Oui, tu peux y arriver !
126 pages
Français

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Oui, tu peux y arriver ! , livre ebook

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Description

Confrontée à titre personnel et professionnel à un besoin d'en savoir davantage concernant les troubles des apprentissages, le Dr Mélanie Camborde a souhaité se former sur ces sujets et il lui a paru pertinent de réunir des informations et des conseils pratiques à destination des parents et des enseignants. Sont abordés la dyslexie, la dyspraxie, le trouble déficitaire d'attention avec ou sans hyperactivité et les difficultés que peuvent rencontrer certains enfants à haut potentiel.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 avril 2015
Nombre de lectures 88
EAN13 9782336375045
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Copyright



















© L’HARMATTAN, 2015 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-72515-4
Titre
Mélanie CAMBORDE










OUI, TU PEUX Y ARRIVER !

Pour aider un enfant présentant un trouble des apprentissages

Préface d’Olivier Revol
Remerciements



Merci à mon mari et à mes enfants pour leur inspiration au quotidien.
Merci au Dr Olivier Revol et au Pr Pierre Fourneret pour leurs enseignements précieux.
Merci à Agnès Mas, à Marion Sarrazin et à mes parents pour leurs relectures patientes et minutieuses.
PREFACE
Oui, tu y es arrivée… !
En matière d’éducation, Mélanie Camborde connaît son affaire. En tant que maman, d’abord, mais aussi comme médecin, elle s’est passionnée pour les enfants différents, avec un seul objectif : qu’ils soient reconnus pour ce qu’ils sont vraiment (intelligents et motivés), et que l’école leur offre juste une égalité des chances.
Préoccupée par la cause des élèves en délicatesse avec l’école, Mélanie Camborde n’a pas hésité à laisser ponctuellement famille et cabinet médical pour venir compléter ses connaissances à Lyon. Son assiduité et sa motivation lui ont permis de réussir brillamment notre Diplôme Universitaire de Neuropsychopathologie des apprentissages. Avec à la clef la réalisation d’un mémoire clair, limpide et tellement utile qu’il méritait une plus grande audience. Je l’ai encouragée à le publier, et le résultat est à la hauteur de nos attentes : riche, didactique et précieux pour tous les professionnels qui côtoient les enfants « Dys », hyperactifs ou à Haut potentiel.
L’enjeu est d’importance. Eviter que ses jeunes patients ne soient entrainés trop tôt, trop vite dans une spirale infernale, qui va des difficultés scolaires à l’effondrement de l’estime de soi. Au fil de ses rencontres, Mélanie a su saisir combien les développements cognitif et affectif s’entrechoquent sans cesse, pour le meilleur, ou le pire.
En français, en anglais ou en espagnol, ses consultations s’articulent autour d’une langue commune, celle du cœur, dictée par l’empathie (au sens de « ressentir la souffrance de l’autre »). Une compétence naturelle, indispensable pour créer une relation de confiance en l’autre, qui sera la base la confiance en soi.
Indiscutablement, l’ouvrage de Mélanie Camborde est une pierre supplémentaire dans l’accompagnement de ces enfants pas tout à fait comme les autres, mais qui, comme les autres, méritent toute notre attention.

