Fraternité Matin du 04/12/2024 , magazine presse
32
pages
Français
Presse
2024
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Publié par
Date de parution
04 décembre 2024
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
6 Mo
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Mercredi 4 décembre 2024 / N° 17 979 www.fratmat.info Prix: 300 Fcfa Cedeao : 450 Fcfa France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
Lutte contre la faim
Le Pam cède la gestion du Cerfam à l’ÉtatP.10
Réforme des impôts, salaires, pensions et rentes viagères Adama Coulibaly obtient lequitus des sénateurs Il a aussi présenté le budget-programmes 2025 P. 16 Dossier /Véhicules électriques en Côte d’Ivoire
Défis, atouts et enjeux pour demain Pp. 2 à 4
Stéphane Kounandi Coulibaly, directeur de l’Innovation
« Pourquoi l’Ia est un levier stratégique pour Interviewle développement »P. 17
Élection présidentielle au Ghana
12 prétendants pour un fauteuil Fraternité Matin au cœur de l’événement P. 5
2 Regard
Politique d’anticipation
es prévisions indiquent qu’en 2035, la vente des voitures à essence duDmonde. En conséquence, ou diesel sera interdite dans de nombreux pays l’offre de véhicules élec-triques sera au rendez-vous, car les constructeurs auto-mobiles investissent massive-ment pour réussir la transition vers l’électrique. Les nations comme la Côte d’Ivoire, qui ont pris l’engagement de ré-duire leurs émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015, seront contraintes de suivre cette tendance mondiale. Pour éviter de subir cette transition énergétique mar-quée par l’abandon des vé-hicules à moteur à combus-tion au profit des véhicules électriques, les autorités ivoi-riennes doivent, dès à pré-sent, réfléchir à des stratégies et actions concrètes. Une telle démarche permettra de mini-miser les impacts de ce bou-leversement sur les modes de vie, tout en capitalisant les opportunités qu’il offre. Adopter une politique d’anti-cipation constitue une chance pour le gouvernement de protéger certains emplois,
KANATÉ MAMADOU
notamment dans l’industrie pétrolière qui risque d’être fortement affectée par cette transition. Il s’agira également d’évaluer la capacité écono-mique et financière du pays à investir dans les infrastruc-tures et les technologies né-cessaires à la mobilité élec-trique, laquelle engendrera l’apparition de nouveaux mé-tiers et de nouvelles compé-tences. Le cas de l’énergie solaire illustre les conséquences d’un manque de prévoyance. Jusqu’à présent, aucune me-sure significative n’a été prise, à notre connaissance, pour exploiter pleinement cette source d’énergie renouvelable qui convertit la lumière du so-leil en électricité grâce à des panneaux photovoltaïques. Aujourd’hui, le pays ne dis-pose presque pas d’établisse-ments scolaires ou d’instituts formant aux technologies so-laires, un vide qu’il est urgent de combler. Il convient de tirer des leçons de cette situation pour évi-ter les mêmes erreurs dans le domaine de la mobilité électrique. Cela passe par la création de structures spé-cialisées ou l’introduction de modules de formation dédiés dans les programmes édu-catifs. Ces initiatives permet-tront de former des jeunes capables de maîtriser les technologies liées aux véhi-cules électriques, notamment les batteries et les bornes de recharge.
D ossier
Mercredi 4 décembre 2024
Véhicules électriques en Côte d’Ivoire Défis, atouts et enjeux pour demain
Avec la percée mondiale des voitures électriques, la Côte d’Ivoire s’apprête à relever des défis majeurs :
infrastructures de recharge, réglementation et sources d’énergie. Le pays est-il prêt à faire de ces véhicules
une réalité dans les rues d’Abidjan et au-delà ? Incursion au cœur de cette mutation.
