Allo Police n°536 - Du 27 Avril au 03 Mai 2020

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Informations

• Publié par: Allo Police
• Date de parution: 27 avril 2020
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 8 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE

Par KonéSibirinan

Force doit

rester à la loi elon le point de la situation de la maladie à Covid-19 du 21 avril dernier, la Côte d’Ivoire a dépassé la barre de 900 per- cupe S un rang pas du tout honorable en Afrique de sonnes infectées, dont 303 guéris et 13 décès. Cela, un mois après la découverte du premier cas (11 mars 2020). Résultat : notre pays oc- l’ouest, devant le Nigéria 665 cas, 22 morts, le Burkina Faso 591 cas, 38 morts, à la même date. On peut le dire, dans ce championnat ouest-africain de l’infec- tion au Coronavirus, nous sommes en tête. Pouvait-il en être autrement ? NON. Je parie que si les tests de dépistage volontaires se multiplient, on atteindra ra- pidement des milliers de personnes infectées.

Deux « péchés » ont occasionné cette situation. D’abord, l’Injsgate ou le scandale de l’INJS où des po- tentiels infectés au Covid-19 ont refusé de se mettre en quarantaine parce que les conditions ne seraient pas réunies. Ce boycott a entraîné un soulèvement dans ce centre sportif, en plein cœur d’Abidjan, dans la commune de Marcory. La suite on la connait. Toutes les personnes fraichement arrivées de France, qui de- vraient y être confinés, ont été jetés dans la nature. L’Etat a cru bon de faire confiance à leur sens élevé du civisme, de la discipline et surtout du bon sens pour s’auto-confiner. Une erreur que la population ivoirienne paie cash aujourd’hui. Et pour cause, ces privilégiés de l’INJS n’ont pas suivi les consignes d’auto-confinement. Ils ont investi les bars, maquis, hôtels, les domiciles d’amis et connaissances, propa- geant la maladie. Certains se sont même rendus dans des villes et villages de l’intérieur du pays pour cé- lébrer les retrouvailles avec leurs parents. Il était trop tard lorsque la décision de confinement du grand Abidjan a été prise. Ce laxisme des autorités a ouvert les vannes de la propagation du virus.

Ensuite, l’incivisme des populations. En commençant par les mêmes Benguistes, ces frères et sœurs venus de l’occident, censés apporter un peu de « civilisa- tion » aux locaux, ont déçu la nation. Ils ont démon- tré, si besoin en était, qu’ils n’aimaient pas leur pays. Au mépris de la loi, ils ont continué les rassemble- ments. Quel plaisir tirent-ils à contaminer les autres ? L’incroyable anniversaire d’Emma Lohoues et autres sabotages en sont des preuves. Ils ne risquaient rien puisque, une fois déjà, ils ont fait céder l’Etat, à l’INJS.

La gestion de la crise du Covid-19 est un défi pour toutes les nations. Dans la panique plusieurs déci- sions inefficaces ont été prises. Conséquence, des di- zaines de milliers de personnes meurent, en Europe et aux Etats-Unis, surtout. Jusqu’à présent, la main divine semble protéger l’Afrique. Pour une fois, on ne meurt pas comme des mouches, et les dons en vivres et non vivres pleuvent chaque jour pour aider les fa- milles à traverser cette période difficile sans crier fa- mine. Mais il ne faut pas perdre de vue que force doit rester la loi. Même en confinement, si la loi n’est pas respectée, il faut craindre le pire comme l’OMS le pro- phétise.

Au Ghana, la semaine dernière, un habitant a été condamné à 5 ans de prison ferme pour avoir célébré son anniversaire. Ici, on profite du couvre-feu pour faire le show entre amis, et on publie sur les réseaux sociaux. Une fille n’hésite pas à se filmer en disant : « Il est 22h, et c’est maintenant que je rentre chez moi. C’est pourquoi il est bien d’avoir des relations intimes avec un ministre ». Et elle éclate de rire. Quelle foutaise ça ! Si cela est vrai, son « ministre » et elle méritent d’être sanctionnés. L’heure n’est pas à cajoler les « enfants gâtés de la République ». Le millier de détenus libérés des prisons dans la lutte contre la pandémie, doit être remplacé par cette race d’inconscients et d’indisciplinés. Personne n’est au- dessus de la loi. Infliger quelques amendes pour des faits aussi graves ne suffit pas. Le laxisme de la jus- tice nous met en danger.

