Les micro-entreprises en Afrique de l'Ouest

Hammou Haïdara

Description

En Afrique subsaharienne, le développement des micro-entreprises, qui constituent la norme des économies, comme base de croissance, de création de richesses et d'emplois décents, apparaît comme une alternative crédible de développement économique et social. Cela nécessite de sortir des sentiers battus dans les approches du développement et suppose une stratégie globale permettant de faire du secteur privé le vrai moteur de la croissance et du développement.

Sujets

• Desierto del Sahara
• Sahara
• Sociologie, société et politique
• entreprises
• Gestion
• Économie
• Management

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 15 janvier 2015
• Nombre de lectures: 57
• EAN13: 9782336368146
• Langue: Français

Extrait

Couverture
4e de couverture
Collection Études africaines
Collection Études africaines
dirigée par Denis Pryen et son équipe
Forte de plus de mille titres publiés à ce jour, la collection « Études africaines » fait peau neuve. Elle présentera toujours les essais généraux qui ont fait son succès, mais se déclinera désormais également par séries thématiques : droit, économie, politique, sociologie, etc.
LOADA (Augustin) et WHEATLEY (Jonathan) (dir.), Transitions démocratiques en Afrique de l’Ouest. Processus constitutionnels, société civile et institutions démocratiques , 2014.
SIAD (Arnaud), L’intervention en Libye : un consensus en Relations Internationales ? , 2014.
KOUASSI (Yao-Edmond), Colonisations et société civile en Afrique , 2014.
YOUGBARÉ (Sébastien) , Attachement et délinquance des mineurs : déterminants psychosociaux au Burkina Faso , 2014.
ANIGNIKIN (Sylvain Coovi), Les origines du mouvement national au Dahomey. 1900-1939 , 2014.
BONKENA BOKOMBOLA (Papy), Routes rurales et développement socio-économique de la région de Mayombé (Ouest-RDC) , 2014.
MAKENGO NKUTU (Alphonse), L’essentiel de droit public. Le cas de la République démocratique du Congo , 2014.
VILLASANTE CERVELLO (Mariella), Le passé colonial et les héritages actuels en Mauritanie. État des lieux de recherches nouvelles en histoire et en anthropologie sociale , 2014.
HINNOU (Patrick), Négocier la démocratie au quotidien, 2014.
CIJIKA KAYOMBO (Chrysostome), Quelles stratégies pour une éducation idéale en Afrique ? , 2014.
Ces dix derniers titres de la collection sont classés par ordre chronologique en commençant par le plus récent.La liste complète des parutions, avec une courte présentation du contenu des ouvrages, peut être consultée sur le site www.harmattan.fr
Titre

Hammou H AÏDARA







Les micro-entreprises
en Afrique de l’Ouest
Ou le développement par la petite porte
Copyright
























© L’Harmattan, 2015
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.harmattan.fr
[e-mail]
EAN Epub : 978-2-336-71825-5
Dédicaces


À Baba Wangara.