e parc automobile ivoirien commence à intégrer des véhi-cules électriques. À Abidjan, la capitale économique, ces vé-giLne chinoise – fonctionnent entiè-hicules – principalement d’ori-rement grâce à l’électricité stockée dans leurs batteries. Dans le flot des voitures à moteur thermique, ils passent presque inaperçus. C’est souvent leur marque (Tesla, BYD, MG Motor, Neta, etc.) qui les iden-tifie comme des véhicules fonction-nant à l’électricité. Jugés pratiques par les opérateurs économiques pour les déplacements urbains, ces véhicules sont utilisés aussi bien pour un usage personnel que pour le transport urbain, notamment par des start-up de Vtc (Véhicules de transport avec chauffeur). « Les voitures électriques à Abi-djan sont principalement des ci-tadines. Elles sont confortables et silencieuses. C’est pour cela que j’ai investi dans ces véhicules pour le transport. J’en possède six de la marque Neta et je n’ai pas de plaintes pour l’instant », confie Ab-doulaye Sidibé, gestionnaire d’une société de Vtc. Jean-Pierre Aman, entrepreneur dans le secteur au-tomobile, y voit un secteur à fort potentiel en raison de l’absence de réglementation adéquate pour la mobilité électrique en Côte d’Ivoire. « Ce segment n’est pas encore bien encadré. Grâce à ce vide juridique, il est possible d’importer et de faire circuler des véhicules électriques avec quelques formalités adminis-tratives », explique-t-il. Nous ren-controns Sinaly Bamba, chauffeur de Vtc, à une station-service de Cocody, en train de recharger son véhicule électrique. Ce dispositif de recharge, géré par David Kouassi, est comparable à une pompe à car-burant, mais destiné aux véhicules électriques. « C’est une borne de recharge rapide de 60 kWh, capable de recharger jusqu’à quatre véhi-cules et une moto en simultané, ce qui est pratique pour la diversité des véhicules présents’’, argumente-t-il.
Un automobiliste en train de recharger son véhicule avec une borne classique pour les particuliers.(PHOTOS : DR)
Confort et économies : Des avantages certains
Sinaly Diomandé, un autre conduc-teur de Vtc, évoque les économies offertes par les véhicules électriques : « Recharger ma batterie de 30 kwh me coûte 8 000 à 9 000 FCfa et cela suffit pour la journée. Pour 100 km, cela coûte environ 1 200 FCfa, soit bien moins que le carburant ». Un autre chauffeur, Amidou Sylla, renchérit : « Avec mon ancien véhicule thermique, je dépen-sais 30 000 FCfa en carburant pour une recette de 25 000 francs. Main-tenant, avec une recharge de 15 000, je fais 30 000 FCfa de recettes, soit un gain de 15 000 francs ». Bazié Emile, propriétaire d’une voi-ture électrique BYD, partage égale-ment son expérience : « Cela fait un an que j’utilise ce véhicule. Avec une recharge de 5 000 FCfa, j’effectue tous mes dé-placements sans entretien particu-lier, car ce véhicule n’a pas de mo-teur thermique ». François Agnimel, possédant une MG Motors, constate des économies similaires pour ses
Le ministre des Transports, Amadou Koné, met en service une borne de recharge en compagnie des responsables de l’entreprise qui a investi dans ce secteur.
trajets quotidiens entre Grand-Bas-sam et Abidjan. « Mon ancienne voi-ture, une Suzuki Ertiga, me coûtait 20 000 FCfa en carburant pour ces trajets. Aujourd’hui, je ne dépense que 8 000 FCfa en électricité », pré-cise-t-il.
Inquiétudes et appréhensions autour des véhicules électriques
Cependant, certains utilisateurs expriment des réserves. Amara Touré, ancien chauffeur de Vtc, apprécie le confort des véhicules
Bornes de recharge, une des problématiques
e marché des bornes de re-charge n’est pas encore en pleine croissance en Côte L d’Ivoire, notamment à Abi-djan. Seules quelques entre-prises y investissent. EvTech fait partie de celles-ci. Sa co-fonda-trice, Esther Dagri, déclare que sa société est la première entreprise de l’électro-mobilité sur le sol ivoi-rien à déployer des infrastructures pour les bornes électriques, à Abi-djan, Yamoussoukro et Bouaké. Pour Esther Dagri, le boom des véhicules électriques est irréver-sible et la Côte d’Ivoire n’a d’autre choix que de s’adapter à cette ré-alité. Elle affirme d’ailleurs qu’il y a plus de 200 voitures électriques qui circulent déjà à Abidjan. C’est donc conscient de cette réalité que son entreprise, selon elle, a entrepris d’installer des bornes de recharge dans des stations-ser-vices, aux abords de certaines grandes voies en vue d’alimenter ces véhicules. Elle soutient que son entité a, à son actif, 30 points de recharge. Ce qui n’est pas encore suffisant. « Notre objectif est de nous installer dans tout le pays. Nous travaillons avec les stations-services où nous voulons installer des charges rapides afin que les automobilistes puissent charger leurs véhicules en une quinzaine de minutes, comme s’ils prenaient du carburant », a-t-elle fait savoir. Esther Dagri précise que son en-
