Fraternité Matin n°16982 - du Mercredi 04 août 2021
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Fraternité Matin n°16982 - du Mercredi 04 août 2021 , magazine presse

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Date de parution 04 août 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

L’éditorial deVenance Konan
Réconciliation et dialogue national e reconnais avoir douté de la volonté de Laurent Gbagbo d’aller vers la réconciliation, lorsque je l’ai vu aller d’abord saluer Henri Konan Bédié avant de chercher à rencontrer deJs préjugés à son égard et que j’avais gardé de lui le Chef de l’État. Oui, je reconnais que j’avais l’image que feu Robert Guéï lui avait collée, à savoir celle du boulanger prompt à rouler son monde dans MercredMier4craeodiût4a2o0u2t120/21N /°N1°619684240www..fratmata.it.nifnof/oFr/aFtrMatMaotbilMeo#b1i2l9e##(o1r2a9n#ge(oCria)nge.ci) Prix:300Fcfa •Cedeao :450Fcfa •France:1,70. la farine Suite page 5 PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Fourniture d’électricité Le gouvernement annonceP. 9la construction d’une centrale de réservede 200 Mgw PHOTO : SÉBASTIEN KOUASSI Installés au Burkina Faso Ces Ivoiriens qui se sont fait une place au solePpi. 2l-3 Concours 2021 d’entrée Fpi/Convocation des instances dans les Cafop Afi rappelle Gbagbo à l’ordreP. 4Les épreuves écritesP.8 de repêchage demain Réhabilitation du Chu de Yopougon Des services délocalisés dans7 P. les centres sanitaires de la commune
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R eportage
Mercredi 4 août 2021
Partis s’installer au Burkina Faso Ces Ivoiriens qui se sont fait une place au soleil
Les Ivoiriens se battent au quotidien, prospèrent dans leur domaine d’activité au Pays des hommes intègres. Nous avons rencontré quelques-uns de ces concitoyens.
ls sont nombreux les Ivoi-riens qui excellent dans leurs secteurs d’activité, I notamment les petites et moyennes entreprises (Pme), la coiffure, la res-tauration. Agathe Adjo At-toungbré, native de Béou-mi en pays baoulé dans le Centre ivoirien, en est une illustration parfaite. Elle est la patronne du célèbre res-taurant Aboussouan, spé-cialisé dans la gastronomie ivoirienne à Ouaga 2000, un quartier huppé de la capi-tale burkinabé. Ce 15 juillet, nous y sommes. Ce cadre somptueux draine du monde. C’est le lieu où convergent tous ceux, nationaux comme étrangers, qui sont friands de la gastronomie ivoirienne : sauce graine, sauce claire, gouagouassou, poisson braisé, etc. Souriante, elle nous adresse le traditionnel ‘’akwaba’’ (bon arrivée en langue akan). Pendant ce temps, son portable n’arrête pas de sonner, car les com-mandes s’enchaînent. Mais en vraie professionnelle, elle gère avec un calme ces nombreux coups de l. Les serveurs et serveuses, pla-teaux chargés, passent entre les tables pour servir le plus vite possible cette foule de clients. Protant d’un calme provisoire, Agathe Adjo At-toumgbré nous reçoit rapi-dement et raconte son par-cours de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, le ‘’Pays des hommes intègres’’.« Après le décès du père de ma ïlle, et mon échec au diplôme du Bepc en 1996, j’ai décidé de quitter la Côte d’Ivoire pour rejoindre mon frère au Burkina Faso. J’avais appris
Agathe Adjo Attoungbré, Ivoirienne, se dit très heureuse et ère de s’être lancée dans la restauration qui prospère au Burkina Faso.( PHOTOS : E. P. AMANGOUA )
à concocter des mets euro-péens auprès de cuisiniers professionnels à Abidjan. A Ouaga, mon frère y tenait à l’époque un restaurant. Mais malheureusement, il va mettre la clé sous le paillas-son. J’ai alors décidé de vo-ler de mes propres ailes en tentant la même aventure: la restauration. Ici à Ouaga 2000 ou à «Goughin» (un autre de mes restaurants), nous privilégions les mets ivoiriens ; question pour nous de faire leur promotion aïn que les Ouagalais et leurs hôtes n‘aient plus besoin d’aller en Côte d’Ivoire pour découvrir la cuisine ivoi-rienne », explique-t-elle. La responsable se dit très heu-reuse et ère de s’être lan-cée dans cette aventure qui prospère et qui fait la erté de la Côte d’Ivoire.« Le chiffre
d’affaires est satisfaisant. Nous pouvons avoir 1 million de F Cfa comme recette jour-nalière à Aboussouan et 300 à 400 mille pour ce qui est du restaurant situé au quartier «Goughin». Cette activité est aussi suivie par un cabinet »,le suc-cone-t-elle. Avec cès que connaît son activité, l’espace risque dans un futur proche d’atteindre les limites de sa capacité. Agathe Adjo Attoungbré en a pleinement conscience, et en prévision, elle a acquis un terrain de plus de 1000 m2 d’un coût avoisinant 200 millions de F Cfa. Sur le nouveau site, elle compte diversier son activité. Elle va aménager un espace pour accueillir diffé-rentes sortes de cérémonies : mariages, baptêmes, anni-versaires, etc. Contexte sanitaire oblige, la restauratrice n’apas manq
d’évoquer la pandémie de la Covid-19 dont la consé-quence immédiate a été la fermeture momentanée de ses deux restaurants. Mal-gré cette situation qui a forte-ment impacté le milieu de la restauration, la patronne as-sure avoir maintenu l’emploi de ses travailleurs qui per-cevaient la moitié de leur sa-laire.« Actuellement, malgré la fermeture des frontières, nos marchandises nous sont livrées tout de même, mais les prix des denrées alimen-taires ont fortement augmen-té », fait-t-elle savoir.
