette GUILLAUMIN, Serge JONAS, Serge LATOUCHE, Jürgen LINK, Richard MARIENSTRAS, Sami NAÏR, Gérard RAULET, Robert SAYRE, Benjamin STORA, Nicolas TERTULIAN.
Comité de rédaction Marc BESSIN, Pierre BRAS, Laurence COSTES, Christophe DAUM, Véronique DERUDDER, Claude DIDRY, Jean-Pierre DURAND, Jean-Pierre GARNIER, Gaëtan FLOCCO, Bernard HOURS, Aziz JELLAB, Michel KAIL, Pierre LANTZ, Margaret MANALE, Louis MOREAU DEBELLAING, Numa MURARD, Nia PERIVOLAROPOULOU, Thierry POUCH, Pierre ROLLE, Laurence ROULLEAU-BERGER, Monique SELIM, Richard SOBEL, Sophie WAHNICH, Claudie WEILL.
Secrétariat de rédaction Jean-Jacques DELDYCK
© L’Harmattan, 2011 5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-56835-8 EAN : 9782296568358
L’homme et la société Revue internationale de recherches et de synthèses en sciences sociales
N° 181
2011/3
Éditorial. Du contexte, de la situation et de la domination………………. 5 * * * LA QUESTION ANTHROPOLOGIQUE
Michel Kail et Richard Sobel Réflexions autour du paradoxe de l’acte de connaissance en anthropologie……………………………………………………….11 François Flahault Lorsque tous dérivent ensemble, personne n’a conscience de dériver………………………………. ……………………………..17 Salvador Juan Le territoire de l’Homme. La socio-anthropologie face aux biologies………………………………………………………….. 33 Michel Kail et Richard Sobel : Y a-t-il une économie sartrienne ?……………………………………. 49 Jean Bourgault « Un collectif plus ou moins bien articulé ». Sur quelques pages de laCritique de la raison dialectique et quelques silences de Bruno Latour………………………………….75 Sophie Wahnich L’histoire de la Révolution française peut-elle être dialectique ? Sartre, Lévi-Strauss, Benjamin……………………………………….. 99 Monique Selim Femmes savantes sur le marché du travail cantonais………………...121 Jean Zaganiaris Pour en finir avec « l’intellectualisme » : la question de la rupture avec l’épistémocentrisme herméneutique dans l’œuvre de Pierre Bourdieu……………………. 145 Christophe David Fidélité de Günther Anders à l’anthropologie philosophique : de l’anthropologie négative de la fin des années 1920 àL’obsolescence de l’homme………………………………………. 165
Étienne Tassin et Anne Gléonec Anthropologie, anthropologie politique, anthropologie philosophique : un dialogue………………………………………181 * * * HORS DOSSIER Laurent Aucher Aline et la vraie vie. Critique du modèle conceptuel de la classe ouvrière de Maurice Halbwachs………………………... 215 * * * NOTES CRITIQUES Michel Kail La culture est plus ancienne que l’espèce humaine…………………. 233 Michel Kail Naturaliser le don ? …………………………………………………. 239 COMPTES RENDUS………………………………………….………….. 247 Résumés/Abstracts…………………………………………….……… 261
* * *
Toute la correspondance — manuscrits (double interligne, 35 000 signes maximum pour les articles, 4 200 pour les comptes rendus), livres, périodiques — doit être adressée à laRédaction: L’homme et la société -Jean-Jacques Deldyck Université Paris 7 – Boîte courrier 7027 75205 Paris Cedex 13 - Téléphone 01 57 27 64 86 E-mail : deldyck@univ-paris-diderot.fr ABONNEMENTS ET VENTES AU NUMERO Éditions L’Harmattan 5-7 rue de l’École-Polytechnique 75005 PARIS Un abonnement annuel couvre 3 numéros dont 1 double (joindre un chèque à la commande au nom de L’Harmattan). France : 60"— Étranger par avion : 65"
Du contexte, de la situation et de la domination
Éditorial
Une recension d’ouvrage en lieu et place d’un éditorial, n’est-ce pas perturber bien inutilement l’ordre des rubriques ? Sûrement pas, dès lors qu’il s’agit d’un livre qui répond à une des vo-cations du projet éditorial de la revue, être capable d’articuler efficace-ment et pertinemment l’analyse théorique et l’actualité. Telle est, en effet, la réussite de l’ouvrage coordonné par Christine Delphy,Un troussage de domestique, publié aux éditions Syllepse, en 2011. Ce que les analyses rassemblées par Christine Delphy confirment, c’est qu’il n’est pas d’analyse révélatrice d’une réalité sociale sans parti pris critique, lequel n’est pas étranger aux exigences de bonne méthodo-logie mais y prend sa pleine part, lequel ne vient pas déranger la bonne tenue épistémologique du discours rigoureux mais en est, tout au con-traire, un élément décisif. Qu’est-ce qui informe un tel parti pris critique et en quoi est-il gage de rationalité ? D’abord, quelques remarques générales, pour les illustrer et confirmer ensuite par les éléments d’analyse extraits de l’ouvrage auquel nous nous référons. L’obligation de prendre de la hauteur à qui affiche des prétentions d’objectivité est un thème qui a suscité et continue de susciter de vives résistances (en particulier, mais pas exclusivement, avec le développement de la sociologie) tout en perdurant comme un idéal auquel il serait trop difficile de renoncer. En bref, s’installer sur une position de surplomb qui offre une vue excédant tous les points de vue, et protégeant du relati-visme, conséquence de l’enfermement dans un point de vue.
