Essentiel Prépa Hors Série 1 - décembre 2016
24 pages
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Essentiel Prépa Hors Série 1 - décembre 2016 , magazine presse

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Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2016
Langue Français
Poids de l'ouvrage 9 Mo

Extrait

P R É P A S É C O N O M I Q U E S & C O M M E R C I A L E S
RÉTROSPECTIVE 2016 :DÉOCSOLSEISEDRE MANAGEMENT
À la croisée des chemins
’est ce qu’on peut appeler le « paradoxe C de l’excellence ». Renommées en France comme dans le monde, nos grandes écoles de management vivent sans le soutien d’un État qui semble plutôt vouloir leur mettre desbâtons dans les roues : baisse des revenus tirés de la taxe d’apprentissage, contraintes accrues sur les stages et les années de cé sure, baisse des subventions des Chambres de Commerce et d’Industrie qui touche les écoles consulaires… Les dernières années ont été marquées par toute une série de mesures qui les ont fragilisées et les obligent aujourd’hui à trouver de nouveaux modèles.
:Les écoles consulaires se réinventent
Les Chambres de Commerce et d’Industrie ont été durement ponctionnées par l’État ces dernières années. La plus emblématique d’entre elles, celle de Paris IledeFrance, a perdu 300 Mdotations entre 2013 et de 2016 et dû supprimer 1 000 postes. Tout juste élu président de la chambre Didier Kling prévient : «Si le gouvernement reste sourd à nos alertes sur le repli d’activités et
la casse sociale déjà réalisés, la CCI Paris Ile deFrance sera contrainte d’interrompre de nombreux investissements et projets qui tou cheront en priorité l’implantation des écoles dans les départements d’IledeFrance». Les écoles consulaires le savent depuis longtemps : elles doivent se réinventer pour continuer à dispenser un enseigne ment reconnu pour son excellence. «Nous avons un business model solide, de très bons programmes mais aussi de grandes contraintes», confie ainsi François Bonvalet, directeur de Toulouse BS qui a reçu cette année le Colloque de l’APHEC. Obligées par exemple de recruter des professeurs de haut niveau capables de publier dans les meil leures revues (accréditations et classements obligent) sur un marché très compétitif, elles doivent absolument dégager des marges de manœuvre financières pour survivre. «Je suis convaincu que nos écoles doivent avoir des fonds propres et, pour cela, travailler dans une logique capitalistique», assure ain si Bernard Belletante, le directeur général de l’emlyon BS qui a réussi à résorber le déficit de son école en trois ans. >>>suite page 2
| | « L’EssentIel du Sup - Prépas »est une pubîcatîon du groupe21 rue Saînt-Augustîn75002 Parîs | DIrecteur de la publIcatIon :Sébastîen Vîvîer-LîrîmontRédacteur en chef :Oîvîer Rooto.rollot@headwayadvisory.com| Responsable commercIale :Fanny Boe du Comontf.boLeduchomont@headway-advisory.com - 01 71 18 22 62
L’ESSENTIEL DU SUP|PRÉPAS
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DÉCEMBRE 2016|Hors série N°1
2016 a été l’année de tous les défis ouvees împantatîons, projets de rapprocements/ N usîons, recerce de nouveaux Inancements, percée à ’înternatîona, es écoes de management ont connu une année 2016 paroîs dîicîe maîs toujours passîonnante. De eur côté es casses prépas économîques et commercîaes ont entreprîs de rélécîr, avec ’ensembe des prépas, à a créatîon d’un « coège » quî pourraît eur assurer une meîeure vîsîbîîté. Soutenus par a Conérence des grandes écoes, tous deux sont sur a même ongueur d’ondes pour soutenîr une Iîère prépas/grandes écoes quî a aît ses preuves et que es Françaîs soutîennent dans eur grande majorîté. Tout ’enjeu étant maîntenant de construîre un enseîgnement supérîeur rançaîs où ees peuvent durabement coabîter avec es unîversîtés au seîn des Communautés d’unîversîtés et d’étabîssements (Comue). Nous vous présentons dans ce numéro ors-sérîe de « L’Essentîe du Sup – Prépas » es enjeux auxques tous ont été conrontés en 2016.