Garba Center, un véritablesuccess story
«A Pattes d’oie», un quar-tier voisin de Ouaga 2000, à quelques encablures de la Cité universitaire, se
Djimé Bi Goli Eric (à droite), le tenancier du Garba Center au quartier « Pattes d’oie », est satisfait de son activité qu’il a organi-sée en une véritable entreprise.
trouve un restaurant éga-lement tenu par un Ivoirien Djimé Bi Golé. Ouvert de 8h à 21h, il est très fréquenté. Mais la différence est qu’ici le plat vedette c’est le ‘’gar-ba’’ au thon. C’est ici que se donnent rendez-vous ceux qui affectionnent ce mets ivoirien composé d’une va-riété d’attiéké (couscous de manioc) appelée ‘’garba’’. Il est accompagné de thon, un poisson salé. Dans cet autre restaurant ivoirien aussi, on s’active. Les employés ar-borent impeccablement des tee-shirts de couleur orange estampillés ‘’Garba center’’. Pendant que certains s’af-fairent à installer les clients, d’autres sont aux fourneaux pour frire les morceaux de thon et de la banane plan-tain (alloco). Le cadre est propre, bien aménagé. Étu-diants, parents d’élèves, fonctionnaires de toutes nationalités constituent la clientèle de l’établissement. Venu se ‘’chercher’’ au Bur-kina Faso, en 2014 après la crise post-électorale qui lui a coûté son emploi, Djimé Bi Golé s’est engagé dans cette activité qui n’a véritablement décollé qu’en 2016.« A mon arrivée au Burkina Faso, les débuts n’étaient franche-ment pas faciles pour moi. J’ai commencé avec une petite table, avec 40 mille F Cfa comme capital. J’étais la risée des jeunes Burkina-
bè qui s’étonnaient de voir un jeune Ivoirien vendre du garba. De 1300 FCfa, j’ai réduit le prix du plat à 500 Fcfa. J’importe le poisson et l’attiéké de Dabou en Côte d’Ivoire »,nous apprend-il. Aujourd’hui, Djimé Bi Goli Eric est tout heureux de son activité, qu’il a organisée en une véritable entreprise.« Actuellement, j’emploie une quinzaine de personnes, une comptable, des serveuses. A la demande des clients, nous avons étendu cette activité dans certaines zones de la ville ; à savoir Kgondé, Baouin. Nous faisons aus-si des ventes en ligne et ça marche aussi. Nous ven-dons 120 à 150kg de thon par jour avec une recette de 300 000 FCfa par jour. Nous faisons vraiment de bonnes affaires», se réjouit le tenan-cier du ‘’Garba Center’’. Qui exhorte les jeunes Ivoiriens à entreprendre et à rester chez eux, en Afrique, au lieu de s’adonner à l’immigration clandestine.« Il faut beau-coup de courage, de disci-pline ; quand on a la volonté, on y arrive »,conseille- t-il. De son côté, Akpa Loba Jean, un autre jeune expatrié ivoirien, ne regrette pas non plus d’être venu au Burkina Faso. Coiffeur (hommes et femmes) de son état, il s’est spécialisé dans la vente des mèches, perruques au point
Communication et bâtiment : deux autres
secteurs où prospèrent les Ivoiriens
utre la restaura-tion, la coiffure, des Ivoiriens ont créé O des Pme dans les secteurs de la com-munication et du bâtiment. Téhi Oulounéhé Charles,chef d’entreprise au Bur-kina Faso depuis 2003, en est un exemple de réussite. Depuis plus de dix ans, il exerce dans la communi-cation publicitaire, l’évène-mentiel. A Ouagadougou, cet opérateur économique s’occupe de la publicité, de la communication pour le compte de grandes entre-prises du Burkina. Il em-ploie des Camerounais, des Ivoiriens, des Burkina-bè.de créer« C’est facile sa Pme au Burkina Faso. Le marché n’est, certs, pas facile. Mais nous nous en sortons. Que l’État de Côte d’Ivoire nous aide à obtenir
