Parlons économie et développement
73 pages
Français

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Parlons économie et développement , livre ebook

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Description

Au sommaire de ce numéro 31 : Développement inclusif et gouvernance économique : quelle identité sociale pour l'Afrique ? (Angba Martin AMON) ; Le capitalisme impérialiste : fondements et fin dans la perspective horkheimérienne de la rationalité instrumentale (Kadio Mathieu ANGAMAN) ; La nouvelle géoéconomie mondiale : une contribution théorique et empirique au débat « Nord-Sud » par une modélisation logistique (Anastas KAZADI MATANDA et Meschac MUKENGE MUKENGE) ; Rationalité et développement en Afrique noire (Vincent DAVY KACOU OI KACOU) ; Retombées ocioéconomiques des déplacements involontaires causés par le projet de barrage hydroélectrique de Nachtigal (Cameroun) (Louis Bernard TCHUIKOUA).

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 août 2019
Nombre de lectures 23
EAN13 9782336879239
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
LES CAHIERS DE L’IREA N° 31 – 2019


Revue de l’Institut de recherches et d’études africaines (IREA)






Parlons économie et développement
Copyright









© L’Harmattan, 2018
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
www.editions-harmattan.fr
EAN : 978-2-336-87923-9
Comité scientifique
Monsieur François-Xavier AMHERDT (Faculté de théologie de l’université de Fribourg), Monsieur Dominique YANOGO (UCAO-UUA d’Abidjan), Konan Jérôme KOUAKOU (CRD), Tanden Joseph DIARRA (UUBA/UCAO), Jean Robert TCHAMBA (université de Dschang), Dia Édith COULIBALY née TRAORÉ (université de Ouagadougou), Windpagnangdé Dominique KABRE (université OUAGA Il), Pétillon Muyambi DHENA (université de Kisangani-RDC), Pierre Samuel NEMB (Universite de Maroua), Innocent FOZING (université de Yaoundé I), Kengne FODOUOP (université de Yaoundé I), Gabriel NYASSOGBO (université de Lomé), Monsieur Moussa OUEDRAOGO (coordonnateur de projet de développement – B F), Maurice BAZEMO (université de Ouagadougou), Sindani KIANGU (université de Kinshasa – RDC), Alphonse Sekré GBODJE (université Alassane Ouattara de Bouaké-RCI), Augustin COLY (.L.S.H/U.C.A.D – Dakar/Sénégal), Effoh Clément EHORA (université Alassane Ouattara, Côte d’Ivoire), Edmond BILOA (université de Yaoundé I), Mounkaila Abdo Laouali SERKI (université Abdou Moumouni de Niamey), Faloukou DOSSO (université Alassane OUATTARA – RCI), Ilango-Banga Jean-Pierre LOTOY (université de Kinshasa – RDC), Albert MULUMA MUNANGA (université de Kinshasa – RDC), Kouakou Appoh Énoc KRA (université Félix Houphouët-Boigny de Cocody – RCI), Ram Christophe SAWADOGO (université de Ouagadougou), Roch YAO GNABELI (université FHB d’Abidjan – RCI), Issa A. MOUMOULA (université de Koudougou), Joseph YAO (l’université de Cocody), Fodé NDIAYE (Banquier professionnel), Pierre Samuel NEMB (Université de Maroua Yaoundé Cameroun), Justin KOFFI, Gbaklia Elvis KOFFI, Philémon MUAMBA, Apollinaire CHISHUGI CHIHEBE (Université Officielle de Bukavu – RD Congo).