Olivier Rollot Rédacteur en chef
Rétrospective 2016 : Écoles de management  Les écoles de management à la croisée des chemins . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 à 6  De nouvelles stratégies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8  De nouvelles communications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10  Des écoles de plus en plus internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11  De nouvelles implantations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12  Une année de classements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13  Ils ont bougé cette année . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Zoom  Congrès de l’APHEC à Toulouse : quel bilan ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Repères  Sigem 2016 : le bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 et 17  Les Français aiment leurs grandes écoles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 et 20 Dossier  Un enseignement supérieur en mutation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 à 24
DÉCEMBRE 2016|Hors série N°1
Olivier Aptel, Rennes SB
Bernard Belletante, emlyon BS
JeanGuy Bernard, EM Normandie
François Bonvalet, Toulouse BS
Franck Bostyn, NEOMA BS
Thomas Froehlicher, KEDGE BS
Peter Todd, HEC Paris
RÉTROSPECTIVE 2016 :ÉCOLES DE MANAGEMENT
Les écoles de management à la croisée des chemins
it de la page 1 >>>su e
Pour compenser la baisse des dotations de leurs CCI, d’autres écoles ont déjà pris depuis plusieurs années leur indépendance financière. «Rennes School of Business présente un modèle singulier et assez rare dans les grandes écoles de manage ment d’être dans une situation d’autonomie financière tout en ayant été validée par les trois grands organismes d’accrédita tion (AACSB, Equis, Amba) ces cinq dernières années», confie son directeur général, Olivier Aptel, qui se félicite de «bénéficier d’une autonomie financière totale qui permet de ne pas être sujet à des débats sur l’affectation de subventions». Même constat du côté de NEOMA BS et Frank Bostyn : «Nous ne recevons aucune subvention de nos CCI et nous payons nos loyers. La fusion des deux écoles{Reims MS et Rouen BS}a été l’occasion d’une réorientation stratégique. Notre portfolio de programmes est aujourd’hui bien meilleur après avoir fermé les programmes qui perdaient de l’argent». Prenant acte des difficultés des écoles consulaires, les groupes privés font leur entrée dans leur capital ou les rachètent. Après l’ESC Chambéry, rachetée par le Groupe Inseec en 2012,l’ESCEM a ainsi été rachetée par un duo public/privé constitué du groupe Sup de Co La Rochelle et du Réseau des grandes écoles spécialisées GES en 2016. Mais c’est surtout la prise de contrôle de Brest Business School par le groupe chinois Weidong Cloud Education à la rentrée 2016 qui en a surpris plus d’uns. «Si on ne se réveille pas, si on n’investit pas plus dans l’enseigne ment supérieur on va assister au développement d’universités privées», prévenait Bernard Ramanantsoa, l’ancien directeur général d’HEC, dans son dernier livre « Apprendre et oser ».
:Des fusions aux rapprochements
Alors que l’échec tonitruant de France business school a jeté un froid sur l’idée même de fusion, qui se souvient encore que l’EM Normandie est le fruit de la fusion de l’ESC Le Havre et de Sup Europe ou qu’ESCP Europe s’appelait encore ESCPEAP en 2009 ? Non les fusions ne mènent pas forcément au chaos mais coûtent cher à mettre en œuvre – on parle de plus de 4 millions d’euros pour Skema dont le projet est maintenant considéré comme une réussite  tout en provoquant beaucoup de tensions. D’où l’option aujourd’hui de rapprochements dont ont parlé cette année emlyon BS et Grenoble EM dans l’esprit de l’accord qui réunissait déjà Grenoble EM et l’EM Normandie sur un campus parisien commun. D’abord partenaires dans le concours BCE, l’EM Strasbourg, l’ESC Rennes School of Business et Montpellier BS ont de leur côté créé des passerelles entre leurs écoles. Un « système
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agile » qu’Olivier Aptel, le directeur de l’ESC Rennes définit comme « inverse aux fusions ». Alors en estce vraiment fini des fusions ? «Une fusion n’est pas à l’ordre du jour et ce n’est pas envisagé», insiste Bernard Belletante quand Loïck Roche,(Grenoble EM), parle de « troisième voie : ni isolement ni fusion ».
:Un nouveau statut
Après HEC Paris, Toulouse BS, Grenoble EM et la Burgundy School of Business (ex Groupe ESC Dijon) ont adopté en 2016 le statut d’établissement d’enseignement supérieur consulaire (EESC) qui va leur permettre de faire entrer des actionnaires pri vés dans leur capital tout en laissant le contrôle majoritaire à leur chambre de commerce et d’industrie. «Pour commencer la CCI Paris IledeFrance sera majoritaire et les autres actionnaires seront la Fondation HEC et les alumni», explique Peter Todd, directeur d’HEC. Mais beaucoup s’interrogent : pourquoi une entreprise investirait dans une école quand elle sait qu’elle ne touchera aucun dividende ni ne sera majoritaire comme le pré voit la loi ? Gérée sous forme associative, emlyon BS ne souhaite ainsi absolument pas devenir un établissement d’enseignement supérieur consulaire. «Je ne crois pas du tout à ce statut. Ce dont nous avons besoin c’est de fonds propres, pas d’immobilier, et jusqu’à présent aucune entreprise n’a investi dans une EESC. Il faut mieux pour elles faire directement des dons que d’investir dans une entreprise où elles seront toujours minoritaires», sou tient Bernard Belletante. «Certes les entreprises ne toucheront pas de dividendes mais pourront revendre leurs parts avec une éventuelle plusvalue. On peut aussi imaginer que le statut évo lue et qu’une partie des dividendes – pas plus de 20 %  soit distribuée un jour», lui répond François Bonvalet. À Grenoble EM, Loïck Roche envisage dans un premier temps « un pool d’entreprises locales » et ensuite « un développement interna tional avec des partenaires étrangers, sous forme de filialisation, sur le modèle de CentraleSupelec ». À la Burgundy School of Business, des dirigeants d’entreprise et des banques viennent d’ailleurs d’entrer au capital.
