Les Industries lithiques taillées de Franchthi (Argolide, Grèce), Volume 3
278 pages
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Description

The third and last part of Perlès's three-part study of the chipped stone industries at Franchthi Cave, Greece.


This fascicle is the thirteenth in the series of Level One publications of the excavations at Franchthi Cave and is the third and final installment of the report on the site's chipped stone industries. The objective of Catherine Perlès's study is to make sense of the chronology of the site in its economic, technological, and typological dimensions. All phases of the Neolithic are represented at Franchthi Cave. Rich with more than 3,000 reconstructed pieces, this study offers a representative and technical typology that is unequaled today. The first part of the analysis offers diagnostic elements to facilitate comparisons between the lithic sequence and surface dating and is more descriptive than interpretive. The second part is dedicated to a step-by-step analysis of the Franchthi material in a well-defined chrono-stratigraphical framework. The third and most interpretive portion of the study addresses itself more specifically to those who are interested in the socio-economic organizational problems of Neolithic societies.

Excavations at Franchthi Cave, Greece—Thomas W. Jacobsen, editor, with Karen D. Vitelli


Remerciements
Préface
Chapitre Premiere. Principes d'étude
Chapitre 2. Les matières premières
Approches Diachroniques
Chapitre 3. Premier niveau chronostratigraphique: les modalités de débitage
Chapitre 4. Deuxième niveau de division chronostratigraphique: la typologie
Chapitre 5. Troisième niveau de division chronostratigraphique: variations dans l'exploitation des matières premières en F/A
Approches Synchroniques
Chapitre 6. Las phase FLP N I
Chapitre 7. L'interphase FLP N I/II
Chapitre 8. La phase FLP N II
Chapitre 9. L'interphase FLP N II/III et la phase FLP N III
Chapitre 10. La phase FLP N IV
Chapitre 11. La phase FLP N V
Approches Thématiques
Chapitre 12. Les maîtres d'oeuvre: tailleurs locaux, tailleurs spécialisés
Chapitre 13. Les stratégies de production et de gestion de l'outillage
Chapitre 14. Les fonctions de l'outillage lithique: activitées domestiques et activités spécialisées
Chapitre 15. Roches locales, obsidienne, silex blonds: choix techniques ou choix de société?
Chapitre 16. Changements lithiques, changements céramiques
Chapitre 17. Conclusion
Bibliographie
Annexe: La typologie de l'outillage
Documents
Liste des illustrations
Liste des tableaux
Liste des documents

