Les plus grands bâtards de l Histoire
107 pages
Français

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Les plus grands bâtards de l'Histoire , livre ebook

107 pages
Français

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Description

Qui sont ces enfants illégitimes qui ont fait l'Histoire ?

De Charles Martel, bâtard de Pépin le Bref, qui permettra l’avènement du grand Charlemagne à Mazarine Pingeot et le scandale que suscita la révélation de son existence, en passant par l’enfant que Napoléon eut avec une suivante de la Princesse Murat, prouvant sa fertilité qui le poussa à la répudiation de Joséphine de Beauharnais et Pierre Ier devenu Tsar de Russie, alors qu’il est un enfant bâtard de la Grande Catherine, ce livre vous entraine à la découverte des enfants illégitimes qui ont bouleversé le cours de l'Histoire.

Un ouvrage richement documenté retraçant les le destins de ces célèbres enfants nés hors mariage

EXTRAIT :

Des bâtards, il y en a toujours eu. Il y en a, et il y en aura encore.

La plupart sont restés anonymes, connus le plus souvent de leurs seuls géniteurs.  Par contre, certains – est-ce dû à leur bonne étoile, est-ce dû à leur charisme, est-ce dû à leur valeur exceptionnelle ? – sont entrés de plain-pied dans la grande Histoire. Ils ont marqué leur époque dans des domaines multiples : militaire, politique, scientifique, artistique…

Que serait-il advenu si les Grecs, Thémistocle à leur tête, n’avaient pas vaincu les Perses ? Si Hastings n’avait pas souri à Guillaume le Conquérant, l’Angleterre n’aurait-elle pas été différente ? Sans Jeanne d’Arc, Dunois et d’autres, ne parlerait-on pas aujourd’hui l’anglais à Paris ? Que dire encore de ces condottieres, ces mercenaires de haut vol qui ont aidé à façonner notre Europe actuelle ? Galilée ne nous a-t-il pas ouvert de lointains horizons qu’encore de nos jours nous tentons d’explorer ? Si la Joconde de Léonard de Vinci n’était pas au Louvre, ce musée perdrait la moitié de ses visiteurs ! Apollinaire, Feydeau, dans un tout autre registre, ne nous ont-ils pas fait vivre d’excellents moments ? Le général Weygand n’a-t-il pas contribué à la victoire lors de la Grande Guerre ?

Cet ouvrage est composé de petits chapitres. Le lecteur aura le loisir d’y vagabonder au gré de sa fantaisie, de sa curiosité, de ses centres d’intérêt tout en découvrant des épisodes de l’Histoire qui ne lui sont pas forcément familiers.

