Pratiques du travail social en France et au Maghreb
216 pages
Français

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Pratiques du travail social en France et au Maghreb , livre ebook

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Description

L'originalité de cet ouvrage réside dans sa double réflexion sur les pratiques et compétences des métiers du social, et sur l'approche comparative franco et intra-maghrébine. Les acteurs évoquent leurs outils et leurs stratégies au quotidien. Ces témoignages démontrent que le travailleur social se caractérise par ses compétences d'adaptation. Un tour d'horizon des dispositifs institutionnels éclaire les différences sociétales entre la France et le Maghreb. Enfin, les forces et faiblesses des outils du travail social sont analysées : micro-crédit, économie sociale et solidaire, dimension ethnique du recrutement des travailleurs sociaux...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 septembre 2017
Nombre de lectures 7
EAN13 9782336797854
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection « Socio-anthropologie des mondes méditerranéens » Le but de cette collection, fondée et dirigée par P ierre-Noël Denieuil, est de valoriser et de diffuser les travaux de chercheurs en sciences humaines et sociales, portant sur les territoires méditerranéen s : Maghreb, Proche-Orient, rives nord et sud-est de la Méditerranée.
La dimension socio-anthropologique est le garant d’ une attention portée aux populations, à leurs usages, à leurs systèmes de va leurs et au lien social qui structurent un projet de société. Cette perspective peut judicieusement se superposer avec des approches historique, juridique , politologique et économique des mondes concernés.
Sur les bases géographiques et disciplinaires ci-de ssus décrites, la collection abrite des thématiques aussi variées et complémenta ires que : monde rural et agricole ; dynamiques urbaines ; entrepreneuriat et accès à l’emploi ; développement social, sociabilités et solidarités ; politiques publiques et espaces privés ; réformes et réformisme ; socio-anthropolog ie du droit ; sociologies de la santé ; recompositions de la famille.
Ces travaux peuvent être monographiques (axés sur u n pays en particulier) ou plus précisément comparatifs (approches croisées su r les sociétés, analyse des interdépendances entre les deux rives).
© L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris http://www.harmattan.fr EAN Epub : 978-2-336-79785-4
Sous la direction de Houda LAROUSSI Pratiques du travail social en France et au Maghreb Compétences, formation et professionnalisation
Couverture
4e de couverture
Copyright
Titre
Sommaire
Sommaire
INTRODUCTION – Pratiques du travail social, interventions, formation et innovations Houda Laroussi
PREMIÈRE PARTIE – REPRÉSENTATIONS ET PRATIQUES DE MÉTIERS J’étais psychologue au SOEMO Khedidja Mokeddem
Le travail social en Tunisie : identités, pratiques et poids des représentations sociales Synda Koundi
Former et professionnaliser les acteurs sur le terrain, dans leurs institutions : à l’articulation entre actions, acteurs et savoirs de référence Ahmed NordineTouil
Le travailleur social en situation d’intervention d’urgence : les prestations de protection des enfants à la frontière libyenne (camp de Choucha) Moufida Abassi, Moez Ben Hmida, Féthi Jarray, Lassaad Laabidi, Kamel Touati
Une campagne de lutte contre le travail des enfants, vue par les personnels et opérateurs associatifs Houda Laroussi
DEUXIÈME PARTIE – FORMATION, COMPÉTENCES ET RÉFÉRENTIELS PROFESSIONNELS La formation des travailleurs sociaux : enjeux, perspectives Marcel Jaeger
Le travail social au Maroc. De l’urgence des besoins en qualifications Youssef Sadik
Formation des travailleurs sociaux en Algérie : état des lieux et perspectives Ammar Manaa
La formation des travailleurs sociaux tunisiens dans le cadre du système LMD Lassaad Labidi
