Théorie et pratiques en organisation communautaire

Louis Favreau, Laval Doucet

Description

Les auteurs relatent les fondements sociaux, les principaux champs d'intervention, les principales stratégies, les perspectives, les apports spécifiques ainsi que les conditions générales d'exercice de la pratique en organisation communautaire.

Sujets

• santé
• développement
• Amerifit Brands
• ACTION
• Sciences humaines et sociales
• Animation
• Intervention
• Local
• Travail
• Planning
• Gérontologie
• Mouvement social
• Psychologie

Informations

• Publié par: Presses de l'Université du Québec
• Date de parution: 22 avril 2011
• Nombre de lectures: 14
• EAN13: 9782760520875
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 3 Mo

Extrait

PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC 2875, boul. Laurier, Sainte-Foy (Québec) G1V 2M3 Téléphone : [phone] Télécopieur : [phone] Catalogue sur Internet : http ://www.uquebec.ca/puq/puq.html Distribution : DISTRIBUTION DE LIVRES UNIVERS S.E.N.C. 845, rue Marie-Victorin, Saint-Nicolas (Québec) G7A 3S8 Téléphone : [phone]/1-800-859-7474 Télécopieur : [phone] Europe : ÉDITIONS ESKA 27, rue Dunois, 75013, Paris, France Téléphone : (1) 45 83 62 02 Télécopieur : (1) 44 24 06 94

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Sous la direction de LAVAL DOUCET et LOUIS FAVREAU

1997

Presses de l’Université du Québec 2875, boul. Laurier, Sainte-Foy (Québec) G1V 2M3

Données de catalogage avant publication (Canada)

Vedette principale en titre :

Théorie et pratiques en organisation communautaire Comprend des références bibliographiques. ISBN 2-7605-0666-5 1. Organisation communautaire. I. Doucet, Laval, 1940- 11. Favreau, Louis, 1943- HN49.C6T53 1991 361.8 C91-096799-7

Révision linguistique : JULIE MARTEL Mise en pages : CATHERINE DUORÉ Conception graphique de la couverture : CARON & GOSSEI.IN

12 3 4 5 6 7 8 9 PUQ 1997 9 8 7 6 543 2 1

Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés ©1991 Presses de l’Université du Québec

e Dépôt légal — 3 trimestre 1991 Bibliothèque nationale du Québec / Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada

Remerciements

Nous tenons tout spécialement à exprimer notre gratitude à nos collaborateurs immédiats, à ceux et celles qui ont rédigé ou collaboré à un ou quelques-uns des textes présentés dans ce livre. Qu’il soit reconnu ici que ce travail a été en bonne partie une oeuvre collective par l’inscription de chacun de ces textes dans un cadre général admis de tous, par la soumission de ces derniers à la critique collective dans le cadre d’un séminaire de réflexion à mi-chemin de sa réalisation, et enfin par la soumission de chacun d’eux à la critique externe, c’est-à-dire de partenaires non impliqués directement dans la production même de ce livre.

Nous tenons également à remercier la Communauté scientifique Réseau (Université du Québec) pour l’aide financière accordée dans le cadre du séminaire de recherche qui s’est déroulé en cours de réalisation de cet ouvrage. Merci également au département des sciences humaines de l’Université du Québec à Hull (UQAH) et à l’École de service social de l’Université Laval pour leur soutien logistique, de même qu’au vice-rectorat aux ressources humaines (VRRH) de l’UQAH pour la mise en disponibilité partielle de l’un des coordonnateurs de toute cette opération (dégrèvement de cours à l’hiver 1990).

Nous remercions ici tous les auteurs et évaluateurs de ce livre, issus de nombreuses disciplines des sciences humaines (travail social, sociologie, psychologie, sciences politiques, géographie, sciences de l’éducation et droit), issus aussi, de par leur implication au sein de l’univers fort diversifié de la pratique d’organisation communautaire, tantôt des groupes populaires, des groupes communautaires, des groupes de jeunes, des groupes de femmes ou des groupes du troisième âge, tantôt du milieu rural ou du milieu urbain, tantôt du secteur public (les services sociaux et de santé de première ligne), du secteur communautaire, de presque toutes les régions du Québec et de la plupart des universités québécoises. Que soient donc ici remerciées toutes ces personnes.