o L’homme et la société, n 181, juillet-septembre 2011
6
Éditorial
C’est à une telle hauteur que les dialogues de Platon étaient déjà censés conduire l’interlocuteur de Socrate, pour autant qu’il acceptât de suivre les règles du jeu dialogique, voyant sa persévérance et son obéis-sance être récompensées par la grâce de la contemplation. Ce moment de la contemplation exige que le sujet de la connaissance s’échappe de lui-même, de son corps (matérialité qui emprisonne dans le relativisme) et se libère, libère son âme, purifiée par l’exercice du dialogue, et ainsi apte à recevoir la lumière émanant de l’objet même de la connaissance (l’essen-ce). Le dialogue est, en ce sens, une école d’humilité pour celles et ceux qui s’y engagent puisque sa vocation est de les amener à renoncer de croire qu’ils éclairent le monde, alors qu’ils n’ont que des opinions, au mieux droites. Par quoi ils ne font que l’obscurcir, le surcharger de leurs opinions. Les Sophistes, contre lesquels pense Platon, sont en revanche convain-cus (en quoi ils pourraient être tenus pour de lointains précurseurs de la sociologie) que les opinions sont « du monde », au double sens de cette dernière expression : elles ne sont pas seulement des points de vue sur le monde, dénonçant la place que les porteurs d’opinion occupent dans ce-lui-ci, elles sont constitutives de la réalité de ce monde. Les écarter pour élaborer une représentation soi-disant objective du monde condamne par le fait cette dernière à la partialité, puisqu’il ampute d’une part de soi l’objet qui est visé par l’analyse. Afin de prolonger ces remarques, laissons Christine Delphy présenter le propos de l’ouvrage qu’elle édite : « Ce qu’il est convenu d’appeler l’“ affaire DSK ” a commencé le 14 mai 2011. Depuis, jusqu’à aujourd’hui, les révélations les plus contradictoires, les retourne-ments de situation les plus improbables n’ont cessé de se succéder. Les politiques et les journalistes interprètent, supputent, prédisent, et souvent prennent leurs dé-sirs pour des réalités. Interprétations, supputations, prédictions ne sont pas notre affaire, et ne sont pas le sujet de ce livre. Cette présentation est écrite le 7 juillet, c’est-à-dire sans attendre de nouvelles informations, ni les imminentes proclama-tions d’un procureur, car ni la mosaïque des faits ni le tranchant des décisions ne sont notre souci. Pas davantage, ni la personnalité de Dominique Strauss-Kahn ni celle de Nafitassou Diallo, ni même l’“ affaire ”, mais bien ce qui en a été dit.Il ne s’agit pas de mieux révéler l’affaire, mais d’envisager l’affaire comme un révé-lateur. Mieux encore : elle n’a pas besoin d’être “ On pourrait presque lavraie ”. considérer comme unefiction déclenchante, une sorte de leurre qui aurait bien fonctionné (parfois une simple rumeur a de semblables effets). » (Ibidem, « Avant-propos », p. 7.) Le sujet du livre est ainsi construit sur l’examen d’opinions, qui pré-sentent le double avantage, théorique et politique, qu’un objectivisme bor-né ferait manquer, d’être révélatrices. Révélations qui ne manquent pas
Du contexte, de la situation et de la domination
7
de susciter amertume et colère en ce qu’elles obligent à constater la per-manence du sexisme en France et la vigueur d’une triple solidarité, « celle de genre, qui unit les hommes contre les femmes, celle de classe qui unit les riches contre les pauvres, et celle de race qui unit les Blancs contre les Bronzés » (Ibid., p. 8). « Ségolène Royal, dès le dimanche soir au JT de France 2, déclarait : “Je pense d’abord à l’homme.” Elle n’aura aucun mot pour la femme de chambre. Le lendemain matin, Jean-François Kahn a livré sa thèse sur France Culture : le fon-dateur de Marianne a eu l’“impression” qu’il s’est agi d’un “troussage de domes-tique. ” Pour Jack Lang, qu’on se le dise : “Il n’y a pas mort d’hommeAutre-. ” ment dit, ce n’est qu’un viol de femme, ce n’est pas bien grave. La socialiste Mi-chèle Sabban a fait savoir sa conviction : “un complot international”, en ajoutant que “tout le monde sait que sa fragilité, c’est la séduction, les femmes” et que les manipulateurs l’ont “pris par cela”. Manière de supposer que DSK croisant dans un hôtel une intrigante achetée, déguisée en soubrette, ne pouvait que tomber dans le piège. BHL ne fut pas en reste pour défendre