treprise développe 3 types de bornes de recharge. Il y a les mo-dèles Wallbox destinés aux parti-culiers au prix de 450 000 à 600 000 F Cfa en fonction de la puis-sance disponible, d’une durée de vie d’environ 5 ans. Il y a le deu-xième modèle qui est ouvert au public en extérieur, avec 2 points de charge. Le troisième modèle, à l’en croire, est une borne de charge rapide en courant continu, qui dispose d’une option hybride solaire, que l’on pourra retrouver dans les stations-services. Elle a tenu aussi à faire savoir que le coût de recharge d’une voiture électrique varie selon le modèle du véhicule, la puissance de la prise ou de la borne à laquelle il est relié et le prix du kilowattheure. « C’est comme le carburant. Vous payez la quantité que vous voulez et par rapport à vos besoins et à la dis-tance que vous voulez parcourir. Mais il est conseillé de ne pas ar-river au point de recharge étant au rouge », a-t-elle exprimé. Esther Dagri n’a pas manqué de relever que sa société a développé une application appelée Neo char-ging qui permet aux automobi-listes de repérer sur l’ensemble du territoire ivoirien toutes les bornes connectées en temps réel, pour pouvoir réserver ou même savoir où se charger en Côte d’Ivoire et . payer par mobile money
K. MAMADOU
Mercredi 4 décembre 2024
D ossier
3
•Jeanne Ines Ahouré,directrice durabilité à Petro-Ivoire:« La plupart des électriques avec le bruit inaudible du moteur, mais souligne la lenteur de la entreprises du secteur ont des stratégies ou plans de transition énergétique » recharge : « Je suis un ancien chauffeur de Vtc. plus de 30% ses émissions de ce virage ainsi que des J’ai roulé une voiture élec-gaz à effet de serre à l’horizoncontraintes et menaces queFace à cette réalité, com-trique pendant 6 mois. Je 2030. pourrait entraîner l’essor desment le Gpp se prépare-t-il sais comment ça fonc-véhicules électriques. D’où leà accompagner la tran-tionne. Souvent, quand la L’essor des véhiculesfait qu’elles se positionnentsition énergétique avec batterie est presque à plat, électriques pourrait-ilcomme un acteur importantl’avènement des véhicules pour une charge rapide, tu surprendre les compagniesdans les différentes instancesélectriques ? peux attendre pendant 30 pétrolières, entraînantde réflexion et de mise enIl faut dire qu’aujourd’hui, la minutes. Or à la station, en une baisse drastique de laplupart des entreprises duplace du cadre nécessaire au 3 minutes au plus, s’il n’y demande de brut et, pardéveloppement de la mobilité secteur ont déjà des straté-a pas de files de voitures, conséquent, une diminutionélectrique en Côte d’Ivoire. Je gies ou des plans de transition tu prends ton carburant et de leur chiffre d’affairesénergétique. Ceux-ci couvrentne pense pas qu’elles soient tu es parti. La batterie d’un et d’éventuelles pertesprises au dépourvu. Toutefois, plusieurs aspects, aussi bien véhicule électrique coûte d’emplois ? Ces craintesil reste primordial de suivre les par rapport aux habitudes de entre 5 à 6 millions selon sont-elles justifiées ?consommation et d’exploita-tendances, l’évolution règle- les marques. C’est troption de leurs activités que desComme mentionné précé- mentaire (locale, régionale et cher ».demment, les entreprisesinternationale), afin d’ajusterproduits et services mis à dis-. Moussa Bamba, conduc-leurs stratégies dans le sens position de leurs clientsmembres du Gpp, qui sont teur de taxi-compteur,de ce virage qui est en trainprincipalement sur le segment de la distribution de produits d’être amorcé et qui pourraitKANATÉ MAMADOU se montre, quant à lui, pétroliers, sont conscientes se concrétiser beaucoup plus méfiant : « Les véhicules depuis longtemps déjà de vite qu’on ne l’imagine. électriques ont beaucoup (PHOTO : DR) de câbles. J’ai peur d’un court-circuit qui pourrait •Vers un cadre réglementaire déclencher un incendie. De plus, il n’y a pas de Comment le Groupementintroduire dans leur flotte des a présentation officiellerence pour la mise en œuvre riennes, l’Arti et l’Agence pour garages spécialisés pour des professionnels du pé-véhicules électriques. des véhicules élec- de ce cadre réglementaire, la promotion de l’écosystème ces véhicules, en cas de trole (Gpp), en tant qu’ac-La problématique pour les triques en Côte d’Ivoire avait abrité la restitution des de la mobilité électrique en panne, on fait comment ? time, selon Yannick Ter-sage-t-il l’émergence desvéhicules thermiques sup-L teur de l’industrie pétrolièreentreprises du groupement a eu lieu, le 20 octobre travaux du comité de ré- Côte d’Ivoire (Apeme-CI) ». Cette question est légi-en Côte d’Ivoire, envi-Gpp, c’est qu’avoir moins de 2022, au show-roomflexion sur la réglementationont signé, le 22 février, une MG à Abidjan, en Zone 4. Ce de la mobilité électrique, le 20 convention de partenariat. trin, secrétaire général devéhicules électriques enpose une baisse potentielle fut l’occasion pour Amadou mars 2024. A cette rencontre, Les deux parties, à travers cet l’Agence pour la promo-remplacement des voituresdu volume de vente du car-Koné, ministre des Trans- il a été convenu de l’élabo- accord, se sont engagées à tion de l’écosystème de laà combustion ?burant (super et gasoil) et, par ports, devant la presse, de ration du dispositif législatif collaborer en vue d’apporter mobilité électrique en CôteAujourd’hui, la prise de conséquent, une baisse de la saluer l’avènement des voi- permettant l’importation, l’ex- une régulation adéquate à la rentabilité. d’Ivoire (Apeme-CI). Il ex-conscience des enjeux clima-tures à motorisation élec- ploitation et les dispositions question de l’avènement des tiques et environnementaux Ainsi, le Gpp essaie de com-plique que les concession-trique, estimant que c’estde fin de vie des véhiculesvoitures à motorisation élec-par les différentes franges deprendre les habitudes des naires de véhicules élec-un tournant important dans électriques en Côte d’Ivoire. trique dans le paysage ivoi-la population ainsi que par les consommateurs et veille à triques devraient proposerla transition énergétique du Cette action, selon l’articledifférentes consul-rien. Ces politiques et les gouvernants prendre une part active aux un service après-venteCeci s’explique par pays. « tations des parties prenantespublié sur le site de l’Arti, a favorise l’acceptation desréflexions et travaux en vue fiable et qualifié. « Au seinla vision du Président de la été suivie d’une séance de pour l’élaboration de la Stra-véhicules électriques comme de la mise en place d’un cadre de l’Apeme-CI, nous avonsRépublique, Alassane Ouat- travail entre l’organe régu- tégie nationale de la mobilité l’un des nombreux moyens légal cohérent et d’un écosys-créé une commission detara, qui veut non seulement à son lateur de ce secteur, électrique et de la rédaction pour réduire l’utilisation du tème nécessaire au dévelop-un rajeunissement et une mo- siège, aux II Plateaux-Lesdes règlements fiscaux inci-formation pour initier des carburant comme énergie pement de la mobilité élec-dernisation du parc automo- Vallons, avec Joachim Ber- tant à l’achat et à l’utilisation actions visant à former principale. trique en Côte d’Ivoire. bile, mais aussi un transportGerhoff, expert internationaldes véhicules électriques ont des techniciens capables Aussi, de plus en plus, les Ceci est d’autant plus impor-propre », avait-il exprimé. en mobilité électrique coop- démarré et vont bon train, se-de réparer ces véhicules »,entreprises, pour réduire l’im- tant que le sujet de la mobilité conclut-il.