La construction sociale de la notion de compétence dans la formation et dans les organisations professionnelles. L’héritage conceptuel des années 1980 et 1990 Pierre-Noël Denieuil
Pour un référentiel professionnel de l’intervenant social de première ligne en Tunisie Féthi Jarray
Vers un référentiel de compétences pour les Conseillers de l’enfance auprès des tribunaux en Tunisie
Ali Jaidi
TROISIÈME PARTIE – PERSPECTIVES DE L’ACTION SOCIALE ET SOLIDAIRE Peut-on considérer le micro-crédit comme une forme d’innovation en matière d’intervention sociale pour le développement ? Houda Laroussi
Microcrédit, pauvreté et création d’emplois productifs Ridha Boukraa
Travail social et économie solidaire, vers un dialogue Jean-Louis Laville
L’insertion par l’économie sociale et solidaire Lotfi Bennour
Dynamique d’économie sociale et solidaire en Tunisie : historique d’instrumentalisation et de récupération Wassim Abidi
Travailleurs sociaux et migrations : connaître pour mieux intervenir Mohamed Madoui
Mondialisation et réactualisation des rapports de « servitude » au Maroc Brahim Labari
EN FORME DE CONCLUSION Pierre-Noël Denieuil
Dans la collection
Adresse
INTRODUCTION Pratiques du travail social, interventions, formation et innovations
1 Houda Laroussi Dans le cadre d’un partenariat entre l’Institut nat ional du travail et des études sociales (Tunis), le Conservatoire national des art s et métiers (CNAM/Paris) et l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC/Tuni s), une rencontre scientifique avait été organisée à la fin de l’année 2012 surles pratiques et les perspectives du travail social en Tunisie, dans une approche comparée Maghreb/Europe. Cette rencontre avait rassemblé des travailleurs so ciaux, des praticiens du développement social et de l’intervention sociale, des chercheurs et des experts, puis des représentants d’institutions. Nous y avions dév eloppé une approche comparée du concept et des pratiques du travail social entre la France, la Tunisie, l’Algérie. Il s’agissait de dresser une définition et un bilan du travail social au Maghreb, à partir d’une confrontation de la diversité des approches e t des expériences. Les thèmes évoqués et les points de débat étaient les suivants : les statuts et rôles du travail social, de l’intervention sociale, de l’action médi co-sociale, de la formation (des cadres sociaux, des formateurs), selon les différents pays ; les conditions institutionnelles spécifiques aux sociétés pour la mise en place du t ravail social ; les modalités de la pratique, les acteurs et les divers métiers anciens et émergents du travail et de l’action sociale avec ses secteurs d’activités. Au cours des années suivantes, et dans le souci de la présente publication, nous avons voulu élargir notre champ d’analyse du travai l social dans le cadre d’une réflexion sur l’action sociale. D’autres contributi ons ont alors été introduites sur les pratiques professionnelles et organisationnelles de s acteurs sociaux, ainsi que sur l’action sociale au Maroc, puis sur les nouvelles p erspectives de l’économie sociale et solidaire. La publication aujourd’hui finalisée a p our intention d’une part de mettre en valeur les spécificités et les points communs de no uvelles formes du développement social en France, en Tunisie, en Algérie et au Maro c. Elle vise d’autre part à positionner une première réflexion sur les pratique s, les compétences et les formations professionnelles mises en œuvre par les institution s. Nous proposerons dans les limites de cet article et à partir de l’ensemble des travaux aujourd’hui rassemblés, un court état des l ieux de la situation France/Maghreb, autour des représentations et pratiques des métiers de l’action sociale, puis de la formation, de la gestion des compétences et de l’or ganisation des référentiels professionnels, et enfin des enjeux actuels et des nouvelles perspectives de l’action sociale et solidaire.
