Allo Police n°575 - du Lundi 25 au Dimanche 31 Janvier 2021

Allo Police

Description

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Informations

• Publié par: Allo Police
• Date de parution: 25 janvier 2021
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE

Par Koné Sibirinan Ces buzzeurs

bénis ! n ami m’a fait cette confidence que j’ai bien voulu vous partager. « En Côte d’ivoire, pour se faire finan- U cer son projet, il faut faire le buzz sur les réseaux sociaux avec un concept banal », m’a-t-il dit. Il est convaincu que par ce procédé, le ministère de l’Em- ploi jeunes va mordre à l’hameçon et c’est la pluie des millions. Avec du recul, je me suis dit qu’il n’a pas totalement tort. Les exemples de Dougoutigui et Dj Deversailles sont édifiants.

Le premier cité avait posté une image de lui après le bain. La mousse du savon encore dans une oreille. Il affiche un large sou- rire pour témoigner que la vie est belle malgré les difficultés de la vie. La vidéo est virale. Les commentaires compatissants fusent. Et l’élan de solidarité se met en place. Les jours qui suivent, le jeune homme est reçu par le ministre de l’Emploi jeunes. Et plus tard, un financement consistant lui est accordé pour gérer une ferme de poulets. On apprendra qu’il s’agissait d’un fonds de 27 millions de francs qu’il aurait reçu. Vrai ou faux ? L’affaire fait grand bruit ces derniers temps. Une chose est sûre, le jeune homme qui a fait ce buzz n’était pas prêt à entreprendre dans le domaine de l’élevage. Puisque le projet s’est soldé par un fiasco. Dougoutigui trop branché aux spots, a vendu tous ses poulets pour mener une vie de java. Le comble de l’inconscience. Comme quoi, le ministère de l’emploi-jeunes a misé sur le mauvais che- val.

La réalité est que le jeune homme n’avait pas demandé cette aide qui lui tombe du ciel. Raison pour laquelle, il n’a pas su en profiter.

Le second cité, Dj Deversailles, est à présent sous les feux de la rampe suite à une polémique mystico-mystérieuse. Accusé d’avoir volé de l’argent, il est soumis à l’épreuve du balais par une vieille dame qui affirme user de cette pratique pour démasquer des vo- leurs. Dans une vidéo, on voit les balais serrer le cou de l’artiste chanteur en herbe. Ce qui signifie qu’il serait l’auteur du vol. Mais le DJ nie tout en bloc à plusieurs reprises. Ses proches et connais- sances en ont donc déduit qu’il est innocent. Pour avoir subi cette « humiliation », les soutiens fusent de partout. L’artiste Vitale lui offre 100.000 francs. La presse et les réseaux sociaux font sa communication et le tour est joué. Le Dj devient star. Pour l’ins- tant, il n’a pas encore été financé. Mais ça ne saurait tarder.

Le dernier cas qui fait le buzz est celui de la dame qui vend des bananes braisées à Adjamé. Mais son cas est différent des deux premiers. Bien que tirant le diable par la queue, elle a décidé d’ai- der les plus démunis à sa façon. Deux affiches à côté d’elle ex- pliquent sa politique sociale. « Vous avez faim ? Prenez une banane ». « Vous voulez aider, déposez une banane. » Autrement dit, ceux qui ont faim peuvent prendre une banane braisée. Et ceux qui veulent aider ceux qui ont faim, peuvent déposer une banane qu’elle va braiser.

Un passant émerveillé par le geste de la dame, fait une photo d’elle avec ses affiches qu’il publie sur Facebook. Les réactions sont instantanées. La stratégie de la bonne dame est impeccable. Elle ne tend pas la main. Mais elle demande de l’aide pour venir en aide à plus de démunis. Une vraie politique sociale qui ne laisse pas indifférent le premier magistrat de la commune. Il sait que s’il ne réagit pas, il sera vertement critiqué. C’est ainsi qu’il se déplace en personne pour aller remettre la somme de 200.000 francs à la dame là où elle braise ses bananes. Un geste fort ap- précié. Cette somme ne va pas changer la vie de la dame. Mais juste quelques bananes de plus pour donner à manger à plusieurs démunis.

La leçon à tirer de cette affaire est que cette dame qui ploie sous la chaleur du soleil brûlant nous apprend qu’on n’a pas besoin d’avoir des milliards pour aider plus démuni que soi. Il suffit d’avoir une bonne idée et le miracle se produit.

Par ailleurs, le geste de cette dame ne doit pas être passé sous silence. Il faut que les services sociaux du ministère des Affaires sociales et de la Solidarité et la mairie d’Adjamé l’approchent et l’aident véritablement en lui finançant un projet viable. Grâce à elle, plusieurs jeunes ivoiriens pourront vivre mieux. Et pour cause, donner un poisson à manger à une personne c’est bien, mais lui apprendre à pêcher est encore mieux.

Comme elle et les autres buzzeurs, je souhaite que le gouverne- ment se penche sur le cas d’une malade mentale et son fils à Abobo-Sogefiha. Ils sont intimement liés or, le gamin doit aller à l’école. Et la dame peut être prise en charge dans un centre psy- chiatrique. Ils sont présents dans les périmètres de carrefour Jok non loin de la cité universitaire.

Un accident de la circulation Une sélection de Diomandé Karamoko fait un mort ÈRE BONOUA. Le 16 janvier dernier, un accident de la ATI ÉE EN M R ENT circulation a occasionné la mort d'Augustin Hampo, la cinquantaine révolue. Les faits se sont produits aux environs de 9 heures non loin de la ville de Bonoua sur la voie internationale de Grand-Bassam. L'homme venait de rencontrer des Deux morts dans un accident géomètres dans leur bureau dans le but de lotir un espace de la circulation de terre. Après la rencontre, il traversait la voie quand il a été violemment percuté par un taxi communal. Projeté sur la voie opposée, il a été traîné par un autre taxi. Un choc qui ne lui a laissé aucune chance de survie. Il est mort sur le champ.