:Donner du poids aux fondations et alumni
Pour l’instant le statut d’EESC permet essentiellement de faire mieux participer d’autres acteurs institutionnels à la gouver nance des ESC. «La Fondation accroîtra sa participation aucapital au fur et à mesure des investissements qu’elle pourra>>>suite page 3
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RÉTROSPECTIVE 2016 :ÉCOLES DE MANAGEMENT
réaliser, tout en respectant l’architecture prévue par la loi», expli que ainsi Bertrand Léonard, président de la Fondation HEC. «Il y a tout un travail à faire sur le fundraising qui doit d’abord reposer sur la mobilisation des anciens, des alumni», analyse François Bonvalet, qui constate que 70 à 100 % de membres des conseils d’administration des grandes universités américaines  Harvard, Princeton, Yale, Stanford, le MIT , sont des alumni : «Il y a une fusion totale entre l’école et ses anciens qui permet à la business school d’Harvard de posséder une dotation totale de 6 milliards de dollars et d’en récolter 450 millions chaque année. Pour inté resser les alumni à leur ancienne école, il faut aussi leur donner du pouvoir. Le président des anciens sera ainsi membre de notre conseil».
:Trouver de nouvelles ressources
Dans une note stratégique, le nouveau directeur général d’HEC Paris, Peter Todd, évoquait en juin 2016 une augmentation des droits de scolarité de l’ensemble des programmes de l’école de 6 à 8 % par an dans les années à venir (contre « 3 à 4 % ces dernières années, avec de longues périodes entre les aug mentations »). Ces augmentations régulières doivent permettre « d’atteindre un revenu additionnel de 7 millions d’euros par an » d’ici à 2020, souligne encore le document. Cette augmen tation ne représenterait que la moitié des besoins de l’école pour
SKEMA « trIple couronnée ».Après Equîs et AACSB, SKEMA a obtenu cette année ’accrédîtatîon AMBA (Assocîatîon o MBAs) et rejoînt e cerce très ermé - moîns de 1 % - des busîness scoos mondîaes bénéIcîant de a trîpe accrédîtatîon. En 3 ans, ’écoe aura aînsî été ré-accrédîtée pour 5 ans EQUïS, tout en décrocant es 2 autres accrédîtatîons înternatîonaes de réérence.
Rennes SB réaccrédItée AMBA. L’agence d’accrédîtatîon brîtannîque des MBA (Master înBusîness Admînîstratîon), ’AMBA, a renouveé ’accrédîtatîon de a Rennes SB pour a durée maxîmae de 5 ans et sans condîtîon.
rejoindre le cercle restreint des dix meilleures business schools du monde. La contribution annuelle de la Fondation pourrait de son côté passer de 8 à 12 millions d’euros et l’executive educa tion (formation continue) « dégager une marge nette addition nelle de 5 millions d’euros ». Alors que l’augmentation des frais de scolarité dans les écoles de management post prépas a déjà été de 50 % au cours des six dernières années (35 000moyenne pour trois ans en d’études), les autres écoles s’interrogent. «C’est dès 2013 que nous avons anticipé la fin des subventions des chambres de commerce et d’industrie en augmentant nos frais de scola rité. En 2016 nous n’avons procédé qu’à une augmentation de 5 % quand d’autres sont allés plus loin», répond le directeur de Kedge BS, Thomas Froehlicher. S’il ne prévoit pas forcément d’augmentation des frais de scolarité pour NEOMA BS, Frank Bostyn n’en remarque pas moins que ceux de son école sont « significativement moins élevés que ceux des rivales ». Moins onéreuse des écoles de management, Télécom a vu ses droits augmenter ces dernières années tout en restant ultracompéti tives à 5 650par an.« 50 % de nos étudiants sont boursiers en première année et ne payent absolument rien. En moyenne ce sont donc seulement 2 825 que payent nos étudiants en première année », explique son directeur, Denis Guibard. Mais il est vrai que son école est publique en tant que composante de l’Institut Mines Télécom. >>>suite page 4
W O R L D W I D EO P P O R T U N I T I E S
GRADE DE MASTER DIPLÔME VISÉ BAC+5 inseec-bs.com
P A R I S . B O R D E A U X . L Y O N . G E N È V E . M O N A C O . L O N D R E S . S A N F R A N C I S C O . S H A N G H A I
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RÉTROSPECTIVE 2016 :ÉCOLES DE MANAGEMENT
L’ESC Clermont réaccrédItée AACSB :Toujours plus d’étudiants Ce ut une exceente nouvee pour e Groupe ESC Cermont De très bonnes écoles ont augmenté le nombre de leurs étu après es déboîres qu’on saît : diants recrutés en classes prépas ces dernières années, « asee a obtenu e renouveement de son accrédîtatîon AACSB séchant » en quelque sorte un vivier pas extensible. C’est le cas (Assocîatîon to Advance de l’emlyon BS. Une décision que défend Bernard Belletante : Coegîate Scoos o Busîness) «Demain nous serons 12 à 15 écoles à nous partager un vivier et cea pour 5 ans. Le rapport de 8 000 élèves issus de prépas qui ne bougera plus. Notre dé souîgne notamment e veloppement passe par d’autres voies comme la création d’unremarquabe « esprît de corps » de ’écoe et e « soutîen bachelor que j’ai farouchement défendue alors que mes prédé manîeste des grandes cesseurs ne voulaient pas en entendre parler pour des questions entreprîses et îndustrîes d‘image». régîonaes aux côtés de ’écoe Plus prudent, François Bonvalet explique qu’il aurait «sûrement et de ses étudîants ». Et on pu proposer 100 places de plus dans notre programme grandesaît combîen ce soutîen d’un Mîceîn ou d’un Lîmagraîn école» mais qu’il a préféré ne «pas dégrader le niveau de notre (n° 2 mondîa de semences) a recrutement ou baisser la barre». En tout, ses promotions sont manqué à ’Escem ou à ’ESC de 700 étudiants dont 410 élèves de prépas auxquels s’ajoutent, Amîens. par le biais des admissions sur titre, 50 étudiants arrivés après un bac+2 et 250 après un bac+3 et plus. Encore plus prudent, L’ESCEM se veut Kedge BS a même baissé de 40 places le nombre de places of