son “ ami ”, avec un prisme de classe qui laisse pantois : “J’en veux ce matin au juge américain qui, en le livrant à la foule des chasseurs d’images qui attendaient devant le commissariat de Harlem, a fait semblant de penser qu’il était un justiciable comme un autre. ” » (Clémentine Autain, « “ Affaire DSK ” : l’impensable viol », inibid., p. 30). Cette citation extraite du texte de Clémentine Autain, pour seulement rappeler quelques-unes des opinions les plus spectaculaires exprimées à l’occasion de cette affaire. Mais qu’est-ce qui est exprimé justement ? Une solidarité, exclusivement une solidarité, toute capacité de réflexion cédant le pas au seul réflexe identitaire. Ces porte-parole qui se proposent habituellement de nous éclairer, du haut de leur position de vigie politi-que ou intellectuelle, sur les enjeux nationaux et internationaux, ne peu-vent, à l’occasion de la nouvelle de l’arrestation de DSK, que nous éclai-rer sur ce qu’ils sont, sur ce qu’ils éprouvent, sur l’inquiétude qui les ha-bite : si DSK, un des leurs, peut être mis en cause par la justice, alors qu’en est-il de l’impunité que leur accorde leur position oligarchique ? En innocentant DSK (car de telles prises de position reviennent à disculper celui-ci, et à intervenir sur le fond de l’affaire, alors que tel n’est pas, ré-pétons-le, l’objet des analyses rassemblées par Christine Delphy), un des leurs, plus encore, en posant comme impensable qu’il puisse, et donc qu’ils puissent eux-mêmes, avoir à rendre des comptes à la justice, ils avouent, dans le même mouvement, qu’ils sont « situés ». Pour caractéri-ser ce moment, nous croyons, en effet, pouvoir évoquer un « retour de la situation », à l’image du « retour du refoulé » décrit par le discours psy-chanalytique.
8
Éditorial
Expliquons-nous. Pour rendre compte d’un discours, d’une attitude, d’un comportement, qu’ils soient individuels ou collectifs, il est de bon ton, dans les sciences sociales en général, en histoire en particulier, de faire appel au « contex-te », censé recéler la clef de compréhension. Ce contexte est construit par l’analyste comme un ensemble organisé de conditions extérieures dans le-quel il installe les sujets qu’il étudie ; le présupposé étant que cet environ-nement « détermine », à des degrés divers, ce que sont et ce que font ces sujets. En quoi, cette contextualisation conforte la prétention objectiviste, que nous évoquions précédemment. Les conditions, dont on assure qu’elles sont déterminantes par le fait de les ériger en un ensemble contextuel, sont confondues avec les raisons d’être et de faire des sujets, lesquels sont alors offerts tout en extériorité au regard de l’analyste. La contextuali-sation permet ainsi à l’analyste d’occuper une position de surplomb, du haut des conditions déterminantes qu’il construit comme un décor dans lequel il met en scène après coup les acteurs, de « dominer son sujet », comme le veut l’expression. À entendre dans sa double signification. En revanche, la notion de « situation » interdit de jouir du privilège de la contemplation, ne ménageant aucune position confortable d’extériorité, car elle conduit à penser que l’observateur et l’observé sont inscrits dans une relation qu’il n’est pas possible de délier, sinon imaginairement. Ce qui, pour le dire rapidement, ne condamne nullement au relativisme — accusation qui ne vaut en effet qu’à partir de la revendication d’un objec-tivisme illusoire. La « situation » ouvre, au contraire, sur une réalité plus riche dans la mesure où c’est la relation elle-même, celle de l’observateur et de l’observé, qui « accueille » la réalité. La relation ne doit pas être comprise comme ce qui favorise tel regard particulier, jeté sur une réalité donnée, elle suggère bien plus profondément qu’un monde est construit, traversé par un jeu de significations et de valeurs, dans lequel le statut ré-servé à l’autre occupe une place décisive. Comme l’a montré, de manière convaincante, Simone de Beauvoir, en retraçant la genèse du monde des hommes, consolidé sur des significations et des valeurs sexistes qui enfer-ment les femmes sous la catégorie de l’altérité absolue. Leur interdisant du même coup de procéder à la construction du monde, exclues qu’elles sont de la relation, et leur laissant croire qu’elles s’insèrent dans une réa-lité toujours déjà là. Une réalité naturelle en somme. Ces quelques éléments devraient éclairer l’expression, que nous avons utiliséesupra,». Les défenseurs de DSK, fai-retour de la situation de « sant fi de toute présomption, puisqu’ils ne le présument pas innocent mais