quelques marchés. L’en-vironnement est propice aux affaires, il faut savoir maîtriser son secteur d’ac-tivité », indique-t-il ; tout en se gardant de dévoiler son chiffre d’affaires.« On ne se plaint pas. Je fais de mon mieux pour aider mes compatriotes chefs d’entre-prise à avoir des marchés aussi. C’est de cette façon que nous nous entraidons ici »,a-t-il dit. Diaby Yacou, lui, est chef d’entreprise ivoirien qui opère dans le secteur du bâtiment. Il em-ploie plus d’une soixan-taine de personnes.« Nous sommes spécialisés dans la construction métallique (aluminium). Nous avonsun chiffre d’affaires impres-sionnant dans ce secteur»,. soutient-il
E. P. AMANGOUA
Mercredi 4 août 2021
R eportage
Akpa Loba Jean, coiffeur et propriétaire d’un salon de coif-fure, excelle dans son secteur d’activité. Les Burkinabè aiment les Ivoiriens ; ils aiment l’attié-de faire des merveilles à ké, le foutou ; l’intégration Ouagadougou aujourd’hui. Dans son salon de coiffurese passe bien. Nous nous sis au quartier 1200 loge-sentons comme en Côte ments, il reçoit des clientsd’Ivoire », souligne Agathe des secteurs des banques,Adjo. Djimé Bi Golé, jeune des assurances et du trans-Ivoirien, déplore cependant port.« Ici au Burkina, monque les crises qu’a connues activité prospère. La clien-la Côte d’Ivoire aient susci-tèle ne fait qu’augmenter.té, à un moment donné, de J’ai dû recruter davantagela méance entre les deux de personnel. Il n’y a paspeuples. Mais cela relève du de sot métier. Il faut y croirepassé. La preuve, la plupart simplement », nous révèledes Ivoiriens se sont mariés Akpa Loba Jean Marc. Mar-à des femmes Burkinabè.« the Ouédraogo, cadre d’as-Les Burkinabè sont formi-surance à Ouaga 2000, unedables, chaleureux, hospita-de ses clientes, témoigne duliers. Ils nous ont permis de talent du jeune coiffeur ivoi-nous intégrer facilement»,rien.« Je conïrme que c’estafrme ce dernier. Abondant un coiffeur qui a du talent. Audans son sens, Téhi Oulou-Burkina Faso, son salon estnéhé Charles, opérateur prisé par les femmes. Il a for-économique, soutient quemé plusieurs Burkinabè quiles autorités burkinabè s’oc-exercent dans la coiffure », cupent bien des Ivoiriens. conrme-t-elle. « Elles ont créé une police pour protéger les commu-Des Ivoiriens hauts cadres nautés étrangères. Les élé-d’entreprise ments nous rendent visite,échangent avec nous. Ils C’est vrai que les Ivoiriens du sont devenus nos amis, Burkina Faso évoluent dans connaissent notre quotidien plusieurs secteurs d’activité et nous aident beaucoup», (Pme et Pmi) et dans l’infor-révèle-t-il. Mathias Koué, le mel, notamment la coiffure, lead vocal du groupe Ré-la couture, les maquis, la volution, installé au Burkina restauration ; sans oublier Faso, dit avoir développé de petites unités de produc-un amour particulier pour le tion, cependant une autre pays dirigé par le président catégorie d’Ivoiriens est Roch-Marc Christian Kabo-constituée de fonctionnaires ré.« Notre premier spec-d’institutions internatio-tacle date de 2012. Et de-nales (agences des Nations puis lors, je ne me suis plus unies), de multinationales. détaché du Burkina Faso, Mieux, plusieurs occupent parce que le pays a adop-des postes de directeurs té le groupe Révolution. A généraux dans le secteur Ouaga, je me sens chez moi bancaire; il en est de même », dit-il èrement. dans le pétrole, afrme Ka-De leur côté, les Burkinabè piélétien Soro, ambassadeur se disent pour la plupart sa-de la Côte d’Ivoire au Burki-tisfaits de leur cohabitation na Faso et au Niger. A tout avec les Ivoiriens. François ce monde, il faut ajouter les Compaoré ne le cache pas. étudiants boursiers d’État Il apprécie pour sa part qui étudient dans des uni-l’hospitalité, l’entente et la versités du Burkina Faso. chaleur entre les Ivoiriens de son service.« Nous ai-Une parfaite symbiose mons les Ivoiriens. Ils sont Ivoiriens-Burkinabè sans histoire. Ils ont compris que le Burkina et la Côte . La plupart des Ivoiriens vi-d’Ivoire sont un», dit-il vant au Burkina Faso que nous avons rencontrés sont EMELINE P. AMANGOUA unanimes sur la parfaite (ENVOYÉE SPÉCIALE harmonie entre eux et leurs À OUAGADOUGOU) hôtes de ce pays frère.«