la « grande école duESCP Europe est maintenant présente sur six campus : fert aux élèves de prépas en 2016. «Je crois que nous sommes management et duBerlin, Londres, Madrid, Paris, Turin et Varsovie. arrivés à maturité pour les prépas économiques et commerciales numérIque ».En juîn 2016 alors qu’il y a moyen d’attirer plus de très bons candidats en a eu îeu a sîgnature de ’acte admissions parallèles, notamment issus de licence et pas seude cessîon de ’ESCEM à Tople pas, l’Espeme devenant BBA Edhec en 2014, l’École atlan Educatîon, assocîatîon à but lement de gestion. Nous recevons également de plus en plus detique de commerce Audencia BBA en 2016, etc. Aujourd’hui non ucratî composée du candidats issus des classes prépas littéraires», explique Thomas l’École polytechnique n’a aucune crainte à délivrer un bachelor groupe Sup de Co La Rocee Froehlicher. sous son nom quand cela aurait été inenvisageable il y a encore et du Réseau parîsîen des quelques années. «La tendance est de vouloir tout faire, un peu Grandes Écoes Spécîaîsées (Réseau GES). L’ESCEMcomme Amazon qui vendait des livres et aujourd’hui vend des :Jouer l’effet « marque » proposera à Tours, Oréans lavevaisselles ou des chaussettes. On le voit aujourd’hui avec et Poîtîers, quatre pôes Longtemps l’Essec a préféré appeler son BBA l’Epsci pour garderSciences Po, qui lance son « École du management et de l’in d’enseîgnement de bac à bac+5 l’appellation Essec à ses programmes grande école et masters.novation», commente JeanPierre Helfer, ancien directeur de en management, tourîsme, En choisissant de devenir le BBA Essec en 2012, elle a entraîné l’IAE de Paris et d’Audencia BS et aujourd’hui doyen du corps numérîque et înormatîque un mouvement de fond dans des business schools qui ont suiviet se reposîtîonne dès orsprofessoral d’EDC Paris. comme a « grande écoe «Une business school ne peut être pérenne si elle ne se du management et du développe pas audelà de son programme grande école numérîque ». dont les ratios d’excellence académique coûtent très cher. Il faut absolument profiter de ce terreau d’excel Les professeurs delence pour développer d’autres formations», lui répondUn rapprochementEmeric Peyredieu du Charlat, l’actuel directeur d’Audencia. Kedge publIent sur le sIte de la Harvard BusIness avec les universités ?RevIew.Des cronîques produîtes par ses enseîgnants-:Se développer à l’international Parmî es optîons que pourraîent suîvre es écoes cerceurs de Kedge sont consuaîres dans ’avenîr, e rapprocement avec pubîées réguîèrement surLe développement à l’international des business school passe par es unîversîtés, sur e modèe de ’EM Strasbourg, a e sîte rançaîs de a Harvard trois objectifs : envoyer l’ensemble de ses étudiants en séjours argement été encouragé par ’ïnstîtut Montaîgne en Busîness Revîew. Ecrîte par académiques à l’étranger, recevoir de plus en plus d’étudiants 2014. Dans son document Busîness scoos : rester Bernard Cova, a premîère étrangers, s’implanter sur des campus à l’étranger. «SKEMA a des campîons dans a compétîtîon înternatîonae, cronîque étaît consacrée aux été l’une des premières business school, si ce n’est la première, voontaîres de marque, des ceuî-cî proposaît d’ « encourager des regroupements consommateurs quî acceptentà développer une stratégie globale. Pour construire les parcours unîversîtés-busîness scoos pour créer des pôes de « travaîer » bénévoement d’études de nos étudiants, nous réfléchissons d’abord en fonc compétîtîs à ’écee înternatîonae ». Sî es pour es marques : communautés d’unîversîtés et d’étabîssementstion des compétences de notre corps professoral et des spécifi Et sî vous recrutîez des (Comue) poussent à ces rapprocements, orce estcités de nos six implantations géographiques», explique Patrice « voontaîres de marque ». de constater que bîen peu d’accords ormes ont, Houdayer, le directeur des programmes de SKEMA, aujourd’hui jusqu’à présent, été sîgnés aant dans ce sens. Encore installée aux EtatsUnis, en Chine et au Brésil en plus de ses souvent ostracîsées dans es Comue, es écoes de implantations de Lille, Nice et Paris (ce qui ne l’empêche pas management consuaîres soufrent en efet égaement d’avoir également 100 accords internationaux). Un modèle qui de a concurrence des înstîtuts d’admînîstratîon des séduit avec une nette progression de ses candidatures d’élèves entreprîses (ïAE). Dans ce contexte, î reste dîicîe de prépas cette année. pour un présîdent d’unîversîté de se rapprocer d’une Autre école en réussite auprès des élèves de prépas en 2016, écoe de management.n >>>suite page 6 L’ESSENTIEL DU SUP|2016PRÉPAS 4 DÉCEMBRE |Hors série N°1
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ADMISSIONPOSTPRÉPAS re en 1 année
ADMISSIONPOST BAC+3 e en 2 année
LEARN CREATE # SUCCEED ceenetmpvertoutedrue-eocuolb 250 universités partenaires accompagnement carrière individualisé 3 pôles de spécialisation :finance - marketing -management réseau école de plus de 22 000 diplômés
INNOVATIVELEADERS FOR A RESPONSIBLE WORLD
w w w . a u d e n c i a . c o m
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RÉTROSPECTIVE 2016 :ÉCOLES DE MANAGEMENT
Rennes School of Business a également construit sa réputation sur l’internationalisation des cursus mais sans pour autant ouvrir des campus partout dans le monde. «Nous n’avons pas besoin de développer des campus à l’étranger puisque notre campus est déjà étranger ! Aujourd’hui la moitié de nos 4000 étudiants et pas loin de 90 % de nos professeurs sont étrangers. Dès le premier jour passé dans l’école on se trouve totalement immer gé dans un univers international», se félicite Olivier Aptel. Pour attirer ces étudiants internationaux et mieux former les Français, tous les cours sont dispensés en anglais à partir de la deuxième année.
