Pueblos indígenas de hoy
199 pages
Español

Pueblos indígenas de hoy , livre ebook

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199 pages
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Description

Les sept contributions qui composent ce premier volume rendent compte de la situation actuelle des autochtones au Mexique et plus généralement dans toute l'Amérique. En réunissant ces textes, l'auteur signifie clairement son engagement pour qu'une place centrale soit donnée aux valeurs culturelles et humaines dans les politiques du développement du continent. (ouvrage rédigé en espagnol)

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Date de parution 11 juillet 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782140095832
Langue Español
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

PUEBLOS INDÍGENAS DE HOY
Aprender del pasado para entender el presente
Recherches Amériques latines Collection dirigée par Denis Rolland et Joëlle Chassin
La collectionRecherches Amériques latinespublie des travaux de recherche de toutes disciplines scienti-ques sur cet espace qui s’étend du Mexique et des Caraïbes à l’Argentine et au Chili.
Dernières parutions
Aparecida GOUREVITCH,Au-delà de la biomédecine. Mythes, maladie et guérison chez les Indiens Baré en Amazonie. Préface de Marion Aubrée, 2018.
e Anne COLLIN-DELAVAUD,Les dynamiques territoriales des régions côtières de l’Équateur au XX siècle, 2018.
André CAUTY, Mayas.Une forêt de chires pour [ra]compter. Préface de Michel Hoppan, 2018.
Enrique URIBE CARREÑO, Olga Stella GARZON, Estelle SCHUPPER, Aria RIBIERAS (dir.), Colombie, comprendre le processus de paix, 2017.
Jean-Pierre TARDIEU,Esclaves et aranchis dans la vice-royauté du Pérou. L’impossible vie aective et e e sexuelle (XVI -XVIII s.), 2017.
Amandine DELORD,Une anthropologie des adoptions en Colombie. Entre rencontres, ruptures et expé-riences : la dynamique des liens dans la circulation des enfants. Préface d’Agnès Fine, 2017.
Denis ROBERGE,Signication et fonction des jeux dans le Pérou préhispanique et colonial. Préface de Jean-Philippe Husson, 2017.
Daniel Emilio ROJAS,Amérique latine globale. Histoire connectée, globale et internationale, 2017.
Céline GEFFROY,Jeux de mort. Ivresse et rites funéraires dans les Andes boliviennes. Préface de Pascale Absi, 2017.
e Danielle CAVALERI,siècle). Usages rituels et codesTraditions textiles maya du Yucatán (Mexique XXI symboliques, 2017.
C. PUJOL, E. DORÉ, F. DROUILLEAU, S. VILLAFUERTE ET V. TINTEROFF,Les Amériques créatives. Regards croisés sur les discours et les pratiques, 2017.
Maria Luiza TUCCI CARNEIRO,Citoyens du monde. Le Brésil face à l’Holocauste et aux réfugiés juifs (1933-1948),traduit du portugais (Brésil) par Marie-Jo Ferreira.
Charles LANCHA,L’Argentine des Kirchner (2003-2015). Une décennie gagnée, 2017.
© L’Harmattan, 2018 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris
www.editions-harmattan.fr
ISBN : 978-2-343-13857-2 EAN : 9782343138572
Birgitta Leander
PUEBLOS INDÍGENAS DE HOY
Aprender del pasado para entender el presente
QUATRE CODEX PAR BIRGITTA LEANDER
Le lecteur trouvera ici un résumé en français de l’ensemble remarquable que constituent les cinq volumes de la nouvelle édition des quatre codex de type aztèque analysés par Birgitta Leander, anthropologue, historienne et linguiste de renommée internationale, particulièrement saluée par le Mexique.
Vol. I. PEUPLES AUTOCHTONES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
