Sociolinguistique historique et moderne du Quechua sud-bolivien
250 pages
Français

Sociolinguistique historique et moderne du Quechua sud-bolivien , livre ebook

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250 pages
Français

Description

Malgré son million et demi de locuteurs et une vitalité importante, le quechua bolivien a reçu peu d'attention de la part des chercheurs en comparaison avec les autres langues de la famille quechua. L'ouvrage propose un panorama aussi complet que possible des caractéristiques linguistiques internes et externes, passées et présentes, de cette langue mérindienne moins en danger que d'autres langues minoritaires du continent mais néanmoins en situation de fort recul et courant le risque d'une rupture de transmission générationnelle.

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Informations

Publié par
Date de parution 04 octobre 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782140132018
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Alexis Pierrard
SOCIOLINGUISTIQUE HISTORIQUE ET MODERNE DU QUECHUA SUDBOLIVIEN
Préface de JeanLéo Léonard
SOCIOLINGUISTIQUE HISTORIQUEET MODERNE DU QUECHUA SUD-BOLIVIEN
Sociolinguistique Collection dirigée par Henri Boyer (Université de Montpellier 3) Conseil scientifique : G. Bergounioux (Univ. d'Orléans, France), A. Boudreau (Univ. de Moncton, Canada), E. Boix (Univ. de Barcelona, Espagne), J.-F. De Pietro (IRDP, Neuchâtel, Suisse), J. Guilhaumou (CNRS, France), G. Kremnitz (Univ. de Wien, Autriche), M. Matthey (Univ. de Grenoble 3, France), B. Maurer (Univ. de Montpellier 3, France), H. Monteagudo (Univ. de Santiago de Compostela, Espagne), H. Penner (Univ. Católica de Asunción, Paraguay), A. Kristol (Univ. de Neuchâtel, Suisse), Ch. Lagarde (Univ. de Perpignan Via Domitia, France), M. Tournier (CNRS, France) La Collection« Sociolinguistique » se veut un lieu exigeant d'expression et de confrontation des diverses recherches en sciences du langage ou dans les champs disciplinaires connexes qui, en France et ailleurs, contribuent à l'intelligence de l'exercice des langues en société : qu'elles traitent de la variation ou de la pluralité linguistiques et donc des mécanismes de valorisation et de stigmatisation des formes linguistiques et des idiomes en présence (dans les faits comme dans les imaginaires collectifs), qu’elles analysent des interventions glottopolitiques ou encore qu'elles interrogent la dimension sociopragmatique de l'activité de langage, orale ou scripturale, ordinaire, médiatique ou même « littéraire».  Donc une collection largement ouverte à la diversité des terrains, des objets, des méthodologies. Et, bien entendu, des sensibilités. Dernières parutions Mélanie TRÉDEZ-LOPEZ, Henry HERNÁNDEZ BAYTER (dir.),Le renouveau parlementaire : entre discours et action, 2019. Nicolas SORBA,Parlons polynomie, 2019. Françoise BARRERE,Les représentations de « la Catalanité », Le marketing politique du conseil général des Pyrénées-Orientales (1999-2014), 2018. Jonathan-Olivier MERLO,La langue et le clocher, Les enseignants de français en Italie et d’italien en France,2018.Carmen Alén GARABATO, Romain COLONNA,haine de soi AUTO-ODI. La « » en sociolinguistique,2016. Henri BOYER, Faits et gestes d’identité en discours,2016. Josep Maria NADAL FARRERAS, Anne-Marie CHABROLLE-CERRETINI, Olga FULLANA NOELL,L’espace des langues, 2014. Ibtissem CHACHOU,La situation sociolinguistique de l’Algérie, Pratiques plurilingues et variétés à l’œuvre, 2013. Romain COLONNA,Les Paradoxes de la domination linguistique, 2013. Marie-Désirée SOL,Imaginaire des langues et dynamique du français. Enquête sociolinguistique, 2012. Henri BOYER et Hedy PENNER (dir.),Le Paraguay bilingue, 2012. Sabine EHRHART,L’Écologie des langues de contact. Le tayo, créole de Nouvelle-Calédonie, 2012.