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• Kapiélétien Soro,ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso et au Niger :
‘‘ L’ambassade n’a jamais failli à sa mission d’accompagner les compatriotes ’’ ous sommes là pour servir la commu-nauté. Nous nous N battons au quoti-dien pour défendre les intérêts des Ivoiriens. Quelles que soient les dif-ïcultés qu’ils rencontrent, l’ambassade n’a jamais failli à sa mission d’ac-compagner nos com-patriotes », a laissé en-tendre l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Burkina Faso et au Niger, Kapiélé-tien Soro.« Beaucoup ne se font pas connaître de nos services ici. Face aux cas sociaux ou s’ils sont victimes d’abus ou spo-liés de leurs droits, nous faisons tout pour leur por-ter secours ou assistan-PHOTOS : E. P. AMANGOUA ce ; malgré des tensions budgétaires qui nous que selon le diplomate,ont un destin lié. Ce quiïsance la concordance assaillent souvent. Nous il y en a qui ne se fontde vues de nos deuxarrange la Côte d’Ivoire, ne pouvons pas resterpas connaître. Pour cearrange le Burkina FasoChefs d’État sur bien des insensibles aux difïcul-qui est des relations éco-»les. Il a ajouté que sujets de l’heure. Ils ont tés de nos compatriotes nomiques, diplomatiques échanges commerciauxvision politique.la même », a insisté le diplomate. entre la Côte d’Ivoire etentre les deux pays sontLes relations sont pai-Selon lui, ce sont 3000 le Burkina Faso, l’ambas-très importants.« La Côtesibles, amicales et frater-à 3500 Ivoiriens résidant sadeur s’est voulu rassu-d’Ivoire est le premier par- nelles », a-t-il mentionné. au Burkina Faso qui sont rant:tenaire africain en termes« Les Ivoiriens ne « Que chacun se tranquil-immatriculés et connus sont pas marginalisés. Ils d’échanges avec le Burki-lise, le Burkina Faso et des chiers de la Chan-vivent comme leurs hôtesna Faso. (…) Sur le planla Côte d’Ivoire sont des cellerie. En conséquence, burkinabè. Les relations humain, des millions de pays frères. Il ne faut pas ils ont la carte consulaire. entre les deux pays sont Burkinabè vivent en Côtese laisser distraire par de Ce chiffre, il faut le mul-au beau ïxe, comme on d’Ivoire et des milliers fausses informations », tiplier par deux ou trois . a l’habitude de le dire. d’Ivoiriens sont au Burki-a-t-il martelépour être proche d’une Chacun a compris que lana Faso. L’excellence de certaine réalité, parce E. P. AMANGOUA Côte d’Ivoire et le Burkina nos relations traduit à suf-
L’union fait la force ortée sur les fonts baptismaux en 1996, au Burkina Pte d’Ivoire au Burkina Faso, l’Union des ressortissants de Faso (Urecib) est prési-dée par Charles Oulou-néhé Téhi. Les objectifs de l’Urecib sont, entre autres, renforcer les liens de fraternité, de la communauté; l’entraide pendant les moments difciles; sensibiliser les Ivoiriens du Faso à se faire connaître et recen-ser à l’Ambassade. Le Président de l’Urecib a invité ses compatriotes à l’union, la solidarité en cas de difcultés.« L’union fait la force. Il y a une forte communau-Charles Oulounéhé Téhi,président de l’Union des ressortissants de té ivoirienne au Burkina Côte d’Ivoire au Burkina Faso (Urecib).
Faso avec des réalités multi-formes. Mal-h e u r e u s e m e n t , beaucoup ne payent pas leurs cotisations de l’association. Si nous sommes unis et solidaires, nous pouvons nous entraider mutuellement en cas d’épreuve »,a-t-il fait savoir. Il a, par ailleurs, in-diqué que beau-coup d’Ivoiriens sont aujourd’hui des chefs d’en-treprise au Pays des hommes in-. tègres
E. P. A.
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