Avant-propos

LAVAL DOUCET

LOUIS FAVREAU

UNE DÉMARCHE D’ANALYSE INSPIRÉE PAR UN COURANT D’ORGANISATION COMMUNAUTAIRE AMÉRICAIN

Proposer une théorie englobante de l’organisation communautaire, quand il existe plus d’une centaine de définitions de ce concept, représente tout un défi. Nous y avons renoncé, jugeant la documentation disponible sur les pratiques d’organisation communautaire encore trop fragmentaire pour nous engager dans une telle opération. Nous avons donc choisi de décrire et d’analyser l’état de la pratique en organisation communautaire en nous inspirant d’un courant explicatif du 1 communautaire . Reçus avec enthousiasme, à une époque de grande effervescence sociopolitique, les trois «modèles» d’organisation communautaire élaborés par Rothman — le développement local (communautaire), le planning social et l’action sociale — n’ont pas connu un succès égal au cours des trois dernières décennies. Au Québec, après un premier essai, ces modèles ont été remplacés par d’autres systèmes explicatifs... Un fait étonnant survient cependant à la fin des années 80. Réunis en colloque, plus de 350 travailleurs et organisateurs commu-

1. Celui-là même lancé par Jack Rothman en 1968 dans son désormais célèbre »Three models of community organization practice». Ce texte est reproduit dans F. Cox, J. ERLICHet al.(1987). Strategies of Community Organization,Itasca, Illinois, Peacok Publishers. Quatrième édition, après celles de 1970, 1974 et 1979.

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Avant-propos

nautaires de CLSC font le point sur leurs pratiques et sur l’action communautaire et refont le constat de Jack Rothman : un manque d’identité de l’organisation communautaire par rapport à d’autres pratiques sociales, une confusion des concepts puisqu’on utilise souvent de façon indifférenciée les termes «action communautaire», «travail communautaire», «développement communautaire», « intervention communautaire» ou «intervention collective». Ce qui révèle un bagage théorique insatisfaisant pour un bon nombre. Faut-il ressusciter la typologie de l’organisation communautaire développée par Jack Rothman ? Non, il n’était pas mort partout... Il n’avait cessé d’inspirer intervenants, professeurs, chercheurs et éditeurs comme en 2 témoignent des auteurs comme Wharf , pour qui cette typologie est d’un grand secours pour la recherche ; Roberts, qui après avoir coédité deux classiques du travail social coédite à nouveau en collaboration avec S. 3 Taylor en ajoutant, aux trois modèles de Rothman, les deux suivants : liaison communautaire ainsi que développement de programmes et 4 coordination de services. L’ouvrage de Cox, Erlich et Rothman , livre- cénacle de la théorie des trois modèles, propose d’envisager l’organisation communautaire comme une perspective de la macropratique au même titre que l’administration et la politique sociale pour intégrer les méthodes de changement social qui «visent des cibles au-dessus du niveau de l’individu, du groupe et de la famille, c’est-à-dire les organisations, les communautés et 5 les entités régionales et nationales ». Cette dernière ouverture théorique reste toutefois, pour nous, objet de débat dans la mesure même où une des spécificités québécoises de l’organisation communautaire se situe depuis 6 trente ans au niveau du micro-développement . À l’heure où la pratique québécoise de l’organisation communautaire est en processus de clarification tant sur le plan théorique que sur

2. B. WHARF (1979).Community Work in Canada,Toronto, McClelland et Stewart. 3. R. ROBERTS (1970).Theories of Social Casework,Chicago, Chicago University Press. R. ROBERTS (1976).Theories of Social Work with Groups,New York, Colombia University Press. R. ROBERTS et S. TAYLOR (1985).Theory and Practice of Community Social Work,New York, Colombia University Press. 4. F. M. Cox, J. ERLICHet al.(1987).Op. cit. 5.Ibid.,p.3. 6. Voir à ce propos le texte d’introduction générale de L. DOUCET et L. FAVREAU : «Théories et pratiques en organisation communautaire : mise en perspective autour de trois “modèles”».