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 octobre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9780253044662
Langue English
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Industries lithiques taill es de Franchthi (Argolide, Gr ce)
Excavations at Franchthi Cave, Greece
F ASCICLE 13
Les Industries lithiques taill es de Franchthi (Argolide, Gr ce)
TOME III DU N OLITHIQUE ANCIEN AU N OLITHIQUE FINAL
CATHERINE PERL S
INDIANA UNIVERSITY PRESS
Bloomington Indianapolis
This book has been supported by a grant from the National Endowment for the Humanities, an independent federal agency.
This book is a publication of
Indiana University Press
601 North Morton Street
Bloomington, Indiana 47404-3797 USA
http://iupress.indiana.edu
Telephone orders 800-842-6796
Fax orders 812-855-7931
Orders by e-mail iuporder@indiana.edu
Production editing by Anne Christopher Chippindale
2004 by Catherine Perl s
All rights reserved
No part of this book may be reproduced or utilized in any form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying and recording, or by any information storage and retrieval system, without permission in writing from the publisher. The Association of American University Presses Resolution on Permissions constitutes the only exception to this prohibition.
The paper used in this publication meets the minimum requirements of American National Standard for Information Sciences Permanence of Paper for Printed Library Materials, ANSI Z39.481984.
Library of Congress Cataloging-in-Publication Data
Perl s, Catherine
Les industries lithiques taill es de Franchthi (Argolide, Gr ce)
(Excavations at Franchthi Cave, Greece; fasc. 3, 5, 13)
Contents: t. 1. Pr sentation g n rale et industries pal olithiques - t. 2. Les industries du m solithique et du n olithique initial - t. 3. Du n olithique ancien au n olithique final / Catherine Perl s. 1. Franchthi Cave Site (Greece) 2. Greece-Antiquities. I. Title. II. Series: Excavations at Franchthi Cave, Greece; fasc. 3, etc.
GN816.F73P47 1987 938 86-46039
ISBN 0-253-31971-4 (set : pbk.)
ISBN 0-253-31972-2 (v. 1 : pbk.)
ISBN 0-253-31973-0 (v. 2)
ISBN 0-253-21737-7 (v. 3)
1 2 3 4 5 09 08 07 06 05 04
REMERCIEMENTS
Ce travail s incrit dans une double perspective, locale et r gionale. Il s appuie donc parall lement sur les travaux de terrain effectu s dans le cadre des fouilles de Franchthi, sous la direction de T. W. Jacobsen, et sur les recherches comparatives effectu es dans le cadre de l ancienne Mission N olithique de Gr ce du Minist re des Affaires trang res.
Directement ou indirectement, cette tude a donc b n fici de nombreux soutiens et appuis, sur le plan financier d une part (NEH, Minist re des Affaires trang res, Institut Universitaire de France), sur le plan scientifique d autre part. Je tiens remercier en premier lieu T. W. Jacobsen pour la confiance qu il a os placer dans celle qui n tait alors qu une jeune d butante, venue d un horizon bien diff rent du sien. Ma reconnaissance va aussi tous mes coll gues de Franchthi, pour des discussions parfois pres mais toujours fructueuses. Ces derni res n ont jamais entam es les solides amiti s que nous avons d velopp es, et c est sans doute l un des plus beaux r sultats de ce qu avait entrepris T. W. Jacobsen. Parmi les coll gues qui ont plus particuli rement souffert avec moi, figurent en premier lieu ceux qui m ont aid e travailler sur le mat riel au Mus e de Nauplie : Mich le Ballinger, Jehanne F blot-Augustins, A. Moundrea-Agrafioti, Dan Pullen, Jere Wickens et mon fr re Christophe. Que leur patience, tous gards, soit ici remerci e.
Les comparaisons propos es au cours du travail qui suit reposent pour la plupart sur un examen direct du mat riel concern . Celui-ci a t rendu possible gr ce la g n rosit scientifique de nombreux coll gues (qui m ont souvent donn acc s du mat riel in dit), et notamment celle de E. Elster, K. Gallis, H. Hauptmann, A. Sampson, H. Tzavella-Evjen, R. Rodden et S. Weinberg.
Un ouvrage sur des industries lithiques ne peut se passer d une documentation graphique de qualit . C est dire ma dette vis- -vis de M. Ballinger, G. Devilder et G. Monthel qui ont assur la r alisation ou l encrage de centaines de dessins de terrain.
Quant aux id es d velopp es dans ce travail, elles doivent tout particuli rement aux changes suivis que j ai pu entretenir, par voie orale ou aux travers de leurs publications, avec J. Bintliff, J.-P. Demoule, A. Moundrea-Agrafioti, R. Torrence, K. D. Vitelli et J. Wickens, ainsi qu avec l ensemble de mes coll gues du laboratoire Pr histoire et Technologie . cet gard, grand merci G. Monthel, M. O Farrell et J. Pelegrin, qui sont venus jusqu Nauplie poursuivre ces discussions face au mat riel lui-m me ! Enfin, S. Beyries s est charg e de la t che ingrate de reprendre des tudes initialement r alis es par P. Vaughan, ce dont je lui suis particuli rement reconnaissante. En perdant Patrick Vaughan, pr matur ment disparu, ce n est pas seulement un coll gue que j ai perdu, mais un ami cher.