Alexis Pierrard SOCIOLINGUISTIQUE HISTORIQUEET MODERNE DU QUECHUA SUD-BOLIVIENPréface de Jean-Léo Léonard
*** © L’Harmattan, 20195-7, rue de l’École-Polytechnique75005 Pariswww.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-18200-1 EAN : 9782343182001
CONVENTIONS DÉCRITURE
Les transcriptions phonétiques sont écrites entre crochets ([ ]) et les transcrip-tions phonologiques entre barres obliques (/ /). Pour les unes comme pour les autres, les signes employés sont ceux de l’API (Alphabet phonétique internatio-nal, voir figure 1) dont la charte est recopiée ci-dessous. Toutefois, le signeča été ͡ préféré àtʃsa simplicité et son usage répandu en linguistique andine. La pour réalisation fricativisée de /r/ ou de /#ɾ/ est notée [ř]. Les chevrons simples (< >) sont employés pour reproduire la notation précise d’un auteur. Des informations concernant l’interprétation de la notation en question sont données si nécessaire.
Pour les exemples en quechua, l’écriture normalisée bolivienne est normale-ment respectée. Les points les plus importants en ce qui nous concerne sont la distinction claire et systématique entre les occlusives vélaires et uvulaires, respec-tivement notées <k> et <q>, l’emploi de <’> et <h> pour noter les occlusives éjectives et aspirées ainsi que l’emploi de lajotapour la fricative glottale <j> sourde initiale le plus souvent réalisée comme une uvulaire. Néanmoins, la norme qui se veut unificatrice, puriste et souvent étymologique, ne permet pas de rendre compte d’un certain nombre de détails discutés dans cet ouvrage. C’est pourquoi les transcriptions issues de paroles spontanées rendent compte de la non-rephoné-misation des emprunts à l’espagnol, des voyelles moyennes [e, o], de la dépalata-lisation de /ñ/ le cas échéant et considèrent les anciennes occlusives en position coda comme des fricatives à la manière des locuteurs non formés à l’écriture éty-mologique normalisée. Enfin, il sera parfois nécessaire de distinguer entre les fri-catives alvéolaires, [s], et postalvéolaires, [ʃ], notées respectivement <s> et <sh>. Afin de ne pas alourdir l’ensemble, les différentes réalisations de l’occlusive uvu-laire sont notées <q> et le voisement éventuel de l’occlusive vélaire en position postconsonantique n’est pas indiqué (voir 1.3.5.b). Les deux points ( : ) indiquent la durée. L’alternance codique et les emprunts d’origine espagnole sont le plus souvent notés par une alternance de casse, «quechuaespagnolquechua», excep-tion faite des morphèmes du pluriel (-s) et du diminutif (-it-) ainsi que des racines lexicales totalement intégrées au quechua bolivien : <parla->, « parler », <tata>, « père », <waka>, « vache », etc.
Les figures, tableaux, cartes ou autres sont tous référencés comme des « figures », il suffira donc de se référer à laListe des figures unique pour une recherche rapide.
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Figure 1 Charte API de laInternational Phonetic Associationaccessible depuis https://lin-guistics.ucla.edu/people/keating/IPA/IPA_Kiel_2018_full_fra.pdf (traduction de Jean-Michel Builles)
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LISTE DABRÉVIATIONS
√ ...................................... Racine verbale 1, 2, 3 .............................. Personnes grammaticales SG.................................... Singulier PL.................................... Pluriel INF................................... Infinitif ACCccus..Aatif................................ COM................................. Comitatif ASSOC.............................As.cisoifatDEM................................. Démonstratif LOCtacofi....L.............................. POSS................................ Possessif
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