:S’installer à Paris
Audencia, ESC Troyes, Kedge, NEOMA BS, Skema, la quasi totalité des écoles de management post prépas se sont instal lées à Paris ces dernières années, toutes pour y délivrer desprogrammes en formation continue, beaucoup également pour y implanter des programmes en formation initiale. L’EM Norman die a ainsi ouvert cette année à Paris la première année de son programme grande école postbac (d’ici trois ans, les élèves de prépas pourront aussi choisir d’aller à Paris en première année). «C’est une question d’image et une volonté de proximité avec les entreprises qui recrutent nos étudiants en stage, en alter nance et après leur formation. Et un moyen d’attirer davantage d’étudiants internationaux, nécessairement séduits par les at traits de la capitale», résume son directeur général, JeanGuy Bernard, dont l’école est depuis 4 ans implantée dans la capitale et qui «souhaite aller plus loin parce que beaucoup d’étudiants qui nous rejoignent sont originaires de région parisienne et sou haitent y poursuivre leur cursus». Pour autant, son école reste « une école normande qui possède un campus à Paris ! » Des marques fortement connotées régionalement (EM Nor mandie, Grenoble EM, emlyon BS etc.) peuvent donc s’instal ler à Paris pour être doublement visibles sans avoir pour au
Incontestable leader des écoles de management françaises, HEC Paris est engagée dans un plan de refonte de son financement
Du bonheur d’être étudIant.Apparus dans es entreprîses î y a queques années déjà es Cîe Happîness Oicers commencent à aîre une percée dans ’enseîgnement supérîeur avec par exempe a créatîon d’un poste de Student Happîness Oicer à a Rennes Scoo o Busîness à a rentrée 2016. « Cette onctîon prend toute son ampeur dans une înstîtutîon ofrant des parcours nombreux et dîversîIés, en France et à ’étranger, quî nécessîtent une réactîvîté permanente aux demandes d’înormatîon et d’orîentatîon des étudîants », expîque Oîvîer Apte, e dîrecteur généra de ’écoe.
AudencIa a publIé en 2016 un LIvre Blanc sur le inancement des études en écoles de commerce.Réaîsé en partenarîat avec a CGE avec e concours de NewsTank Educatîon, î est conçu comme un « outî destîné aîder es étudîants et eur amîe à oser une grande écoe ». Quatrîème d’une sérîe ancée î y a 18 moîs, ce nouveau Lîvre banc souîgne a voonté d’Audencîa de « devenîr ee-même un médîa de réérence » conormément à son pan stratégîque Audencîa 2020.
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tant à adopter des noms plus neutres. Être parisiennes leur permet à la fois de montrer leur rayonnement à l’international et auprès des entreprises d’IledeFrance dans lesquelles tra vaille une large proportion de leurs anciens. Tout en gérant des marques de plus en plus globales sans abandonner leur territoiren historique. Olivier Rollot
Sciences Po se lance dans la bataille des business schools
En annonçant e ancement de son « écoe du management et de ’înnovatîon » à a rentrée 2017, Scîences Po reance a compétîtîon avec es écoes de management, rançaîses maîs peut-être surtout étrangères, pour attîrer es meîeurs taents. Une petîte « révoutîon cuturee » pour cee quî ut ongtemps consîdérée comme ’écoe de ormatîon des cadres de a onctîon pubîque et une nouvee concurrence à consîdérer pour es grandes écoes de management rançaîses. Bîen sûr en y regardant de près, on pourraît dîre « rîen de nouveau rue Saînt-Guîaume » puîsque son Écoe du management et de ’înnovatîon ne aît Inaement que regrouper dans une seue structure ’ensembe des masters îés au management et à ’înnovatîon (y comprîs son « écoe de communîcatîon » quî est absorbée). Maîs à y regarder d’encore pus près c’est à une vérîtabe révoutîon cuturee que se îvre ’înstîtutîon en admettant enIn qu’ee est une concurrente des écoes de management.