À la jeunesse du Mali,
Pour le lourd tribut qu’elle a payé tout au long de l’année 2012.
Et pour son aspiration légitime à une Afrique prospère.
Remerciements
Quand on ne sait plus où l’on va, il est bon de se souvenir d’où l’on vient.
Proverbe malien.
La liste des personnes auxquelles je dois beaucoup, sans lesquelles je n’aurais pu écrire ce livre, est sans fin. Les artisanes et les artisans du Mali, et plus largement ceux d’Afrique occidentale membres de la Confédération des Artisans de l’Afrique de l’Ouest (CAAO) 1 , auprès de qui j’ai tant appris. Monsieur Yacouba COULIBALY et Madame Astan TRAORE, présidents successifs de la Fédération Nationale des Artisans du Mali (FNAM), ont contribué, par la confiance qu’ils m’ont accordée, à forger mon attachement à leur Fédération et à ses membres, puis à nourrir mon soutien loyal, passionné et inconditionnel aux dynamiques qu’ils ont tenté de construire. Je leur ai promis en quittant la FNAM de demeurer, aussi longtemps que j’en serais capable, leur conseiller. Ce travail est en quelque sorte une concrétisation de cet engagement.
Je remercie mes anciens collaborateurs de la Boutique de Gestion, d’Échanges et de Conseils (BGECO) 2 pour leur engagement. J’espère que, comme moi, et quelle que soit leur occupation actuelle, ils nourrissent aujourd’hui encore notre croyance commune dans le potentiel de la petite entreprise en Afrique de l’Ouest. Ces remerciements s’adressent également à mes anciens collègues des programmes jumeaux du Bénin et du Burkina Faso.
J’hésite à citer des noms, de peur de ne pas être exhaustif et de me montrer injuste envers certains, mais je manquerais à tous mes devoirs de reconnaissance si je n’exprimais pas ma gratitude à quelques personnes avec qui j’ai collaboré étroitement ou qui, de près comme de loin, m’ont soutenu ou apporté, d’une façon ou d’une autre, dans le processus dont ce livre est l’aboutissement. Je remercie notamment, du fond du cœur, Charles BAKYONO, André BOGUI, Cyr DAVODOUN, Philippe FAYET, Michel GARNIER, Pierre GAUTIER, Peter KALT, Patrick de LALANDE, Luc LEFEVRE, Alou MAGUIRAGA, Christophe MATHO, François RAMSEYER, Felwine SARR, Alain SIMOND, le regretté Simon SPRECHER, Jean-Luc VIRCHAUX.
Je remercie les membres de La Calebasse – Stéphane Kader BOMBOTÉ, Ely DIENG et Alkeydi TOURÉ – pour nos échanges et débats réguliers. La qualité et l’intelligence de leur contradiction sont, pour moi, une source d’enrichissement inestimable.
J’adresse mes sincères remerciements à mon ami Benoit BARRAL et ma nièce Néné Satourou MAÏGA qui ont accepté de se prêter à l’exercice difficile de la relecture de mon manuscrit.
Je remercie mon épouse Tania et mes filles Diahara et Lalla Mariam pour leur soutien et leurs encouragements. Je ne doute pas qu’elles me pardonneront le temps, trop long à leur goût, consacré à ce travail.
Bien que cet ouvrage soit pour l’essentiel le fruit de mes expériences personnelles, celles-ci ont été nourries et amplifiées, non seulement par mes collègues et proches collaborateurs, par les femmes et les hommes bénéficiaires de nos appuis, mais aussi, plus tard, par les nombreux interlocuteurs que j’ai rencontrés dans les différents pays d’Afrique où j’ai exercé mon métier de consultant. Ma dette est grande vis-à-vis de ces personnes avec lesquelles j’ai souvent discuté des sujets évoqués dans ce livre. Je pense notamment aux collègues consultants que j’ai croisés au hasard des équipes de missions, et avec lesquels j’ai eu des complicités éphémères ou des amitiés réelles. J’exprime aussi ma gratitude à ces nombreuses personnes de qualité rencontrées dans les ministères, les services publics, le secteur privé, les organisations d’appui au développement, les bureaux d’études, ainsi que dans les nombreux ateliers que j’ai animés ou auxquels j’ai pris part.
Je voudrais, enfin, présenter mes excuses à toutes les personnes que mes écrits pourraient heurter, soit à travers les exemples concrets que je prends, soit par des positions trop tranchées sur des pays, leurs citoyens ou leurs responsables.
Mes excuses vont également à mes collègues économistes, dont certains apprécieront peu le caractère insuffisamment orthodoxe et scientifique de cet ouvrage. Ils comprendront que, face à l’urgence du développement, le temps est, pour moi, peu propice à la théorie pure.
1 La CAAO est composée des organisations professionnelles artisanes faîtières du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, de la Côte-d’Ivoire, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal.
2 Programme d’appui au secteur de l’artisanat au Mali, financé par la Coopération suisse, qui a également développé des programmes similaires au Bénin (Programme d’appui à l’auto-organisation et à l’auto-promotion des artisans petits producteurs – P4A) et au Burkina Faso (Promotion de l’artisanat au Burkina Faso – PAB).
Préface
À présent j’ai quelque chose à dire, mais je ne sais pas si ce que j’ai à dire mérite réellement d’être dit ou non.
Tchouang-Tseu, penseur chinois, IV e siècle avant JC.
Le présent ouvrage n’est pas une publication scientifique. Les thèses qui y sont développées relèvent moins de la théorie économique que d’une longue observation empirique, résultats de plusieurs années d’expérience des questions qui y sont abordées. Il se veut néanmoins une contribution à la prise de conscience et de décisions sur des réalités quotidiennes ignorées, pourtant évidentes, et porteuses d’un immense potentiel de croissance économique et de développement social.
Dans un monde bouleversé par une crise économique et financière sans précédent, marqué par la montée du chômage, la rigueur budgétaire et l’austérité dans les pays développés, par la diminution drastique de leur aide publique au développement ; et, dans les pays en développement, par la persistance de la pauvreté