Apprendre du passé pour comprendre le présent. À la diérence des quatre volumes qui suivent (vol. II, III, IV et V) et qui présentent chacun un codex de la première période de l’époque coloniale et l’interprétation qu’en propose B. Leander, ce premier volume contient une série d’articles écrits par d’éminents spécialistes qui rendent compte de la situation actuelle des autochtones au Mexique, et plus généralement dans toute l’Amérique. « Nous, les indigènes, nous sommes toujours là », arme Raúl Chiquito Chiquito, nahuatl de Tlaxcalancingo (Cholula, État de Puebla) lors de son intervention au Troisième Congrès Indigène.
Dans son prologue, Birgitta Leander présente l’ensemble des sept contributions des chercheurs qu’elle a réunis ici et dont on donne, pour cette nouvelle édition, un aperçu en français. La première est un article général du Rapporteur Spécial pour les Nations Unies des Droits Humains des Peuples Autochtones du Monde, le Mexicain-Allemand Rodolfo Stavenhagen. José Alonso, universitaire espagnol vivant au Mexique, ore ensuite un panorama critique de la Conquête, comparant la domination ibérique à celles d’autres pays européens, l’Angleterre notamment. Puis José Matos Mar, spécialiste péruvien, quechua, Directeur de l’Institut Indigéniste Interaméricain durant plusieurs années, étudie la situation des Indiens du continent américain, apportant à son analyse la précision du spécialiste qu’il est et la chaleur de son soutien à la cause des indigènes. Pour sa part, José Bengoa, spécialiste chilien bien connu, met l’accent sur un nouveau phénomène qu’il appelle « l’émergence du monde autochtone » ces dernières décennies en étudiant nement la manière dont les diérents groupes se déplacent et s’établissent tout en gardant la erté de leur ethnicité, refusant de céder au processus d’acculturation. Rudolf van Zantwijk, linguiste hollandais spécialiste de la langue nahuatl des Aztèques, présente, quant à lui, une étude de cas de nativismoautochtone) dans un village où cette langue est toujours (nostalgie parlée – Milpa Alta – à proximité de la capitale mexicaine. L’ouvrage se termine par les études de deux spécialistes francophones, l’une de la sociologue française, Joëlle Rostkowski, sur les autochtones des États-Unis et l’autre de la psychologue franco-canadienne, Guitté Hartog, sur les populations autochtones du Canada.
Vol. II. CÓDICE DE OTLAZPAN
CODEX D’OTLAZPAN. « Liste de tributs et abus » (1549-1550). C’est la réinterprétation par B. Leander d’une liste de tributs locaux dans l’ancien village d’Otlazpan, liste « revue » par l’administration coloniale an de détourner à son prot certains des tributs précédemment payés aux autorités traditionnelles autochtones. Préface de Carlos Payán, fondateur du journalLa Jornada. L’original se trouve à laHispanic Society, à New York.
Le Codex d’Otlazpan (État d’Hidalgo, 1549-1550) est, à l’origine, un document pictographique constitué de la liste des tributs que doit supporter le village d’Otlazpan. Ce codex est cependant accompagné de deux types de texte écrits en espagnol. L’un, provenant probablement d’un scribe autochtone – connaisseur de l’écriture glyphique aztèque ayant appris à écrire en espagnol – qui tente une explication des glyphes ; l’autre consiste en ajouts eectués (datés de 1550) par un Espagnol, fonctionnaire, qui signe Tejada,dont les commentaires traduisent les intérêts de la puissance coloniale. Ce document constitue un témoignage éclairant de la manière dont les impôts locaux des autochtones furent progressivement captés par les Espagnols, ceux-ci élargissant, en outre, l’assiette de l’impôt en obligeant les Indiens à inclure également les femmes comme tributaires.
Le Codex d’Otlazpan (vol. 2) et le codex de Tepejic (vol. 3), analysés par B. Leander, étaient précédemment confondus dans un seul document connu sous le nom de « Codex Mariano Jiménez ».
Vol. III. CÓDICE DE TEPEXIC
CODEX DE TEPEXIC. « Manuscrit de Tepexic : procès de frontières » (1549). Préface de Rudolph van Zantwijk, spécialiste hollandais de la langue nahuatl (aztèque). L’original se trouve à laHispanic Society(New York).