L’Écoe du management et de ’înnovatîon de Scîences Po sera a septîème écoe de Scîences Po après ses écoes de « reatîons înternatîonaes », « afaîres pubîques », « droît », « questîons urbaînes », « recerce », « journa-îsme » et « communîcatîon » (quî dîsparatra en 2017).n
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RÉTROSPECTIVE 2016 :ÉCOLES DE MANAGEMENT
De nouvelles stratégies 2016 a été l’occasion pour plusieurs écoles de management de présenter de nouveaux projets stratégiques ou de nouvelles orientations. Florilège.
ESCP Europe s’offre un nouveau campus
La trêve estivale a permis à ESCP Europe de retrouver sa sérénité après les échanges musclés qui avaient opposé l’association des alumni à la CCI Paris Ile de France au sujet de la reprise des locaux de Novancia par ESCP Europe pour y développer son bachelor. «Il y a aujourd'hui unalignement parfait entre l’association des alumni, la fondation et l’école», affirme Frank Bournois, le directeur de l’école. Bénéficiant des 18 000 m2 supplémentaires de Novancia pour se déve lopper à la rentrée 2017, ESCP Europe entend maintenant passer de 3500 à 5000 étudiants touten s’autonomisant. «À l’horizon 2021 la CCI Paris Ile de France nous apportera toujours un soutien en tant qu’actionnaire de référence mais nous serons autonomes financièrement»,promet Frank Bournois, au travail pour définir également une forme juridique et une gouvernance « uniques » qui refléteront les spécificités de l’école – et notamment sa capacité à délivrer des er diplômes nationaux en Allemagne et Espagne (et bientôt en Italie)  pour le 1 janvier 2018. n
Le bachelor d’ESCP Europe sera délivré sur cinq des six campus d’ESCP Europe (à Paris d’abord dans ses locaux historiques) 100 % en anglais au prix de 13 100l’année et recevra de l’ordre de 150 étudiants en 20172018 pour atteindre les 450 dont 75 % d’internationaux.
Audencia BS présente « #Audencia 2020 »
Le projet #Audencia 2020 qu’a présenté Audencia BS en 2016 propose cinq axes de déve loppement dont le premier reste une Alliance avec ses partenaires locaux, Centrale Nantes, Ensa Nantes, qui va encore prendre de l’ampleur puisque Centrale Nantes et Audencia vont maintenant mettre leur recherche en commun. Le deuxième grand chantier d’Audencia est son internationalisation avec l’ouverture de campus en Chine (Shenzen) et en Afrique destinés avant tout à recevoir des étudiants locaux. À terme chaque campus pourrait recevoir de l’ordre de 350 étudiants et développer des BBA comme celui en voie de création en Chine Audencia entend également déployer davantage de projets expérimentaux avec les entreprises, réadapter les rythmes d’apprentissage et développer l’alternance, tout cela participant de l’évo lution de son modèle pédagogique. De nouveaux programmes (mastères spécialisés, MSc,certificats digitaux, etc.) seront développés ainsi que la formation continue (le chiffre d’affaires en formation continue devrait doubler notamment grâce à sa nouvelle implantation parisienne). n
Emlyon BS et Grenoble EM se rapprochent (ou pas) Quand début 2014 le président de la chambre de com merce et d’industrie lyonnaise, avait pour la première fois évoqué l’idée d’un rapprochement/fusion entre son école et Grenoble EM, le directeur général de Grenoble EM, Loïck Roche (photo), s’était rapidement déclaré favorable à une Alliance entre Grenoble EM et l’EM Lyon sur son blog. Très exactement deux ans plus tard le directeur de l’EMLyon, Bernard Belletante, a provoqué une certaine stupéfaction chez son auditoire en conviant Loïck Roche à sa conférence de presse de mars 2016 pour présenter cette Alliance. «Une fusion n’est pas à l’ordre du jour et ce n’est pas envisagé», insiste Bernard Belletante quand Loïc Roche parle de «troisième voie : ni isolement ni fu sion» tout en ne repoussant pas totalement l’idée d’une fusion. Aujourd’hui le sujet reste sur la table sans qu’on n sache s’il a pris du retard ou est enterré.
