Partition complète, Le tableau parlant, Opéra comique en un acte par André Ernest Modeste Grétry
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Partition complète, Le tableau parlant, Opéra comique en un acte par André Ernest Modeste Grétry

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Description

Redécouvrez les partitions de morceau Le tableau parlant partition complète, opéras comiques, de Grétry, André Ernest Modeste. La partition romantique écrite pour les instruments tels que:
  • solistes vocaux
  • orchestre

Cette partition propose différents mouvements: 1 Act et est classifiée dans les genres
  • opéras comiques
  • Stage travaux
  • opéras
  • pour voix, orchestre
  • partitions pour voix
  • partitions pour orchestre
  • pour voix avec orchestre
  • langue française

Visualisez de la même façon une grande sélection de musique pour orchestre, solistes vocaux sur YouScribe, dans la rubrique Partitions de musique romantique.
Edition: Paris: Mme. Veuve Launer, n. d. (ca. 1845). Plate Vve. L. 3381.
Libbretiste: Louis Anseaume (1721-1784)

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 37
Licence : Libre de droits
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

TABLEAULE
3
Vmmv "^^m
DIAIiOCiUÉ
^partition îic piituo rt Cliant,
PAROLES FRANÇAISES.
ESXTÎOrj BE L02E
M'ttftiive j/Mf
ÉDtTEVn, H'" OE MUSIQUE ET DE PIAAOS,
(i, fioufevatt lllviituiaîtïs.
/^^^isircïcififssj ^^iimmmtujn^Xi
^ " "Via''f^
Iin(>riinsri« Jo VASSAL frèi.
PARLAITTVBLEAÏLE
en Lu ACTK .«tpéra Comiquf
Buulev;.rl JIu„l,„.,rl..1^ Pi;..,os. UM'.'^H. SI„M.|...,elM'-XV^LAINER,A P.r.v. .h./
PERSONNAGES.
T.n.iiLEANDKE .S.ipiaiuISABELLE
PIEHROT Trn.ir.SiipriiniCOLOMBINE
.. .THn..r.CASSAM)RE
THEMATHIQFETABLE
#*. - » * f
Ijl VERTl RE
v;i.
AIR
AIR.
, v:3.
AIR.