Comité de lecture
Hammou HAIDARA (Consultant international indépendant), Pierre MOUANDJO (Univ. Catholique d’Afrique centrale), Paulin POUCOUTA (Institut Catholique de Yaoundé), Judicaël BOUKANGA (Doctorant), NDoumy Noel ABE (université Alassane Ouattara-RCI), Matthieu FAU-NOUGARET (Conseiller des Présidents des universités Publiques du Burkina Faso), Dieudonné Kalindyé BYANJIRA (université de Kinshasa – RDC), Pierre FONKOUA (université de Yaoundé), Jean Paulin KI (OCADES‐Dédougou), Jérôme KOUNDOUNOU (Global Water Initiative-Afrique de l’Ouest), Louis Bernard TCHUIKOUA (université de Yaoundé 1), Sindani KIANGU (université de Kinshasa), Kouakou Siméon KOUASSI (université Félix Houphouet-Boigny. Abidjan-Cocody), Désiré ATANGANA KOUNA (université de Yaoundé I), Gérard Marie NOUMSSI (université de Yaoundé I), Diané Véronique ASSI (l’université Félix Houphouet-Boigny. Abidjan-Cocody), Pierre-Claver ILBOUDO (École Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs – Ouagadougou), Vincent Davy KACOU OI KACOU (grand séminaire Saint-Paul d’Abadjin-Kouté – RCI), Jean-Claude SHANDA FONME (Directeur exécutif du Centre africain de politique internationale), Emmanuel KABONGO MALU (IPGC), N’guessan Jérémie KOUADIO (université Félix HouphouëtBoigny de Cocody), Adou APPIAH (université de Bouaké/Côted’Ivoire), Jean-Claude ANGOULA (Prêtre spiritain camerounais), Omar NDOYE (université Cheikh Anta Diop de Dakar), Amouzou Essè AZIAGBÉDÉ (professeur titulaire des universités – Togo), Dieudonné ZOGNONG (université de Tromso – Norvège), Louis Hervé NGAFOMO (université de Yaoundé I), Hamadou ADAMA (University of Ngaoundéré – Cameroun), Patrice TOE (Institut du développement rural (IDR)/Bobo-B F), Bertin G. KADET (l’école normale supérieure d’Abidjan – RCI).
Sommaire
Éditorial
Blaise BAYILI
Développement inclusif et gouvernance économique : quelle identité sociale pour l’Afrique ?
Angba Martin AMON
Le capitalisme impérialiste : fondements et fins dans la perspective horkheimérienne de la rationalité instrumentale
Kadio Mathieu ANGAMAN
La nouvelle géo-économie mondiale : une contribution théorique et empirique au débat « Nord-Sud » par une modélisation logistique
Anastas KAZADI MATANDA
Meschac MUKENGE MUKENGE
Rationalité et développement en Afrique noire
VINCENT DAVY KACOU OI KACOU
Retombées socioéconomiques des déplacements involontaires causés par le projet de barrage hydroélectrique de Nachtigal (Cameroun)
Louis Bernard TCHUIKOUA
Éditorial
La prise en compte d’une stratégie réaliste de développement implique la recherche de modalités transformatrices en termes de normes, de culture civique et d’intégration sociale. C’est dans cette perspective que la quête d’une citoyenneté locale est nécessaire pour impulser en Afrique un développement inclusif.
En cela, l’osmose de la réforme de l’action gouvernementale et la responsabilisation de la collectivité, conduisent irréversiblement à une réelle démocratisation de l’investissement et de la modernisation de la vie sociétale. La réalisation du projet d’une humanité réconciliée avec elle-même autour des valeurs culturelles, politiques et scientifiques, pourrait se traduire par cette possibilité d’une communauté d’action inclusive dans l’ordre économique mondial, impliquant le partage des expériences vécues et des connaissances par le biais d’une praxis intersubjective. Malheureusement, aujourd’hui encore, la quête d’une identité sociale pour l’Afrique arrimée à une citoyenneté active demeure encore introuvable ce, d’autant que le capital institutionnalisé en valeur suprême et paradigmatique demeure l’hypernorme référentielle d’une humanité en quête de repères sociétaux pour son bien-être. Pire, à une telle hégémonie économique, s’ajoute celle de la technologie et de la cybernétique.
Pour faire face à cela, aux modalités du capitalisme souvent contredites par l’écart asymétrique entre riches et pauvres, doit désormais se substituer des normes juridico-éthiques plus socialisatrices qui répondent aux attentes des peuples qui souhaitent bénéficier du minimum vital dans la répartition des biens publics.
Or, la recherche d’une identité sociale structurellement ajustée face à la mondialisation ne serait-elle pas synonyme d’un repli conservateur de la spécificité africaine confrontée à une idéologie dominatrice et impérialiste ?
En outre, la problématique du développement durable où l’IDH (Indicateur du développement humain) tel que défini par les économistes ne coïncide pas avec l’appréciation de la réalité sociale par les citoyens. En fait, la focalisation sur les données macroéconomiques du développement a occulté la nécessité d’une éducation citoyenne et la démocratisation des consciences réfractaire au plan national et international à tout projet à caractère social.
Face à la condition humaine mondiale, l’égalité politique n’est-elle pas indifférente à l’inégalité sociale ? L’idée d’une citoyenneté locale est-elle conforme à la socialisation de la production et à l’émancipation humaine ? Aujourd’hui la problématique de la reconnaissance sociale des besoins ne se pose-telle pas à l’éthique du développement humain ? Cette problématique exige le diagnostic de l’échec du paradigme de développement du système libéral et la proposition d’un nouveau paradigme postmoderne non pas dans le sens d’une table rase du capitalisme, mais pour se conformer aux mutations d’une population mondiale, mature et exigeante pour sa liberté et sa justice sociale.
À tout prendre, la formalisation d’un paradigme efficace du développement durable reste le défi majeur du millénaire. L’ontologie du bien-être se manifeste dans la capacité qu’à l’homme de réconcilier la démocratie et l’économie, l’éthique de vie et la science en vue de parvenir à humaniser le développement. C’est dans la production de cette dynamique interactive de catégori

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