L’ESSENTIEL DU SUP|PRÉPAS
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Emlyon BS : Bernard Belletante fait le point
À michemin de son plan stratégique 2015/2020, Bernard Belletante se féli cite du retour à l’équilibre des comptes de l’emlyon BS (alors qu’en 20132014 le résultat d’exploitation de l’EMLyon était négatif il sera positif en 20162017) tout en continuant sur la voie du développement d’une nouvelle pédago gie fondée sur les outils numérique. emyon a ainsi entrepris tout un travail de « data visualization » pour interpréter les données d’apprentissage de ses étudiants, leurs parcours de recherche, leurs thèmes de travail afin de « proposer des modèles d’ap prentissage aux autres étudiants ». De son côté, la convention « Company Inside » passée avec Adecco a permis cette année à 100 étudiants de bénéficier d’un CDI pendant leur formation. 400 places seront proposées d’ici 4 ans et les étudiants en BBA seront bientôt également éligibles. n
Neoma BS réfléchit à « l’école de l’avenir »
« Une business school c’est aussi du business et nous sommes solides car capables de recruter les meilleurs étudiants », assure le directeur général de NEOMA BS, Frank Bostyn. N’entendant pas installer des campus à l’étranger  «Nous ne sommes pas favorables au modèle qui consiste à envoyer de nombreux étu diants français ensemble sur le même campus»  il insiste sur la validité d’une stratégie d’échanges avec des établissements par tenaires qui permet une« immersion totale ». Dans ce contexte, Frank Bostyn entend maintenant réfléchir à« l’école de l’avenir » qui sera selon lui« plus flexible »et dans laquelle on ne« parlera plus seulement d’années d’études ». n
DÉCEMBRE 2016|Hors série N°1
© Steve Murez
L’ÉDUCATION INVENTER ESTLARMElefutur LA PLUS PUISSANTE POUR CHANGER RÉUSSIR * LEMONDEOsLer les dIifféMPOSSIBLE rences de points de vue, écouter ses émotions, mobiliser les talents ets’accomplir dans un monde où la mutation est devenue la norme. Experte depuis plus de 140 ans dans son domaine, NEOMA Business School vous apprend à déve lopper vos compétences pour faire de vous un leader responsable et innovant. Et si vous faisiez bouger les lignes ?
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B U S I N E S S S C H O O L
L’ESSENTIELDUSUP|PRÉPAS 9 DÉCEMBRE2016|HorssérieN°1
RÉTROSPECTIVE 2016 :ÉCOLES DE MANAGEMENT
De nouvelles communications
Base line, charte graphique et même nom, 2016 a été l’occasion pour les écoles de management de remettre à plat leur communication pour être toujours plus visibles.
Un nouveau nom pour l’ESC Dijon
Ne dites plus groupe ESC DijonBourgogne mais Burgundy School of Business.Burgundy« Oui School of Business c’est anglais et nous l’as sumons ! Qu’est ce que la francophonie ? Pour nous c’est avant tout favoriser la venue en France d’étudiants internationaux qui feront ensuite rayonner la France et c’est ce que nous apporte notre nouvelle appellation », assure son directeur général, Stéphan Bourcieu. Son développement international va aussi passer par une implantation à l’étranger inscrite dans son plan stratégique 20172020 : «Parce que nous avons créé une School of Wine and Spirits Business nous hésitons aujourd’hui entre Hong Kong et Singapour, les deux portes d’entrée du vin en Asie. Cela nous semble plus opportun que toute autre destination. Par contre ce serait compliqué de nous installer aux EtatsUnis qui sont à la fois un pays producteur et consommateur. Làbas nous dispenserons des MSc à des étudiants essentiellement chinois qui se formeront en 1 an dont un passage par la France.» n
Neoma BS en mode « citations » pour sa nouvelle campagne publicitaire
L’approche créative de la nouvelle campagne de Neoma BS repose sur un concept publicitaire qui « investit la tendance très forte des citations ». Les différentes ac croches sont « centrées sur les nouveaux rapports à la connaissance et au travail et valorisent une future carrière comme un moyen de s’accomplir ». Afin de renforcer le message et favoriser le phéno mène d’identification, des portraits de jeunes au « regard franc et au visage avenant » ont été privilégiés. Le logo a également évolué, n pour le rendre plus moderne et visible.
« Make an Impact » proclame l’Edhec
Sa nouvelle signature, « Make an Impact », marque toute l’ambition renouvelée de l’Edhec venue présenter un premier bilan deux ans après le lancement de son plan « Edhec for Business 2020 ». «Avec 121,5Mcette année notre budget est en avance sur notre objectif et nous serons à 150 Men 2020 sans aug menter fortement le nombre d’étudiants – ils seront 7 000 à la rentrée prochaine et 7 500 en 2020 – ni fusionner», résume Olivier Oger, le n directeur général du groupe Edhec.
Une nouvelle identité visuelle pour l’emlyon business school Dix ans après la création de son précédent logo, l’emlyon business school a lancé une nouvelle identité visuelle et une nouvelle signature de marque conçues et réalisées en collaboration avec l’agence EKNO. La signature de marque, quant à elle, s’articule désormais autour du concept d’« early maker ». Comme l’explique l’école« ce concept reflète la vision de l’entrepreneur d’emlyon business school : celui qui essaie, expérimente, se trompe, recommence, apprend en marchant. l’entrepre neur d’emlyon business school est un maker et un early mover. Bref, un early maker ». n
L’ESSENTIEL DU SUP|PRÉPAS
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L’EM Normandie en mode viking
Le film admissible, #WEAREVIKINGS, de l’EM Normandie est une sorte de block buster au milieu de films aux moyens plus restreint. Tournage en extérieurs, costumes (jusqu’à son directeur, Jean Guy Bernard, qui fait une apparition à la fin), l’EM Normandie entend se référer à ses racines en montrant des Vikings innovants, commerçants, bien loin des stéréotypes habituels. Avec ce film l’EM Normandie a même ème remporté le 5 prix dans la catégorie meilleure réalisation au diovisuelle des Trophées de la communication 2016, décernés à n Cannes le 25 novembre 2016.