N".
AIR .
.No
TRIO.
AIR.r^oncE
SUR LE
..... C'est dans les beaux jours du prinleiiips que je composai le Tableau parUini
: et
^e puis dire que, pendant deux mois, clianler et rire fut toutemon occupation; j'étais si
plein de mon sujet, qu'un jour, après le dîner, je fis, chez l'ambassadeur de Suède,
sans interruption.tjuatre morceaux de musique
Le Pour tromper un pauvre vieillard'.l"
2""Le Vous étiez ce que vous n'êtes plus ;
3""Le La tempête de Pierrot ;
Le le duo : Je brûlerai itune ardeur éternelle.U""
Cette fertilité m'étonna moi-même : elle serait dangereuse pour l'ignorant ou pour
l'homme qui se livre rarement au travail mais l'artiste qui passe réfléchir,
; les nuits à
doit profiler des prodigalités de la nature.
Je finis cet opéra à Croix-Fontaine : on y fit la lecture du Tableau parlant, et l'on
plaignit le malheureux musicien. Le duc de IN*** fity de légers changements que je
communiquai ensuite à Anseaume, et qu'il adopta. Voilà pourquoi lele public, après
succès, attribua le poème au duc de N***.
Je m'appliquai surtotit, dans cetouvrage, à ennoblir, autant que faire se pouvaitsans
blesser la vérité, genre de laparade et c'estune attention trèsle ; nécessaire àtoutcompo-
siteur qui traite un sujet trivial Une des premières règles dans les beaux arts, est de
ce en est susceptible,donner de la noblesse à tout qui en imitant la nature, souvent
même en peignant les mœurs; et l'artists ferait sagement de rejeter sujettout qui ne
peut être ennobli. Cependant, si ce procédé est nécessaire, il est des sujets nobles par
eux-mêmes qui exigent une attention opposée. Je n'entends pas que l'artiste dégrade
qui sublimes; mais il doit craindre queceux sont nobles ou l'exagération ne prenne la
place du naturel, lorsqu'il met sur la scène ou les dieux de la fable ou les héros. Les
artistes grecs et romains n'avaient pas autant que nous cet écueil à redouter : alorstout
grand peignaient d'après leurs modèles,était et noble ; ils et ne redoutaient point de
n'être pas entendus, ni de paraître gigantesques...
Je reviens au Tableau parlant. La déclaration de Cassandre : Cet aveu charmant,
était, disait-on, d'un style trop aimable, mais je connaissais l'acteur, et je savais que
plaisant désirais.sa voix offrirait le contraste que je
Cette pièce n'eutpas d'abord un succès aussi décidé que les précédentes. Je vis Duni
après la première représentation, je lui demandai s'il était toujours content de moi :
avait entendu bon duo. dit,il me répondit qu'il un Une prude le soir au souper duduc.
cntcn:lre deux fois cet opéra, parce que les ac-(le Choiseul, que l'on ne pouvait pas
d'une indécence outrée : Choiseul invita la soriété à retournerconipagneniens étaient y
ministre accordaits'en convaincre. Je fus remercier ce de la protection qu"il àpour
en offris la dédicace.mon ouvrage, et je lui
augmenta avec les représentations. Les acteurs, qui d'abord n'avaientLe succès p
osé se livrer à la gaité de ce genre, finirent par y être charnians. Clairval, dans le rôle
Colombinc, inimitables, parce qu'Asde Pierrot, ct M"" Laruetle, dans celui de furent
et la grâce. \ la galle la plus folle.surent unir la décence
a vu quelquefois des écrivains et des artistes médiocres qui , n'ayant pu faireOn
voulu en dépouiller véritable auteurtomber un ouvrage accueilli du public, ont le
.*i d'autres c'est ce qui est arrivé au Tableau parlant.pour l'attribuer ;
Lu musicien italien, aussi ignorant que nialliounète. voulut contester la musique de
équivoquecet ouvrage; il eu parla d'abord d'une manière devant une nombreuse com-
château des environs de l'aris. Ou le força de s'expliquer c'était cepagnie , dans un ;
voulait. Il avoua donc avec l'air de la répugnance qu'il avait dans son porte-qu'il , ,
feuille presque tous les airs italiens que j'avais, disait-il , fait parodier. On conclut de
précédents n'étaient pas plus de moi le Tableau parlant :là que mes ouvrages que
maîtresse du logis ct sa so?ur qui prenaient intérêt à mes succès , encependant la ,
étaient affligées. Elles le furent bien davantage lorsque l'honnête siçptor descendit son
airsportefeuille, où l'on trouva, en italien les :
tromper un pauvre rieillarJ, del Signor (nili'ppiPoitr ;
Il est certains barbon-' ) , • , •j .,
del signor /•'ertfo/we;,. , (
'vous n des plusvous étiez ce que
i.E : Je brûlerai del signor Trajeitti.uuo
Ces dames chantèrent mes airs en italien, non sans quelque chagrin mais il fallut
,
se rendre à l'évidence : j'étais un fripon en musique; et rien de plus. Le lendemain
,
dans parc, la conversationen se promenant le retomba sur moi : ces dames se rappe-
laient ce que leur avait dit l'ambassadeur de Suède, du plaisir qu'iltout avait à me
voir composer. Avec quelle facilité, disait la dame du ch.lteau. il lit ces jours derniers
en notre présence, la musique sur les couplets de Mitasiasio :
Ecco fjuelfiero istante.
Addio, mia \icc, addio !
cet Italien impose..Je crois que nous en Pendant que tout le monde se promène',
visiter sa chambre, peut-être découvrirons-nous quelques indices'?—allons Elles \
furent effectivement; ces dames trouvèrent des laml)enux de paj^ier de musique en
ramassèrentquantité; elles tout, et l'emportèrent dans leur appartement avec plusieurs
de Mélaslasio, dont le signor s'était muni pour s'amuservolumes à la campagne en
me rendant ce petit service.
Ces dames eurent le courage de rassembler tous ces lambeaux; elles n'y trouvèrent
brouillonsabsolument que des des airs du Tableau partant sur des paroles de Métas-
même air se trouvait avoir essayé sur deux ou troislasio; le été sortes de vers diffé-
rents. La compagnie rentra, l'on se mit à table; ces dames affectèrent de parler de
moi avec peu d'estime pour mes talents : mais au milieu de la jouissance du signor
fragmenselles firent apporter les rapprochés les uns des autres Noire Italien fut
de honte, ct ne trouvant nul subterfuge justifiercouvert pour sa fourberie, il avoua
que le besoin l'avait déterminé â parodier mes airs qu'il comptait faire graver, eirleur
prêtant des noms célèbres : cette excellente excuse n'empêcha pas qu'il ne fût chassé.
{Extrait des Mcinoiresde Grèlrtj).DLOIIEFTIRE
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