Olivier Revol 1
1 Chef de service de neuropsychopathologie de l’enfant, CHU de Lyon Auteur de Même pas grave ! L’échec scolaire, ça se soigne. J.-C. Lattès, 2006.
J’ai un ado… mais je me soigne. J.-C. Lattès, 2010.
On se calme ! Enfants agités, parents débordés. J.-C. Lattès, 2013 100 idées pour aider l’enfant à Haut Potentiel. Tom Pousse, 2015.
INTRODUCTION
L’idée d’écrire ce livre m’est venue en écoutant mes patients me dire : « Mon enfant a été diagnostiqué dyslexique / hyperactif…, il va être pris en charge par l’orthophoniste / la psychomotricienne… Mais finalement, il est toujours le même. Et moi, comment je gère à la maison ? Et qu’est-ce que je dis à l’école ? »
N’ayant pas trouvé d’ouvrage capable de répondre succinctement à ces questions, m’est venu l’idée de créer des cartes mentales facilement utilisables.
Libre à vous ensuite de les compléter avec vos propres astuces, petits trucs personnels trouvés à leur contact.
J’ai choisi d’aborder tout d’abord ce qui me semble être des prérequis indispensables aux apprentissages.
1 – Le sommeil : sans repos pas de disponibilité mentale, pas d’attention soutenue, pas de mémorisation de qualité, pas de bonne santé, pas de gestion émotionnelle adaptée
2 – Les émotions : si on ne se connait pas soit même, comment appréhender les moments difficiles, de doute, d’échec, de frustration, de honte, de peur… et comment utiliser la joie et le plaisir comme un moteur
3 – Positiver : sans une image positive de soi, pas de construction solide de l’estime de soi puis de la confiance en soi. Comment avancer avec un « handicap » si personne ne sait voir et montrer les ressources disponibles ?
Ensuite, j’ai détaillé quatre des principaux maux gênant les apprentissages :
1 – la dyslexie
2 – la dyspraxie
3 – le trouble d’attention avec ou sans hyperactivité
4 – le haut potentiel,
avec des conseils pour la maison, pour l’école et pour l’avenir de ces enfants.
LES POINTS COMMUNS
LE SOMMEIL
Un bon sommeil réparateur est le préalable indispensable à tous les apprentissages (scolaires, sportifs.).
En effet, la fatigue diminue la concentration, les capacités de mémoire et l’organisation dans le cerveau des informations reçues. De plus, elle augmente le stress, l’agressivité, l’émotivité et rend plus vulnérable à la dépression et aux infections.
« Mais pourquoi dormir ? Et pourquoi autant ? Alors qu’il y a tant de choses à faire… » sont des questions fréquemment posées par les enfants et auxquelles il faut avoir répondu afin d’être un adulte convaincu et donc convaincant quant à l’hygiène du sommeil à appliquer. Ne pas oublier que des parents insomniaques engendrent souvent des enfants insomniaques, par mimétisme bien sûr !
Je vais commencer par vous expliquer l’utilité du sommeil. Car sans sommeil, pas de vie possible. Sans alternance activité/passivité, l’énergie vitale s’épuise et tout s’arrête. Au cours du sommeil, la conscience s’éteint, mais le cerveau tourne toujours.

Et notre cerveau a une longue liste de tâches à accomplir
1 – Faire une pause face à toutes les stimulations du monde extérieur afin de préparer un nouvel état de vigilance pour la prochaine phase de veille, ce qui limitera la somnolence et favorisera l’attention.
2 – Régénérer nos cellules (musculaires, nerveuses…), reconstituer les stocks énergétiques et fabriquer nos défenses immunitaires (pour lutter contre les infections ou l’apparition des cancers).
3 – Régulariser les sécrétions hormonales et ainsi maintenir des taux constants de pression artérielle ou de glycémie par exemple (afin d’éviter l’hypertension artérielle, le diabète ou l’obésité).
4 – Grandir : l’hormone de croissance n’étant sécrétée que pendant le sommeil, une lourde dette de sommeil entrainera une cassure de la courbe de croissance et une taille adulte inférieure à celle génétiquement programmée au départ.
5 – Réguler les émotions, l’humeur et gérer le stress. Il n’y a qu’à se rappeler la mauvaise humeur et l’agressivité d’un petit enfant qui n’a pas fait sa sieste et qui fait une crise de nerf à 18h par épuisement ou d’un adolescent qui s’est couché tard et que l’on a le malheur de réveiller à midi pour le déjeuner !
6 – Mémoriser. Les nouvelles informations reçues durant la journée sont stockées dans une zone tampon, puis triées en fonction du savoir déjà acquis et de l’expérience avant d’être mémorisées de façon définitive. Pour optimiser cet effet, des périodes complémentaires de sommeil sont nécessaire : une à deux siestes durant les premières années de vie ou une à deux micro-siestes de 20 minutes durant les semaines de révision d’examens.

Physiologiquement, le sommeil s’organise en cycles (de
50 minutes chez le nourrisson et de 90 minutes pour l’enfant et l’adulte). Pour ces derniers, chaque cycle comprend du sommeil lent (dont la phase profonde est celle qui permet une récupération physique) et du sommeil paradoxal (pendant lequel on rêve ce qui permet la mémorisation et la gestion des émotions). La première partie de nuit avant 2h du matin, favorise le sommeil lent. Après, est privilégié le sommeil paradoxal. Il est donc indispensable que l’enfant soit couché entre

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