I. REPRÉSENTATIONS ET PRATIQUES DU MÉTIER D’INTERVENANT SOCIAL
Au terme d’une expérience au sein d’un établissemen t public d’insertion, Khedidja Mokeddem a mentionné dans un texte intitulé « J’éta is psychologue au SOEMO », les conditions institutionnelles qui déterminent la mis e en place du travail social, ainsi que les nouvelles pratiques facilitant son accès « à de nouvelles formes et expériences » en Algérie. L’auteure présente son action en tant q ue psychologue clinicienne dans un
établissement qui prend en charge la réinsertion de s adolescents marginaux. Face à la pénurie des moyens aussi bien logistiques que socio -administratifs, l’auteure a adopté « des mesures pour faire face en l’absence de dispo sitifs, juridiques, réglementaires et sociaux dans la gestion de l’institution ». Ces urg ences sociales l’ont poussée à s’accorder selon de nouvelles situations et à « dév elopper des stratégies de réponses aux réalités et aux conditions nouvelles d’urgence qui ne figuraient pas dans les dispositifs juridiques et sociaux éducatifs en vigu eur ». Des stratégies de débrouille ou de contournements ont ainsi été construites afin de pallier les multiples imprévus auxquels le professionnel doit faire face. Il en a été de même pour les contraintes administratives qui ont incité le personnel à innov er et à mettre en œuvre des dispositions particulières pour affronter les réali tés du quotidien. On comprend alors mieux comment les données du contexte - le climat d e manque de moyens et la pénurie financière, l’inertie institutionnelle et l e manque de compréhension politique – peuvent déterminer et limiter l’action du clinicien et du travailleur social. De son côté Synda Koundi met l’accent sur le rôle c apital du service social dans le processus de transition démocratique. Ce service co ncerne deux catégories « à connotation sociale », à savoir les mères célibatai res et les enfants abandonnés. L’auteure s’est appuyée sur les résultats d’une enq uête de terrain qualitative qu’elle a menée dans le cadre d’une observation participante avec des professionnels de l’Institut National pour la Protection de l’enfance (INPE), qui travaillent auprès des enfants abandonnés. Dans cette perspective, Synda K oundi évoque la situation des assistants sociaux en Tunisie, et la nature des rel ations entretenues avec leur public. Elle constate à ce propos un échec récurrent ou tou t au moins un « blocage » lié à un ensemble de représentations sociales qui régissent le monde socioprofessionnel des assistants sociaux. Elle y perçoit « une conséquenc e directe des représentations professionnelles construites par les travailleurs s ociaux sur le métier, sur les mères célibataires et sur les différents champs de leur t ravail à savoir l’adoption et l’abandon ». Ces représentations souvent négatives, dévalorisant la femme en situation illégitime, permettent de mieux comprendr e les raisons pour lesquelles le travailleur social se bloque dans l’exercice de sa fonction et « a du mal à s’impliquer de manière professionnelle dans la réalisation et dans la réussite du processus d’intervention sociale en dépit de sa compétence ». Dans le cadre de la France, Ahmed Nordine Touil se demande quels liens établir entre milieux de formation et milieux de pratique, entre travail social, intervention sociale, et recherche-action. Il évoque à ce titre le système de formation et de professionnalisation mis en place auprès des profes sionnels de l’intervention sociale (éducateurs, psychologues, chefs de service, maître sses de maison, veilleurs de nuit, …) dans des Centres d’éducation fermés (CEF) et des Centres d’éducation renforcés (CER) de la Région Rhône-Alpes en France. Ce nouveau processus de réforme, de certification e t de formation crée en direction des professionnels et des diplômés, a favorisé la r echerche auprès des instituts de formation, ce qui a suscité le développement de nou veaux projets (conférences, publications, etc.) et mobilisé tous les acteurs au ssi bien chercheurs, professionnels, formateurs que des spécialistes de l’intervention s ociale. Située dans une démarche particulière entre la formation et la recherche-act ion auprès des « adolescents délinquants », cette expérience a permis « de faire cohabiter sur des mêmes espaces d’exploration et d’investigation des « tribus » qui ne se fréquentaient pas ». Son rôle consistait à adopter la posture d’enseignant-format eur afin d’accompagner les professionnels selon une méthodologie pédagogique e mpruntée aux postures de la