électrique est en phase avecpact de leur mode de consom- Dès lors, des initiatives se té par l’État de Côte d’Ivoire lon les renseignements mis à sont multipliées pour l’éla- pour piloter l’élaboration de notre disposition par les per-mation sur l’environnement, les ambitions du gouverne-boration d’un cadre juridique la stratégie nationale d’élec- sonnes-ressources qui gèrent KANATÉ MAMADOU ce do. réfléchissent, entre autres, àment ivoirien de réduire de et institutionnel. Dans cette tro-mobilité. ssier dynamique, l’Autorité pour Toujours dans le cadre de la régulation du transport in- l’élaboration des textes deK. MAMADOU térieur (Arti), organe de réfé- loi adaptés aux réalités ivoi-• Ni boîte de vitesses ni vidange... à prévoir n moteur électrique pas de chaleur et n’a donc conduite. Sur une voiture nécessite un entre- pas besoin d’un système de électrique, elles peuvent te-qu’un moteur ther- De plus, il n’utilise ni boîte km, car elles sont beaucoupLa Cie prête … tien bien plus simple refroidissement complexe. nir entre 100 000 et 200 000 Ucourroies de transmission, de freinage ou de décéléra-a Compagnie ivoi- n’arriverons-nous pas à end’anticipation et de prépa-mique. Exempt de de vitesses ni pistons ni moins sollicitées. En phase frottements mécaniques et rienne d’électricité (Cie) faire autant pour les bornesration aux changements qui d’échanges de flux liquides ce qui simplifie considéra-tion, si l’on relâche l’accélé-a les moyens et les de rechargement ? », s’est-arrivent pour ne pas les su-ou gazeux, il ne requiert ni blement son fonctionne- rateur, le moteur électrique selon Thomas Florent, ini- à huile ni à carburant, pas charger la batterie tout enL infrastructures dispo- il interrogé.N’Dri Léandre a,bir », a-t-il confié. lubrifiant ni échappement, ment. Pas de filtre à air nirécupère l’énergie pour re-nibles pour la gestionIl a invité à une prise deen outre, déclaré que dans de la mobilité électrique enla collaboration de la Cie conscience pour maîtriser tiateur du projet Électro-mo- de chaîne, d’injecteurs, de ralentissant le véhicule’’, Côte d’Ivoire. N’Dri Léandre,avec l’État, son entrepriseles effets collatéraux de ce bilité au sein de l’entreprise bougies ou encore de joints souligne-t-il. le directeur central en chargeexploite les moyens exis- nouveau mode de vie. « EVtech. « Cela signifiede culasse. On peut égale-Malgré ces différences, il des équipes générales et detants pour délivrer le ser- L’électricité sera en com-qu’il n’impose ni vidange ment oublier l’embrayage précise que les voitures la planification stratégiqueJe veux juste faire pétition avec le carburant.vice. « ni changement de filtresou les éléments similaires. électriques partagent avec de cette entreprise, donneremarquer que pour tout Qu’adviendra-t-il de tous ni remplacement de ligne Les pièces d’un véhicule les thermiques des élé-cette assurance. Dans nosceux qui vivent de la chaîneclient qui en fait la demande, d’échappement », précise- électrique s’usent bien ments communs tels que échanges, il a confié quede valeur de l’industrie pé-notre contrat nous fait l’obli- t-il. moins vite’’, explique-t-il. la carrosserie, la peinture, sa structure, dans un parte-gation de lui fournir un rac- trolière ? Avec les véhicules En effet, une voiture élec-les pneumatiques ou en-Selon lui, des concession- nariat avec l’État, a l’obliga-électriques, la pression surcordement. La fourniture trique repose sur un moteur naires de marques comme core les essuie-glaces. « tion contractuelle de fournirles infrastructures élec-de l’électricité fait partie de alimenté par une batterie in- Tesla recommandent une Concernant la motorisation, l’électricité ou de raccordernotre travail quotidien. On a triques existantes ne va tégrée. Ce moteur, explique- première révision à 100 000 cependant, il y a beaucoup aux réseaux électriques tousfaire que s’accroître », a-t-l’expertise qu’il faut », a-t-il t-il, transforme l’énergie km, contre seulement moins de mécanique dans les clients qui le désirentrassuré. il estimé. Avant d’insister stockée dans la batterie en 10 000 km pour un véhicule un véhicule électrique, pour un usage domestiqueN’Dri Léandre a, par ailleurs, : « Nous, dans le cadre de énergie mécanique pour thermique classique. ‘’Pour moins de pièces d’usure et ou professionnel. « Onsoutenu que face aux en- notre travail, on applique la faire avancer le véhicule. des plaquettes de frein, par d’entretien à remplacer », fournit des raccordementsjeux mondiaux, l’avènement loi. On respecte les règles .à des usines. Si on arrive àdes véhicules électriques tel que c’est prévu ». ‘’Contrairement au moteur exemple, la durée de vie conclut-il thermique qui fonctionne moyenne est de 20 000 à faire cela pour les installa-est irréversible. « Le vrai par combustion interne, le 50 000 km sur une voitureK. M. tions industrielles, pourquoisujet, c’est notre capacitéK. M. moteur électrique ne génère classique, selon le style de