Il est classique de pr venir n anmoins que l auteur porte la seule responsabilit des conclusions qu il avance, et je ne d rogerai pas cette r gle Il reste, en effet, bien des points obscurs dans la compr hension d un site aussi complexe que Franchthi. Les interpr tations propos es ici ne constituent qu une tape d une r flexion la fois collective et individuelle. Elles alimenteront, je l esp re, de nombreuses discussions futures !
PR FACE
Les industries lithiques du N olithique de Gr ce restent relativement mal connues en d pit de l attention que leur ont consacr e quelques chercheurs, encore trop isol s 1 . d faut de synth ses comparatives, on conna t encore mal les liens entre activit s techniques, modalit s d occupation des sites et composition des outillages, et moins encore leur variabilit dans le temps et dans l espace. La situation est inverse de celle qui pr vaut pour la c ramique, o les " types c ramiques sont consid r s comme acquis de longue date, sans critique v ritable. Situation qui a conduit ma coll gue K. D. Vitelli, dans son tude sur la poterie, devoir se d faire d une typologie pr existante et refonder les bases d une classification, mieux m me de rendre compte de la s quence de Franchthi (Vitelli 1993). Rien de tel n existe pour le lithique : qui saurait dire que telle armature ou telle lame retouch e est caract ristique du N olithique moyen, tel grattoir caract ristique du N olithique final, par exemple? Franchthi constitue, cet gard, la premi re s quence de longue dur e publi e partir des donn es d un unique gisement, b n ficiant de fouilles modernes et d un tamisage int gral. Toutes les phases du N olithique y sont repr sent es et le mat riel, dans les tranch es tamis es l eau, inclut les plus petites esquilles de retouche. Riche de plus de 3000 pi ces retouch es, cette s quence offre une repr sentativit typologique et technique sans quivalent ce jour. Certes, elle ne couvre pas de mani re gale l ensemble du N olithique. Si longue soit-elle, la s quence stratigraphique est entrecoup e de hiatus, de d placements des aires d activit s, de phases d rosion (Farrand 1993; Vitelli 1993, 1999). Il n en reste pas moins qu elle constitue une base exceptionnelle pour l appr hension des industries lithiques du N olithique dans la longue dur e et pour l analyse de leurs transformations.
Au niveau le plus simple, la s quence de Franchthi est m me d tayer ce qui manque encore en Gr ce : la d finition de " marqueurs chronologiques , valables pour toute ou partie de la Gr ce. Le d veloppement, depuis une vingtaine d ann es, de prospections intensives visant reconstituer le plus pr cis ment possible l histoire du peuplement d une r gion 2 , exige de pouvoir exploiter les industries lithiques au m me titre que la c ramique. Loin d un simple exercice de style quelque peu d mod , la mise en vidence de marqueurs chronologiques constitue donc un objectif incontestablement prioritaire. Les industries lithiques sont, en outre, moins sensibles aux ph nom nes stylistiques que ne l est la poterie, et pr sentent donc moins de variations r gionales. L organisation m me de la production (en grande partie effectu e par des artisans non locaux) assure une grande homog n it sur l ensemble de la Gr ce. Sur le plan typologique comme technologique, les donn es de Franchthi peuvent donc aider l tude d ensembles de surface, m me localis s dans des r gions assez loign es 3 .
L organisation de ce travail, sans doute inhabituelle, d rive de cette volont de lui donner une port e qui d passe d embl e celle du site lui-m me. Nous cartant, dans la premi re partie de l ouvrage, d une reconstitution classique des cha nes op ratoires selon leur d roulement technique, nous tudierons successivement diff rents aspects de la production lithique qui sont autant de " marqueurs chronologiques . L ordre des analyses sera dict par ce souci de discrimination chronologique : il ira, du point de vue de la finesse de r solution chronologique, du plus large au plus fin. En contrepartie, la port e des observations, en termes de g n ralisation possible, diminuera d autant plus que la finesse de r solution chronologique augmentera.
J exposerai ainsi, dans un premier temps, les m thodes et techniques de d bitage. Celles-ci fournissent des divisions chronologiques tr s larges (trois p riodes seulement au sein du N olithique), mais qui sont valables partout o l obsidienne de Milos est exploit e. Dans un second temps, j tablirai la typologie des outillages retouch s ou lustr s afin de d finir les phases lithiques. Ces types offrent une meilleure r solution chronologique que les m thodes de d bitage, mais, plus soumis des facteurs fonctionnels, ils n ont pour certains qu une valeur r gionale ou locale. Dans un troisi me temps seront tudi es les transformations dans l exploitation des mati res premi res. C est sur cette base que les

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