recherche, dans le but de « re-questionner ces savo irs de référence à l’aune de ce qui était vécu et partagé au sens ethnologique du terme ». Dans la perspective d’une étude d’appréciation des prestations à la frontière libyenne en matière de protection des enfants au ca mp de la Choucha, un groupe d’enseignants de l’Institut national du travail et des études sociales s’est mobilisé au mois de novembre 2011 pour effectuer une enquête de terrain. De nombreux travailleurs migrants avaient fui la Lybie afin d’é viter les violences qui se sont déployées au cours de la même période depuis févrie r 2011. Les mois qui suivirent ont produit un afflux important de population, composée en particulier d’Égyptiens, de Tunisiens et d’étrangers de différentes nationalité s, vers le camp de Choucha en Tunisie. Les organisations internationales ont alor s mis en place des actions spécifiques notamment avec l’UNICEF, sous l’égide d e psychologues et de travailleurs sociaux, en matière de protection de l’enfance et d e soutien psychosocial aux femmes et aux familles traumatisées. L’action des interven ants sociaux a concerné l’organisation de la vie quotidienne : coordination entre agences et intervenants, contraintes d’ordre sécuritaire, démarches administ ratives et implications des institutions, participation aux activités proposées . De ce fait l’intervention des travailleurs sociaux s’est voulue multilatérale et particulièrement centrée sur l’action interculturelle. Ainsi que le précisent les auteurs , la démarche d’intervention sociale en situation de crise a voulu « rompre avec nos préjug és, avec ce que les ethnologues appellent « l’ethnocentrisme » voulant que chaque m ilieu social érige ses intérêts en valeurs universelles ». Plusieurs leçons peuvent être tirées en matière de travail et d’action sociale : le renforcement du partenariat, la hiérarchisation str atégique sur le terrain, le plaidoyer pour des solutions durables, la consolidation des c apacités par la formation, la capitalisation des tâches effectuées par les interv enants sociaux sur le terrain. Il en ressort plus particulièrement pour notre problémati que la nécessité de renforcer l’assistance psychologique face aux capacités des e nfants et des familles réfugiées, ainsi que le souci de mettre à la disposition des i ntervenants une base de données de la situation des enfants et des familles réfugiés, puis de mieux organiser la coordination entre les différents organismes interv enant sur le camp. Nous avons de notre côté voulu nous placer directem ent du point de vue des opérateurs de l’action sociale, et analyser les cou lisses d’une campagne de lutte contre le travail des enfants, vue par les personne ls et les opérateurs associatifs du micro-crédit. Nous avons mentionné les fortes rétic ences des opérateurs sur le terrain. Les agents sont bien conscients du travail des enfa nts, et du fait que les mauvaises conditions économiques de leurs clients encouragent leurs enfants à gagner de l’argent. Mais ils ne peuvent toutefois pas s’engag er dans des procédures et des formalités qu’ils jugent inopérantes. Ils ne peuven t pas intervenir dans la vie de leurs clients qui, par ailleurs, ne sont pas habitués à u n type de discours « moralisateur » de la part des agents de crédit. Nous avons aussi tenu à inscrire les réticences des agents dans le contexte organisationnel et institutionnel qui les a portées. Ceux-ci ont estimé n’avoir pas été consultés alors qu’ils possèdent un diagnostic social au plus près du terrain. Ils ont de même déploré être « doublés » p ar des chefs de branches et des services clientèles qui ne possèdent pas leur expertise. Il en ressort la nécessité de mieux impliquer la ba se et les intervenants territoriaux de manière à ce qu’un tel programme de développemen t, comme tant d’autres, ne leur soit pas imposé d’en haut : les consulter au préala ble sur la faisabilité du programme, et les associer aux décisions stratégiques prises p ar leur association ou leurs tutelles.