Le Codex de Tepexic (État d’Hidalgo, 1549) est un texte alphabétique en langue nahuatl qui était très probablement à l’origine accompagné d’une carte pictographique de type aztèque. C’est un procès-verbal qui décrit et tente de résoudre juridiquement une lutte de frontières entre deux anciens villages – Otlazpan, de langue otomí, et Tepexic, de langue nahuatl –, actuellement arrondissements du bourg de Tepeji del Río. Avant même la Conquête, les Otomis avaient été soumis par les Nahuas, situation d’exploitation qui allait se prolonger, voir se renforcer avec l’arrivée des Espagnols. Ce document peut être considéré comme l’acte de naissance du village de Tepeji del Río, unié sous les auspices des Espagnols qui appuyaient l’une des ethnies, minoritaire dans la région, celle de langue nahuatl, langue dans laquelle ce document est rédigé. La résolution de ce conit ethnique, qui paraît entachée de partialité, allait aboutir à la décision de construire un couvent à la frontière des deux villages pour les unir en un seul.
Le Codex de Tepejic (vol. 3) et le Codex d’Otlazpan (vol. 2), analysés par B. Leander, étaient précédemment confondus dans un seul document connu sous le nom de « Codex Mariano Jiménez ».
Vol. IV. CÓDICE DE IZTACMIXTITLAN
CODEX D’IZTACMIXTITLAN. « Rébellion d’Iztacmixtitlan » (1564). Préface de Carlos Montemayor, médiateur nommé pour les conits avec les autochtones. L’original se trouve à la Bibliothèque Nationale de France (BNF), à Paris.
Le Codex d’Iztacmixtitlan (État de Puebla, 1564) est un manuscrit pictographique sans commentaires, ni en espagnol ni en nahuatl, dont le déchirement a été rendu possible grâce à l’existence de documents de la même époque dans ces deux langues, et qui se réfèrent à la pictographie. Il fait état d’une rébellion indienne menée contre des religieux espagnols qui tentent d’imposer aux autochtones des tributs supplémentaires sous forme de travail forcé pour la construction d’un monastère dans leur village. Les rebelles fuient dans la montagne et s’y établissent pour échapper à l’oppression et au paiement de ces nouveaux tributs. Les évangélisateurs espagnols établissent des contrats et paient les Indiens soumis pour persécuter les fugitifs, brûler leurs maisons et leurs cultures an de les obliger à retourner au village et à participer à la construction du monastère. Ces derniers ripostent, attaquent et persécutent les Indiens secondant les Espagnols qu’ils considèrent comme traîtres, et ils essaient d’enfermer les religieux dans le monastère qui, en représailles, répondent par des tortures et autres châtiments visant les rebelles.
Vol. V. CÓDICE DE CUAUHTITLAN
CODEX DE CUAUHTITLAN. « Plainte de 13 autochtones pour cause de mauvais traitements » (1568). Préface de Rodolfo Stavenhagen, Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les Droits et Libertés Fondamentales des Peuples Autochtones jusqu’en avril 2008. L’original se trouve à la Bibliothèque Nationale de France (BNF), à Paris.
Le Codex de Cuauhtitlan (État de Mexico, 1568), est un document juridique qui présente la plainte d’autochtones de Cuauhtitlan concernant l’injustice et les mauvais traitements qu’ils ont subis de la part d’un Espagnol de haut rang, de la famille même de Cortés. Ce dernier les a obligés à construire et à peindre une banquette de bois mais, ne leur ayant pas donné l’argent susant pour acheter la peinture nécessaire, ils n’ont pas terminé la besogne. En représailles, l’Espagnol a jeté les Indiens en prison, les contraignant à terminer le travail.
Le document, rédigé en écriture pictographique de type aztèque, est accompagné tant au recto qu’au verso, de quelques commentaires en espagnol, brefs et incomplets.
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