L ESSOR N° 19622 - Du jeudi 07 avril 2022
16 pages
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L'ESSOR N° 19622 - Du jeudi 07 avril 2022 , magazine presse

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Date de parution 07 avril 2022
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES JEUDI 7 AVRIL 2022 61è ANNÉE N° 19622 Lire en page 3 Sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa LE GOUVERNEMENT DÉNONCE UN FLAGRANT DÉNI DE JUSTICE Malgré la décision de la Cour de justice de l’Uemoa, le 24 mars der-nier, d’ordonner le sursis à exécution des sanctions prononcées Le Premier ministre par la Conférence des chefs d’Etat de l’organisation moné taire ouest-africaine, le gouvernement malien constate avec reg ret, sur les évènements de Moura qu'en dépit de la double notification qui a été faite, par le Mali et par la Cour, cette ordonnance n’est pas suivie d’effet. Quoiqu’elle soit d'application immédiate et insusceptible de recours. « Le gou-vernement dénonce avec force cette attitude qui constitue un fla-«L’ARMÉE A NEUTRALISÉ grant déni de justice et tranche avec les exigences de l’Etat de droit, lesquelles imposent le respect des décisions de justice », souligne le communiqué rendu public hier soir. Tout en rappelant leur caractère illégal, illégitim e, injuste et inhu-main, le gouvernement estime que ces sanctions violent allègre-DES TERRORISTES» ment les règles communautaires notamment les dispositio ns garantissant l’indépendance de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Pour souligner l’incongruité des sanctions imposées au Mali le 9 janvier, le gouvernement fait remarquer que la Cedeao ne dispo-sant pas d’instruments lui permettant de s’assurer de leur exécu-tion, a dû appuyer sur les outils de l’Uemoa. « A partir du moment où la décision de l’Uemoa est remise en cause, la Cedeao devrait à son tour suspendre l’exécution des sanctions prononcées », ar-gumentent les autorités maliennes qui soulignent aussi l’impact humain et social considérable des sanctions sur les populations du Mali et sur ceux des pays de la sous-région, et prennent à té-moin la communauté nationale et internationale face au non res-pect par l’Uemoa de ses propres textes et aux dangers que cela constitue pour la crédibilité et la fiabilité de cette institution. « Le gouvernement appelle la Cedeao, l'Union Africaine et l'Orga-nisation des Nations unies à s'engager activement, afin que l’Ue-moa se conforme à la légalité internationale et aux décisions de son propre organe de contrôle juridictionnel », exhorte les autori-tés maliennes en rappelant que « les organisations internationales et régionales sont en effet bâties sur le principe de subsidiarité et la sacro-sainte règle du respect des textes auxquels tous les pays ont librement souscrit. De surcroît, le Mali est sanctionné selon Lire en page 3 l’UEMOA pour le présumé non respect des textes communautaires sur la gouvernance et la démocratie ». La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cette insti-tution, s’interroge de même que les autres organes exécutifs se-raient-ils au-dessus du droit communautaire dont ils tirent leur source ? « Il y a lieu de se demander s’il ne s’agit pas d’une poli-Situation sécuritaire au Malivisant à asphyxier le peuple malien », s’interroge le gouvernement tique de deux poids et deux mesures motivée par un acharnement pour qui « cette posture est influencée par des agendas et pres-sions extérieurs à peine voilés pour punir un peuple pour ses choix politiques et obtenir par ces manœuvres un changement de régime LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU CONFIRME ». Tout en réaffirmant sa détermination à œuvrer pour un retour à l’or-dre constitutionnel normal, le gouvernement réitère sa disponibi-lité au dialogue et à la concertation en vue de parveni r à un LA DIMINUTION DES ATTAQUES DE JANVIER À MARS compromis acceptable avec les organisations sous-régionales. Le gouvernement précise : «Un tel compromis doit nécessairement concilier les aspirations des Maliens à la paix, à la sécurité, aux ré-formes politiques et institutionnelles avec les attentes de la région et de la communauté internationale ». La Rédaction
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