Informations

Publié par
Date de parution 02 mars 2015
Nombre de lectures 2
EAN13 9782390090564
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0040€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les + grands bâtards de l’Histoire
Gérard de Rubbel et Alain Leclercq
INTRODUCTION
Des bâtards, il y en a toujours eu. Il y en a, et il y en aura encore.
La plupart sont restés anonymes, connus le plus souvent de leurs seuls géniteurs.
Par contre, certains – est-ce dû à leur bonne étoile, est-ce dû à leur charisme, est-ce dû à leur valeur exceptionnelle ? – sont entrés de plain-pied dans la grande Histoire.
Ils ont marqué leur époque dans des domaines multiples : militaire, politique, scientifique, artistique…
Que serait-il advenu si les Grecs, Thémistocle à leur tête, n’avaient pas vaincu les Perses ?
Si Hastings n’avait pas souri à Guillaume le Conquérant, l’Angleterre n’aurait-elle pas été différente ?
Sans Jeanne d’Arc, Dunois et d’autres, ne parlerait-on pas aujourd’hui l’anglais à Paris ?
Que dire encore de ces condottieres, ces mercenaires de haut vol qui ont aidé à façonner notre Europe actuelle ?
Galilée ne nous a-t-il pas ouvert de lointains horizons qu’encore de nos jours nous tentons d’explorer ?
Si la Joconde de Léonard de Vinci n’était pas au Louvre, ce musée perdrait la moitié de ses visiteurs !
Apollinaire, Feydeau, dans un tout autre registre, ne nous ont-ils pas fait vivre d’excellents moments ?
Le général Weygand n’a-t-il pas contribué à la victoire lors de la Grande Guerre ?
Cet ouvrage est composé de petits chapitres. Le lecteur aura le loisir d’y vagabonder au gré de sa fantaisie, de sa curiosité, de ses centres d’intérêt tout en découvrant des épisodes de l’Histoire qui ne lui sont pas forcément familiers.
HERCULE,
le « Schwarzenegger » de la mythologie
Ce personnage, le plus connu des héros qu’a compté l’antiquité, est appelé par plusieurs mythologistes « princeps ordinis spuriorum », « le prince de l’ordre des bâtards », autrement dit « le patron des bâtards ».
Les historiens modernes distinguent Hercule de deux façons : premièrement un prince, un héros nommé aussi Alcide, dont l’existence historique se compose d’expéditions dans la Grèce et dans l’Asie-Mineure ; en second lieu un astre, le soleil, dont la marche apparente dans les douze signes du zodiaque est figurée par les douze travaux de ce demi-dieu.
Il est certain que le soleil a été adoré sous le nom d’Hercule ou sous un nom semblable en Italie, en Gaule et surtout en Lybie, en Égypte, en Phénicie. L’écrivain et savant romain Varron a compté jusqu’à quarante-trois Hercules ; d’autres en ont recensé encore plus.
Quant au héros grec, il est nécessaire de rapporter brièvement les prodiges que lui ont attribués les poètes, ces « théologiens » païens.
Il naît de Jupiter et d’Alcmène, femme d’Amphitryon, général des Thébains. Pour prolonger ses amours avec Alcmène, le maître des dieux ordonne même au soleil de s’arrêter. Le héros vient au monde. À peine né, il est persécuté par Junon, à la fois sœur et épouse de Jupiter, qui sait quelle haute destinée va connaître l’enfant.
À l’instigation de la déesse, Eurysthée, roi de Mycènes et frère aîné d’Hercule, l’expose à plusieurs travaux au cours desquels Junon est convaincue qu’il finira par y laisser la vie. On en compte ordinairement douze.
Il étrangle d’abord Némée, un lion d’une grandeur extraordinaire qui ravage toute la contrée, et il enfile sa peau en souvenir de cette victoire. Il tue ensuite dans le marais de Lerne une hydre, serpent énorme à sept têtes, lesquelles repoussent à mesure qu’elles sont coupées. Il capture le sanglier d’Erymanthe qui terrifie les habitants d’Ardadie et l’offre à Eurysthée. Il poursuit pendant près d’une année et tue à coups de flèches la biche de Cérynie aux pieds d’airain et aux cornes d’or, qui causait d’énormes dommages dans les environs du mont Ménale. ll met en fuite d’horribles oiseaux qui, sur le lac Stymphale, massacrent les passants à l’aide de leurs plumes aiguisées comme des flèches. Il est vainqueur des Amazones, guerrières qui habitent les bords du fleuve Thermodon. II immole deux tyrans, Busiris et Diomède, dont l’un sacrifie à Jupiter tous les étrangers qui abordent en Égypte, dont l’autre, en Thrace, fait dévorer les voyageurs par des chevaux féroces. Il met aussi à mort le cruel Géryon, roi d’Espagne, lequel avait trois corps. Il nettoie également les écuries d’Augias, roi d’Élide : les immondices accumulées depuis longtemps infectaient l’air d’une odeur pestilentielle. Il dompte un taureau sauvage que Neptune a envoyé pour dévaster la Grèce. Il enlève les pommes d’or du jardin des Hespérides et endort le dragon qui les garde. Il descend aux enfers et en ramène Alceste, qu’il rend à son mari Admète.
Après avoir réussi à accomplir ces différents travaux, il parcourt l’univers en délivrant les mortels des fléaux ou des monstres qui les tourmentent, faisant la guerre aux plus célèbres brigands, brisant les fers des opprimés, séparant les monts Calpé (Gibraltar, Europe) et Djebel Musa (sur la rive sud du détroit de Gibraltar, Maroc), et réunissant ainsi l’Océan à la Méditerranée. On a d’ailleurs appelé ces promontoires les « Colonnes d’Hercule ».
Le héros qui a dompté tant de monstres, échappé à tant de dangers, surmonté tant d’obstacles, ne peut cependant repousser les flèches de Cupidon. Omphale, reine de Lydie, le séduit tellement que, selon certaines sources, pour lui plaire, il change sa massue en quenouille et quitte sa peau de lion pour des vêtements de femme. Il s’attache ensuite à Iole, fille d’Euryte. Déjanire, sa femme, pour le ramener, lui envoie la chemise du centaure Nessus. À peine l’a-t-il revêtue que, brûlé d’un feu intérieur, il se jette dans un bûcher ardent où il est consumé. Jupiter lui donne une place dans le ciel et lui fait épouser Hébé, déesse de la jeunesse.
Voilà ce que la légende raconte d’Hercule. L’on y retrouve les germes de certaines opinions, que des religions plus modernes ont adoptées. Le soleil qui s’arrête à la voix de Jupiter, l’inimitié de l’implacable Junon, la conception et la naissance du héros, ses prodiges, sa résurrection ont fait l’objet de fréquentes imitations. Mais ce qui est le plus curieux, c’est de voir que les amours de Jupiter et d’Alcmène, qui ont donné naissance à Hercule, sont publiquement représentées sur les théâtres de Rome et d’Athènes. Cela doit être rangé parmi les contradictions les plus frappantes dont l’univers abonde. C’est comme si, dans le quinzième siècle, les auteurs des « mystères » avaient présenté sous son côté comique la naissance de Jésus-Christ.
En dégageant l’histoire d’Hercule de toutes les croyances ou de toutes les opinions surnaturelles et absurdes dont elle est entourée, on aperçoit un prince qui, dans les temps héroïques, a rempli le rôle d’un chevalier du Moyen Âge. Les expéditions auxquelles il a pris part ont une grande ressemblance avec les entreprises des siècles de l’anarchie féodale. Tantôt les guerriers de l’une et de l’autre époque réprimaient le brigandage individuel, tantôt ils allaient en corps d’armée exercer contre leurs voisins leur colère et leur avidité. Selon les récits des historiens anciens, Hercule a parcouru d’abord le Péloponnèse, est passé ensuite dans l’Étolie et l’Eurytanie, se constituant l’arbitre suprême des rois ou des chefs des nations, élevant les uns, détrônant les autres ou les faisant périr, disposant en maître de leurs familles et s’emparant de leurs troupeaux qui, aux époques primitives, constituaient la principale richesse. Ses descendants, qu’on nomme les Héraclides, n’ont pas pu longtemps se maintenir dans le Péloponnèse et ont été forcés de se retirer chez les Doriens.
THÉMISTOCLE,
le « tombeur » des Perses au tragique destin
Hérodote, Thucydide ou Plutarque nous ont livré le récit des luttes de la Grèce contre les Perses et nous ont fait admirer les exploits de Miltiade, d’Aristide et de Thémistocle ? Ces simples chefs athéniens nous apparaissent comme des êtres supérieurs dans l’Histoire. Thémistocle, surtout lui, a connu une destinée

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