Du contexte, de la situation et de la domination
9
l’innocentent en « banalisant », en « naturalisant » le chef d’accusation, le possible viol. « Mais leur [celle des notables et intellectuels sexistes] grande alliée, c’est la “ pulsion ”. La théorie de la pulsion justifie ceci : le corps masculin a le droit bio-logique de perdre tous ses repères humains, démocratiques, courtois. Tant pis si la vie d’une femme est en jeu, la “ pulsion ” vient au secours du crime. […] Et ques-tion viol, vous voilà prévenues : les hommes — certains plus que d’autres — ont “ des désirs ”. Les tentatrices n’ont qu’à bien se tenir (et se tenir bien) car ce n’est pas leur faute, à eux. » (Natacha Henry, « Comment les notables sexistes creusent le retard français », inibid., p. 111.) Ce que les combats des femmes ont révélé — bel exemple de cette combinaison entre un parti pris critique et l’acquisition d’une connais-sance —, c’est que le sexe n’est qu’une dimension du viol dont le sens en vérité est l’affirmation d’une toute-puissance, d’une domination. Le viol est l’une des caractéristiques de ce processus qui consiste à s’affirmer et à demeurer maître de la relation sujet-objet, à s’afficher comme l’initiateur du monde. Or, ce processus n’est identifiable que grâce au recours à la notion de situation (en ce sens, toute critique féministe est « situation-niste » ou « relationniste ») ; celle de contexte imposant, à l’inverse, de poser d’abord une réalité extérieure en soi, c’est-à-dire pourvue en son sein d’une signification et d’une valeur, dans laquelle les sujets humains viennent prendre la place qui leur est assignée. Le nom d’une telle réalité n’est autre que « nature ». Ce que les interventions des « notables et intellectuels sexistes » en fa-veur de DSK « relativisent », pour le coup, c’est précisément la logique dominatrice dont le viol est une des manifestations, parmi les plus crimi-nelles. Reconnaître que DSK puisse à titre de possibilité être un violeur, reviendrait pour eux à admettre que leurs discours, leurs argumentations, leurs justifications et leur posture épistémologique objectiviste pourraient être inspirés par la position de domination qu’ils occupent ou revendi-quent, plus encore par la conviction que leur magistère est légitime, avant même tout exercice de légitimation. L’empressement qu’ils ont mis à dis-culper un des leurs avait pour stimulant l’obligation devant laquelle ils se sont retrouvés de recouvrir du voile pudique de lacontextualisationleur situationde dominants. Michel KAIL
*
*
*
Annales Histoire, Sciences Sociales Environnement
o n 1 Sommaire Éditorial A I Écrire la nature De l’histoire sociale à la question environnementale ? Gouverner les ressources C L  D X La fabrique des droits hydrauliques Histoire, traditions et innovations dans le nord de la Chine A I e Gouverner les eaux courantes en France au XIX siècle Administration, droits et savoirs W V. H Bois et déboisement dans la Méditerranée antique Catégories de la nature N S Transformations de la zone torride Les répertoires de la nature tropicale à l’époque des Lumières M-A H La nature, sujet de droit ? L C Retour à Seveso La complexité morale et politique du dommage à l’environnement Sciences sociales et environnement (comptes rendus) Résumés /Abstracts Livres reçus
Rédaction
54 bd Raspail 75006 Paris"Tél. : 01 49 54 23 77"annales@ehess.fr Abonnement
janvier-mars 2011
Armand Colin abonnements :5, rue Laromiguière"75240 Paris Cedex 05"Tél. : 0820 065 095 (France)"Tél. : 33 1 40 46 49 89 (international)"Fax : 33 (0)1 40 46 49 93"infos@armand-colin.com Vente au numéro
Prix d’un numéro simple : 17""Prix d’un numéro double : 25" En librairie et en ligne :diffusion Dif’Pop"81, rue Romain Rolland"93260 Les Lilas Tél. : 33 (0)1 43 62 08 07"Fax : 33 (0)1 43 62 07 42"www.difpop.com Aux Éditions de l’EHESS :vente sur place et par correspondance Facturation : 33 (0)1 53 10 53 56"33 (0)1 44 07 08 89Fax : "editions-vente@ehess.fr
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents