Les bases fondamentales de la culture occidentale
138 pages
Français

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Les bases fondamentales de la culture occidentale , livre ebook

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Description

Cet ouvrage passe au crible de l'anthropologie les grands mythes culturels, religieux et politiques de l'Occident de l'antiquité à nos jours. Il va chercher en arrière de l'épaisse couche de politisation les bases fondamentales de la culture occidentale. Ces bases anthropologiques constituent une sorte d'inconscient collectif sur lequel s'est érigée par négation la dimension politique. Après avoir exploré les grands récits de l'Occident et les avoir comparés aux mythes du judaïsme, de l'islam et du christianisme oriental, cet ouvrage dégage le noyau qui fait l'originalité anthropologique de l'Occident.

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Informations

Publié par
Date de parution 25 octobre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782336854687
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

©L’Harmattan, 2018 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr EAN Epub : 978-2-336-85468-7
Karim Richard Jbeili Les bases fondamentales de la culture occidentale Anthropo-logique de l’Occident
Vu même auteur : Le psychisme des Orientaux, liber, 2006.
Prologue
Je suis un colonisé. Je ne m’en vante pas et je ne m’en plains pas. Un simple constat qui me permet de dire à quelle place je me situe par rappo rt à l’Occident. J’ai donc vécu dans ma chair et dans mon esprit toute la violence que l’Occident nous a fait subir et continue de nous faire subir. J’ai été fréquemment tenté de me révolter, de revendiquer et même quelques rares fois de prendre les armes. Une profonde sagesse héritée de mon père , et sans doute aussi de la lignée qui m’a précédée dans la vie m’a retenu de prendre ce chemin. Et je m’en suis félicité lorsque j’ai vu tous ceux qui ont pris le chemin de la libération nationale s’embourber dans la même arrogance, la même violence, le même manque d’intelligence que le colonisateur occidental. J’ai compris très tôt que riposter à cette violence c’est entrer dans le jeu du colonisateur, c’est déjà lui accorder la victoire. Sa victoire est enco re plus grande lorsque le mouvement de libération nationale a cru lui avoir arraché son indépendance. Celle-ci est totalement factice, elle ne fait que l’introduire dans un système de dépendance où il est déjà perdant. Il a dû laisser au vestiaire de l’histoire toutes les nuances de sa tradition pour entrer dans un circuit mercantile fluide où il n’est que de la chair à marchandises. Cette erreur a été commise par tous les mouvements de libération nationale même par ceux qui tenaient à l’éviter comme le mouvement indien sous l’égide du Mahatma Gandhi ou ceux qui avaient une compréhension très vive de l’économie et de l’histoire comme les mouvements marxistes. D’ailleurs aujourd’hui ce n’est même plus une erreu r, c’est devenu un instrument de colonisation, une sorte de piège qui permet au colonialisme de pénétrer les consciences pour les détruire et les embarquer à force de rage et de haine, inertes et déshumanisées, dans la ronde de la marchandisation. Celui de provoquer l’humiliation, l’indignation, l’exaspération puis la haine de manière à ce que le colonisé soit prêt à tous les risques, toutes les aventures violentes et compromettant son mode de vie traditionnel plutôt que de continuer à accumuler continuellement de la haine. L’agent le plus féroce de ce processus est le colonialisme israélien. L’Occident, dont il fait partie intégrante, lui a accordé le droit, non seulement d e coloniser la terre palestinienne au nom de l’Occident, mais aussi d’user de tout le temps et de tous les moyens qu’il juge utiles pour détruire les preuves de son larcin. Chaque Palestinien du plus jeune au plus vieux est la preuve qu’Israël est une entreprise de colonisation occidentale qui n’a aucu ne légitimité à être en Orient. Ce n’est pas l’opinion du Palestinien qui est une menace, c’est son existence même qui en est une. Il faut systématiquement détruire leurs maisons, couper leu rs routes, les tuer devant les caméras comme s’ils étaient des animaux sauvages, terroriser les enfants, les réveiller la nuit pour les emprisonner, etc. Et tout ça au grand jour, tous les jours, mois après mois, année après année. Ce comportement colonial brut suscite bien sûr la révolte chez tous ceux qui se sentent proches des Palestiniens. Le niveau d’exaspération a tout le temps de monter puisque la violence israélienne ne rencontre aucune limite et aucun frein. Au-delà d’un certain niveau d’exaspération, la révolte anticoloniale se mue en rejet des structures traditionnelles pour embarquer dans des mouvements politiques de plus en plus radicaux qui ne semblent avoir d’autres résultats que de décharger momentanément une exaspération qui avait atteint son paroxysme. Le but supposé de cette violence, qu i est de faire mal à l’ennemi colonial, est rarement atteint. Si bien que la violence ne fait que se retourner contre celui qui la fomente. Il y a de terribles pertes humaines incessantes, mais, beauco up plus grave, il y a des pertes de mémoire historique. Les livres, les monuments, les rapports humains cordiaux, l’esprit des cultures traditionnelles, l’esprit de l’islam et du judaïsme, tout ceci sombre dans les flammes de l’oubli, dès que la violence au lieu d’être un moment passager dans un rapport culturel devient un phénomène narcissique endémique, une négation de soi jouissive. C’est ce piège que j’ai voulu éviter. Ce piège dans lequel l’Occident colonial est en mesure de nous enfermer. Il consiste à nous faire passer depu is une culture traditionnelle désuète, mais profonde vers une modernité non maîtrisée où l’illu sion d’une puissance retrouvée va consumer nos dernières forces.
Les Juifs sont passés avant nous dans le tordeur. Ils étaient une magnifique culture trois fois millénaire, ils ne sont plus qu’un projet politique cruel et asservi à la domination occidentale. Ils étaient un maillage de communautés traditionnelles susceptibles de migrer et de s’installer partout dans le monde y compris dans le monde arabe, mais la violence vengeresse qu’ils ont développée à partir de la Shoah les a piégés dans une querelle i nvraisemblable contre ces pauvres Palestiniens, faute de pouvoir la tourner vers ses véritables destinataires : le nationalisme occidental.
Leur maîtrise de la technologie, ainsi que le soutien constant dont ils ont bénéficié leur a évité jusqu’à présent le retour sur soi de la violence, mais dans l’état de siège constant dans lequel ils se trouvent, ils gardent continuellement à l’esprit l’éventualité que cèdent un jour les digues et les murs qu’ils construisent pour se protéger des flots de haine qu’ils suscitent.
L’Occident est une entreprise de politisation du mo nde. Tant que les Juifs étaient seulement anthropologiques, ils étaient des ennemis pour l’Oc cident. Mais depuis qu’ils sont devenus politiques, après la création d’Israël, ils sont de venus les alliés de l’Occident. C’est le même processus qui se passe avec les musulmans à présent. Il faut les politiser d’urgence en les violentant par tous les moyens possibles ce qui aura pour résu ltat de les forcer à s’orienter politiquement pour se défendre contre ces agressions matérielles ou symboliques. Lorsque l’Islam se sera politisé, lorsqu’un certain nombre de régimes gouverneront au nom de l’Islam et centraliseront les énergies des musulmans comme Israël centralise les énergies des Juifs, l’Occident sera rassuré, il n’aura plus aucune responsabilité politique envers aucun Juif ni envers aucun musulman. Tant que cet objectif n’est pas att eint, il faudra continuer à maltraiter les musulmans pour réveiller leur indignation et les amener à se politiseren tant que musulmans. Il importe à l’Occident que sur toute la surface de la Terre on passe de l’anthropologique au politique et que, une fois rendus sur ce versant po litique, on oublie jusqu’à l’existence de la dimension anthropologique. Il importe qu’en regardant dans le rétroviseur de l’histoire on puisse aller jusqu’à croire qu’il en a toujours été ainsi, que la dimension politique a toujours été prédominante. J’ai eu du mal à croire que l’Occident soit victime d’une telle illusion rétrospective. Lui, d’habitude si arrogant, si sûr de lui, pouvait-il ainsi faire de telles erreurs de jugement. C’est au début des années 90 que j’ai découvert un processus qui fut pour moi la clé capable d’ouvrir l’inconscient de l’Occident. J’ai nommé ce processu s ainsi que l’article dans lequel je l’ai publié 1 « De la simultanéité ». Ce texte a provoqué beaucoup de remous dans notre p etite communauté intellectuelle montréalaise. Le paragraphe introductif de l’article fait d’ailleurs état de la divergence que ce texte a suscitée au sein même du comité de rédaction de la revue. Il postulait qu’à un certain moment un certain nombre de choses pouvaient se passer simultanément et que ce moment avait un caractère inaugural. Ce qui laissait supposer qu’avant ce mom ent inaugural les choses se passaient différemment. J’utilise le terme « choses » pour qu e mon propos atteigne un maximum de généralité. Une chose étant n’importe quel objet de science, un e particule, un signifiant, un humain, une communauté ou une société. C’est dire que ce texte est essentiellement épistémologique. 2 Quelques années plus tard, j’ai (re) découvert la théorie de la valeur de Marx . J’ai alors constaté qu’elle décrivait un phénomène identique à celui qu e je décrivais dans « De la simultanéité ». Il s’agit d’un milieu économique où on échange un cert ain nombre d’objets. Tout à coup un de ces objets devient unité de valeur pour l’ensemble. Si bien que tous ces objets vont être promus simultanémentau rang de marchandises grâce à l’unique effort de cet objet unité de valeur de tous. Un certain nombre d’objets traversent ainsi simultanément un mur qui les fait passer d’un statut singulier à un statut collectivisé, traversant du même coup, ce que je postule être, la frontière de la conscience occidentale. Définissant ainsi cette conscience dans la généralité par opposition à l’inconscient qui demeure, lui, dans le singulier. Cette opposition généralité/singularité, conscient/inconscient recoupe nous le verrons tous au long de cet ouvrage l’opposition social/anthropologique. L’anthropologique est l’insu de l’Occident moderne. Il ne peut le percevoir que chez l’autre, les primitifs, qui n’ont rien d’autre à offrir, qui ne
se sont pas encore recouverts de la couche sociale. Lorsque cette dimension apparaît chez lui, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour la pulvériser, y compris par la violence la plus féroce, afin de la ramener du côté de la généralité sociale et politique. Il devint clair pour moi, au tournant de l’an 2000, que la collectivisation pouvait aussi s’exercer dans le domaine scientifique et que les champs de toutes les sciences n’étaient pas des champs à l’état brut. Ces champs n’étaient pas de la matière première, mais déjà de la matière transformée par la collectivisation. Mais cette conviction était loin d’être partagée par d’autres scientifiques pour lesquels l’objet de leur science était « naturellement » dénombrable depuis Galilée. Dans le chapitre concernant la révolution moderne, j’évoquerai comment la science s’est également construite dans une négation de la dimension anthropologique. Même Marx, qui pourtant m’avait donné la clé du pro blème, faisait la même erreur. Lorsqu’il écrivait que la valeur d’échange de la marchandise A étaitégaleà la valeur d’usage de la marchandise B, il commettait sans s’en rendre compte une dramat ique hérésie qui allait peser lourd dans la destinée du marxisme. J’ai mis plusieurs décennies à comprendre la vraie nature de cette équation. Je remercie le ciel de m’avoir fait naître, ne serait-ce que pour me donner l’opportunité de comprendre la vraie nature de cette égalité. Elle contient tou s les bonheurs et tous les malheurs du monde à la fois. Cette formule égalise entre une entité singulière (la marchandise B) et une entité dénombrable (la marchandise A) ce qui l’oblige à introduire une commensurabilité entre l’une et l’autre. La marchandise A est ici une variable qui représent e l’ensemble du corpus d’objets qui s’échangeaient auparavant et qui de par leur rencontre avec la marchandise B se sont transformés en marchandises. Cette rencontre avec la marchandise B a transformé en marchandises dénombrables, des objets autrefois disparates. La rencontre les a collectivisés. Jusqu’à présent, tout va bien. Là où le bât blesse, c’est dans le signe de l’égalité. C’est lui qui introduit un flou artistique gravissime qui a consi dérablement handicapé toute la civilisation occidentale. Car s’il est vrai que ce signe égalise entre un ensemble d’objets devenus marchandises et un seul qui est leur unité de mesure, et qu’il introduit ainsi une commensurabilité entre eux, ce qui est tout à fait compréhensible, en revanche, il ravale sans s’en rendre compte l’objet B, qui est supposé demeurer tout le long un objet singulier, a u rang de marchandise, exactement comme l’ensemble d’objets qui viennent de changer de statut pour devenir marchandises. L’objet B qui aurait dû demeurer un objet singulier devient une marchandise B, en vertu de l’erreur qu’implique cette égalité et, du coup, perd toute légitimité à faire le travail de transformation qu’il est supposé faire des objets A en marchandises A. Il y a là un paradoxe qui parcourt, nous le verrons, toute la civilisation occidentale. De bout en bout. Marx n’a fait que le traduire dans ses propres termes, mais il n’en a été que l’héritier. Avant lui, après lui le paradoxe suit son cours et n’a pas encore fini de faire ses ravages. Ce paradoxe est une constante anthropologique de l’Occident que nous retrouverons sous diverses formes durant toute son histoire à condition de repérer d’une forme à l’autre la même logique. D’où le titre équivoque de mon livre, « anthropo-lo gique » qui dit à la fois qu’il y a une anthropologie particulière à l’Occident et qu’on ne peut repérer celle-ci qu’à condition de ne la trouver ni dans la forme ni dans le contenu, mais, entre les deux, dans la structure logique. Du fait que la marchandise B perd don statut d’objet singulier alors qu’il est le fondement de son efficacité, il suit que plus rien, dans le processu s ne vient rappeler qu’il y avait autrefois un certain nombre d’objets singuliers. L’ensemble des objets A ont perdu leur statut d’objets singuliers pour devenir marchandises A et l’objet B est aussi devenu marchandise du fait de l’égalité que Marx lui a infligée avec les objets A, alors qu’il n’aurait dû en aucun cas pouvoir l’être. Avec la disparition de l’objet B en tant qu’objet, s’évanouit totalement le niveau anthropologique dévoré corps et biens par le niveau socio politico économique. Bref, Marx m’a permis de comprendre la genèse de la collectivisation, mais il a fait le black-out sur le fonctionnement de la période qui précède celle-ci en faisant la même erreur rétrospective que tous les modernes. Une fois que la collectivisation s’installe, on finit par se convaincre qu’elle a toujours été là et que rien d’anthropologique ne la précédait. Si Marx s’était contenté d’écrire que la valeur d’échange de la marchandise Aprend sa source, ouprend savaleur, de la valeur d’usage de
la marchandise B, au lieu de dire qu’elleest égale à elle, l’illusion rétrospective n’aurait pas pu s’installer. B aurait alors continué d’incarner, certes leur valeur, mais surtout le caractère singulier et perdu des objets A. J’ai mis plusieurs années pour débusquer l’erreur. Je ne comprenais pas comment, en étant en accord avec les prémisses de son raisonnement, je f inissais pas être en désaccord avec ses conclusions. Le diable, dit-on, est dans le détail. Cette fois-ci il était dans le signe de l’égalité qui en disait beaucoup plus qu’il n’aurait dû en dire. Une simple modification de ce signe qui le rendrait asymétrique et tout serait rentré dans l’ordre. Après avoir découvert la simultanéité, puis, grâce à Marx, le principe de cette simultanéité, que j’ai alors appelée la collectivisation, après avoir (r) établi la dissymétrie de l’équation fondamentale de la valeur, il me restait à éviter moi-même de tomber dans le piège des modernes en rétablissant les faits qui précèdent cette simultanéité/collectivisation sans présumer, comme ils l’ont tous fait abusivement, que la situation antérieure est tout simplement identique à la situation postérieure. Dire de la situation antérieure qu’elle est différente ne suffit pas, il faut réellement la décrire dans so n principe. Il me fallait en somme rétablir et décrire une situ ation anthropologique antérieure à la modernité ou antérieure au processus de modernisation. J’ai alors sollicité beaucoup d’auteurs, Freud, Mauss, Frazer, Lévi-Strauss, dont les œuvres portaient sur les peuples primitifs, mais je me suis aperçu rapidement grâce aux controverses que ces travaux s uscitaient qu’ils répondaient à des préoccupations très actuelles en s’appuyant sur du matériel considéré conventionnellement comme très ancien ou très étranger. Il y a eu un immense débat autour de la question du totémisme qui e continue d’alimenter des travaux même au XXI siècle. En prenant un peu de distance, il est aisé de e constater que le XX siècle, surtout sa première partie, est un siècle de querellestotémiques sous forme d’idéologies.Il y avait donc un totémisme archaïque, documenté par les anthropologues, mais aussi un totémisme contemporain qui fleurissait en Occident et qui s’alimentait et réfléchissait sur lui-même à travers ces débats sur le totémisme, c’est-à-dire durant le premier quart du XX° siècle. Par ailleurs, en y regardant bien, le totémisme s’e st révélé tout à fait identique à la collectivisation, comme je l’ai définie. Ce qui s’est révélé une indication précieuse que l’Occident avait connu des collectivisations massives durant ce même quart de siècle. J’ai sollicité des philosophes présocratiques qui m ’ont paru beaucoup plus aptes que leurs successeurs à saisir ce moment exceptionnel de passage entre l’anthropologique et le politique. J’ai aussi beaucoup sollicité la structure du phénomène religieux et plus particulièrement les moments de passage historique d’une religion à l’autre. J’ai surtout travaillé le passage de la religion pharaonique au judaïsme, puis le passage du judaïsme au christianisme, le passage du christianisme à la modernité et, enfin, le passage de la modernité à la période contemporaine. Il est apparu qu’aussi bien la structure de fait religieux, que la structure du psychisme infantile, que la structure des échanges économiques primitifs ont un caractère triadique marqué par l’idée de don. Puis progressivement se dégageait de cette structure triadique une structure dyadique qui se déployait sous forme pyramidale que l’on voit apparaître dans le totémisme, dans le christianisme et dans l’islam, dans le concept infantile de phallus et dans l’apparition de la monnaie dans les économies primitives, ainsi que dans toutes formes de collectivisation. La formule dyadique va progressivement couper ses l iens avec la structure triadique, avec la e modernité puis va effacer toute trace de ses liens avec cette structure au tournant du XX siècle, surtout durant la guerre 14-18. Je traiterai pour finir de l’effet de ces structures occidentales sur l’Orient et plus généralement sur les anciennes colonies et la santé écologique de la terre.
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La première fois que nous avons rencontré l’Occident frontalement, ce fut en 1798, lorsque Napoléon a débarqué à Alexandrie avec armes et sava nts. Il apportait la violence et la culture.
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