Trois présumés braqueurs Une sélection de Marius Guela (Stg) épinglés dans un hôtel ENTRÉE EN MATIÈRE BONON. Dans la nuit du 18 au 19 avril dernier, trois présumés braqueursontétéinterpellés, dans un hôtel de Bonon, par les éléments de la police de la ville. Ces individus, déjà connus de l’échiquier judiciaire, s’apprêtaient à bra- Il écumait les domiciles quer un opérateur économique résidant à Bonon. Sur une information anonyme, le TIEBISSOU. Des gendarmes ont mis aux Commissaire de la ville et ses hommes les ont cueillis à froid dans leur tanière avant arrêts le sieur A.F Fidèle qui dévalisait des la mise à exécution de leur plan. domiciles à Tiébissou. Cet individu se di- sant chauffeur de formation, a été extrait de sa tanière du quartier lycée, le 09 avril et déféré le 15 avril au tribunal de Bouaké, après qu’il a reconnu être le voleur de tous les objets retrouvés dans sa maison d’une pièce. Son butin est composé d’ap- pareils électroménagers, de téléphones portables, de bouteilles de gaz, de bidons d’huile, de sacs de riz, d’ustensiles de cui- sine.

Un motocycliste écrasé par un camion

NIAKARA. Le 20 avril dernier, un camion- citerne en transit à Niakara, a accidentel- lement percuté, un motocycliste en causant sa mort des suites des blessures graves, a constaté l’AIP sur place. C’était en milieu d’après-midi, à un carrefour, en pleine ville. Selon un témoin, le camion- citerne qui traversait la ville à vive allure, a broyé la tête du motocycliste. La bri- gade de gendarmerie nationale de Nia- kara a procédé au constat.

5 ans de prison pour un voleur de téléphones

BOUNA.Un individu âgé de 20 ans, a été condamné le 22 avril dernier par la sec- tion de tribunal de Bouna à cinq ans de prison ferme et à 500 000 FCFA d’amende pour vol de téléphones portables. Dans la nuit du 11 au 12 avril, il a réussi à sous- traire quatre téléphones portables d’un magasin de réparation. Le propriétaire des lieux, après avoir constaté le forfait, a donné l’information à ses collègues et leur a demandé de l’informer au cas où une personne venait à eux pour le déco- dage de téléphones. C’est ainsi que trois

jours après les faits, le mis en cause, n’arrivant pas à décoder les portables volés, décide de les donner à un répara- teur pour leur décodage, ignorant l’infor- mation diffusée par la victime. Aussitôt il a été épinglé avant d’être conduit au commissariat de police

Plus de 5 tonnes de poissons avariés incinérés

TENGRELA.Le 17 avril dernier, plus de cinq tonnes et demi de poissons avariés ont été incinérés à l’abattoir de la ville sous la supervision des autorités locales. Ce sont 281 cartons de poissons chinchards et maquereaux avariés, soit 5 tonnes 620 kilogrammes contenus dans deux diffé- rentes chambres froides de cette localité, qui ont été saisis, lors d’un contrôle ré- galien hebdomadaire des agents vétéri- naires.

Un malade mental incendie un lycée

TANDA.Dans la soirée du 16 avril dernier, un individu d’une trentaine d’années, pré-

Un immeuble s’effondre sur des ouvriers

COCODY-RIVIERA. Un immeuble en construction s’est écroulé, le 21 avril dernier dans le quartier de la Ri- viera Abatta, occasionnant des blessés et des morts. Les opérations de fouille se poursuivaient jusqu’à 20h tandis que les pompiers évacuaient, par vagues, les blessés. L’immeuble en construction est un R+4.

sumé malade mental, a mis le feu à un bâtiment du lycée moderne de Tanda, rapportent des témoins. Selon ces der- niers, l’individu a d’abord mis le feu à un appatam du marché du Lycée moderne avant de s’en prendre à un bâtiment abri- tant deux salles de classes et un bureau d’éducateur. N’ont été épargnées qu’une partie du bureau de l’éducateur des classes d’examen et une salle de classe, et ce, grâce à l’action des riverains qui ont vidé et le bureau de l’éducateur et les ta- bles bancs de la deuxième classe avant l’arrivée des sapeurs-pompiers de Bon- doukou qui ont réagi avec promptitude.

La route fait trois victimes

AUTOROUTE DU NORD.Dans la journée du 18 avril dernier, un camion remorque a violemment percuté un minicar de transport en commun communément appelé “Massa” au PK 76 de l’autoroute du Nord, faisant trois blessés graves parmi les 17 occupants du minicar. Les sapeurs-pompiers de N’Zianouan expliquent qu’ils ont reçu un appel au se- cours à 11h, provenant d’Elibou. Aussitôt, ils se sont dé- pêchés sur les lieux pour s’atteler, très vite, à secourir tous les blessés parmi les 17 passagers du minicar dont trois cas graves à savoir deux hommes et une femme.

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