Au terme de cette première réflexion sur les représ entations et sur les pratiques du métier, nous retiendrons l’impact du contexte et de s conditions de mise en œuvre de l’action sociale, sur l’activité même de l’interven ant, qu’il soit travailleur social, psychologue ou sociologue, ou agent territorial. No us devons alors porter l’accent sur la consolidation des dispositifs institutionnels po rteurs (Mokedem), sur les projections sociales et les représentations idéologiques à l’ég ard des publics en difficultés -notamment les femmes en situation de vulnérabilité (Koundi), sur l’action des dispositifs d’études et recherche au sein de l’inte rvention sociale (Touil), sur la synchronisation des intervenants dans le cadre d’un projet de crise (Intes), ainsi que rechercher l’adhésion constante des bases dans le c adre d’un programme de développement social (Laroussi).
II. FORMATION, COMPÉTENCES ET RÉFÉRENTIELS PROFESSIONNELS
Nous aborderons ici les questions de la formation e t de l’organisation des compétences et de leurs référentiels professionnels . Marcel Jaeger a bien montré, au sein du dispositif français de formation des travai lleurs sociaux du secteur social et médico-social, l’ensemble des dispositifs professio nnels qui accompagnent les personnes en difficultés dans le cadre du handicap, de la protection de l’enfance, de l’exclusion sociale, de la dépendance liée à l’âge, de la pauvreté, des problèmes de l’emploi, de logement, de migrations, d’accès aux s oins. Cet "émiettement" des formations, se justifie d’une part, par le nombre d es certifications "réglementées par le code de l’action sociale et des familles" ou accord ées par les "ministères certificateurs" (affaires sociales, éducation nationale, jeunesse e t sports, agriculture, justice, travail et emploi) et gérés par une diversité de structures de statut privé, associatif et public (instituts, écoles, lycées, universités). Il s’expl ique d’autre part selon la nécessité de spécialisations orientées et pointues en direction de catégories de publics hétérogènes et de difficultés identifiées de plus en plus ponct uellement. Il faut ajouter à cela l’augmentation des "aidants", qui travaillent pour les personnes âgées, dans le cadre du vieillissement de la population. En ce sens, "l’ aidant principal" se substitue aux "aidants professionnels". Il s’en est suivi, en mat ière législative et réglementaire, que « les frontières entre professionnels qualifiés, pr ofessionnels non qualifiés et non professionnels (aidants familiaux, bénévoles, milit ants…) sont devenues plus floues ». Par ailleurs, la mise en place d’un diplôme d’État d’ingénierie sociale (DEIS) pour les chargés de mission, les conseillers techniques, les concepteurs de projet et les formateurs, qui s’est associée avec la prolifératio n de masters et doctorats, « a transformé les modes d’entrée dans la carrière de f ormateur ». Enfin, il faut noter que tous ces diplômes préparent « à l’expertise, au con seil, à la conception et au développement de projets innovants ». Ils établisse nt le lien entre la recherche et la formation professionnelle supérieure. La situation du travail social au Maghreb s’avère m oins diversifiée et moins foisonnante. Youssef Sadik évoque en ce sens le cas du Maroc dans sa double dimension : d’une part la concordance des formation s avec les politiques publiques et les besoins socio-économiques ; d’autre part la ges tion des ressources humaines et des compétences en direction de l’action publique. L’auteur classe l’évolution des programmes sociaux marocains selon quatre choix soc io idéologiques : « l’assistanat et la prise en charge ; l’assistanat et la prise en charge consolidée par l’éducation, la formation et la qualification ; la lutte contre la pauvreté par l’éducation, la formation et la qualification consolidée par les actions d’intég ration ; le développement humain et l’inclusion sociale ». Il insiste sur l’insuffisanc e des règlementations ainsi que sur
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