AUTOROUTE DU NORD. Le lundi 18 janvier à 2h40 mn, une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses a fait cinq victimes dont deux décès aux environs de 2h40 mn (heure locale et GMT) sur l'autoroute du nord voie sud PK 166, a appris APA de source sécuritaire. Le bilan fait état de cinq victimes dont deux décès certains. Les trois autres ont été évacués à l'hôpital.

Des incendies mystérieux ravagent plus de 100 habitations

NIAKARA. Les invocations et les nombreux rituels appuyés par les mesures de sécurité n'ont pas suffi à freiner l'ardeur des flammes. C'est donc impuissants que les habitants de Latokaha situé dans le département de Niakaramadougou, ont vu leurs cases partir en fumée. Du 27 novembre au 10 janvier, ce sont 121 habitations qui ont pris feu dont une cinquantaine totalement ravagée par les flammes. Pour les villageois, cette série d'incendies est d'ordre mystique. Puisqu'ils ne trouvent aucune explication ordinaire à cela.

Sa copine le chasse de chez elle, Il la menace de mort

BOUNA. Il était certainement trop amoureux d'elle. Au point qu'il a préféré quitter son domicile pour aménager chez elle. Hien, le cultivateur de Syaledouo, village situé dans le département de Bouna, bénéficiait ainsi des grâces de sa concubine. Elle était à ses petits soins. Le cul- tivateur de 43 ans y passe plusieurs années et compte s'y éterniser. Toute chose qui a fini par alimenter les causeries. Pour ne pas être la risée de tout le village, la dame lui a demandé de regagner son domicile. Ce qui n'a pas plu à l'homme. Plutôt que de faire profil bas, il a préféré mena- cer sa concubine de mort. La femme a porté plainte contre lui et il a été jugé et condamné à 3 mois de prison avec sursis pour menace verbal de mort et pratique de sorcel- lerie.

Un enseignant démissionne après le décès de son élève

MANKONO. Il a été certainement pris de remords. Il a pré- féré démissionner quand il a appris la mort de Joy, l'une de ses élèves. Cette dernière lui avait posé une question pendant le cours le 8 janvier. L'enseignant n’a pas répondu à la question qu’il trouvait très facile et dont l'élève pou- vait trouver la réponse. Mieux, il lui a lancé des injures de- vant toute la classe. Après les cours, l'élève a été percutée violemment par un véhicule. Le 11 janvier quand l'ensei- gnant a appris la triste nouvelle, il a décidé de démission- ner.

Il assène des coups demachette au commerçant Le Gps trahit trois voleurs qu’il soupçonne de le cocufier de moto, le malheur les frappe SÉGUÉLA. Yéo Kassoum, 34 ans, père de trois en- fants,soupçonnant Y. S, commerçant de chaussures à Kaniéné, dans le département de Sarhala, d’en- tretenir des relations intimes avec sa concubine, a assené plusieurs coups de machette à ce dernier qui ont conduit à une incapacité temporaire de trava30 jours. Arrêté pour ces faits qui seil de sontdéroulés le 31 décembre 2020, le concubin ja- louxa écopé de 12 mois d’emprisonnement as- sortis du sursis, de 100 000 francs d’amende ainsi quede 2 millions de francs CFA de dommages et intérêts à payer à la victime qui s’était constituée partie civile et qui avait demandé réparation à hauteur de 6. 903 000 francs. - Dans une d' Anyama, des voleurs de moto vien ANYAMA. la comm La police criminelle démantèle un gang nent de tomber entre les mains des éléments de la police natio- nale. Les nommés Fofana (19 ans), apprenti mécanicien, Gueu (23 de voleurs ans), mécanicien auto et Coulibaly (18 ans), apprenti de car ont plateformePo- dépossédé un honnête citoyen de sa moto. Mais les bandits ont YAMOUSSOUKRO. Ils étaient spécialisés dans le été retrouvés par les agents de la police. Selon la vol de motos, de tricycles et des sacs à main n del'École na- lice Secours qui relaie l'information, les faits remont nt au mardi des femmes. Très souvent à deux ou à trois sur 12 janvier 2021, aux environs de 21 heures, non loi une moto, ils avaient toujours une machette tionale de police, à Cocody. Un individu répondant aux initiales dissimulée dans leur pantalon. Ainsi, ils par- Assis sur sa NK, après une rude journée en quête de sa pitance quotidienne, couraient la ville de Yamoussoukro de jour rentre chez lui afin de s'octroyer un repos mérité. comme de nuit pour dépouiller les pauvres moto, il est loin de s'imaginer qu'il se prépare à vivre une mésa- populations de leurs biens. Les villages envi- r son passage. venture. En effet, quand il franchit le niveau de l'école de polic , ronnants n'étaient pas en reste. Afin de met- deux individus sortis de la pénombre se dressent su tre fin à leur sale besogne, les éléments de u sur sa Alors que NK n'a pas encore le temps de réaliser ce qu lui arrive, la police criminelle de la Préfecture de police libre et fait les deux quidams le font chuter en balançant un pne de Yamoussoukro ont mis une stratégie en route. Malheureusement, le motocycliste perd l'équi place. Et ont pu ainsi mettre fin au parcours une chute. de 4 membres de ce gang de malfrats.

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