Audencia a lancé un nouveau site Internet
À l’image de sa structure, le site Internet d’Audencia BS réunit désormais l’ensemble de ses formations allant du bachelor au doctorat ainsi que son offre executive en programmes courts,diplômants et surmesure. Développée enresponsive design multidevice, la galaxie des sites web Audencia se compose d’un site portail, proposant les informations institutionnelles de l’école, et de 12 satellites, minisites au sein desquels chaque entité et ligne de programme présente ses activités, actualités et spécificités. Audencia propose également une version internatio nale qui présente une offre adaptée aux publics internationaux. n
Une nouvelle campagne de com pour Grenoble EM
« Et si innover était déjà dépassé ? », « Et si l’essentiel était d’apprendre à se trom per ? », « Et si la transformation n’était pas que digitale ? », etc., Grenoble EM a lancé en 2016 une campagne d’affichage dans les gares, à l’aéroport de Lyon, dans les bâtiments de Grenoble EM à Grenoble et Paris, en publicité digitale et print. En 2013, le concept de communication « J’innove donc je suis », la signature de marque « Inspiring Ideas and talent » et le chan gement de logo en 2014 visaient à « réaffirmer le territoire thé matique de la marque en innovation tout en intégrant les codes des grandes business schools du top 20 européen dont elle fait partie ». En 2016, Grenoble École de Management ne détourne plus des citations : « elle choisit de questionner et d’interpeller l’ensemble de ses publics – étudiants, salariés, pairs, pouvoirs n publics  sur les grandes mutations de notre société ».
DÉCEMBRE 2016|Hors série N°1
RÉTROSPECTIVE 2016 :ÉCOLES DE MANAGEMENT
Des écoles de plus en plus internationales Les chiffres sont là : plus de 4 millions d’étudiants partent chaque année étudier dans le monde. Plus que jamais le développement des écoles de management françaises passe par leur capacité à s’implanter et à conclure des accords à l’international, et notamment en Afrique.
L’international au coeur du projet de Rennes School of Business Plus de 50 % de ses 4 300 étudiants et sont étrangers et c’est aussi le cas de 85 % de son corps professoral. La stratégie de la Rennes School of Business c’est de « faire venir le monde à Rennes » en faisant vivre ses étudiants dans un environnement international. En tout, plus de 770 étudiants de Rennes School of Business partent chaque année dans les 247 universités partenaires, soit trois en moyenne. Le programme Innocapt de l’école permet même de se faire financer par une entreprise toute une étude sur des marchés à l’international. Une approche qui a permis cette année à un étudiant de se faire financer par une entreprise toute une étude sur le marché de la vaisselle réutilisable qui l’a conduit dans plusieurs pays du Nord et de l’Est de l’Europe avant de passer quatre mois à l’université Mirbis de Moscou. Après toutes ces expériences, tous les étudiants espèrent maintenant travailler sinon à l’étranger, du moins à l’international comme Benoît Aguila. Diplômé de l’école en 2005 il est aujourd’hui directeur financier de Groupon à Londres : «Mon séjour au Canada a vraiment changé ma vie parce qu’après on a m’a facilement proposé des emplois dans des entreprises à l’étranger». n
L’Essec mise sur le Maroc
Déjà présente en Afrique avec son Executive Education, l’Essec a ouvert une implantation AfriqueAtlantique à Rabat, au Maroc à la rentrée 2016. Son ambition : «Rayonner sur l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest et de devenir une Business School de référence poure répondre aux grands enjeux de croissance de l’Afrique au XX siècle». Proposé à Rabat, le Global BBA de l’Essec permet aux étudiants d’effectuer les deux premières années de leur scolarité au Maroc, avant de la prolonger par des stages ou sur les autres campus de l’Essec. Mais l’Essec n’entend pas se contenter du seul « hub » marocain et s’implante également sur l’île Maurice quientend challenger le Maroc comme deuxième hub de l’enseigne ment supérieur africain sur le modèle de Singapour. À la rentrée 2017, l’Essec ouvrira donc une implantation AfriqueOcéan Indien à n l’île Maurice et y proposera son Global BBA.
Cap sur la Côte d’Ivoire pour l’EM Normandie
L’EM Normandie et l’Atlantique International Business School (AIBS) d’Abidjan ont signé un accord de partenariat pour permettre à la business school ivoirienne de commercialiser le programme Grande Ecole de l’EM Normandie en elearning à un public de professionnels africains. Dispensée en 1 ou 2 ans selon le niveau de formation initiale, en mode présentiel sur le campus du Havre de l’EM Normandie et à distance depuis 2011, la formation est n aujourd’hui suivie par 18 apprenants.
Grenoble EM s’installe à Berlin Sur les traces d’ESCP Europe, Grenoble Ecole de Management ouvre un nouveau campus à Berlin en janvier 2017 pour y délivrer notamment son MBA, son Master in International Business (MIB) et différents programmes de formation continue. «C’est une décision que nous avions prise dès avant le Brexit en constatant que les autorités britanniques délivraient de moins en moins facilement de visas aux étudiants internationaux. Il nous fallait alors choisir une ville à forte valeur d’image et nous avons opté pour Berlin qui nous permet également d’être une porte d’entrée vers les pays de l’Est et d’être proches de toutes les startup qui s’y développent», confie le directeur adjoint de Grenoble n EM, JeanFrançois Fiorina.
Audencia Business School ouvre un centre en Afrique C’est en Côte d’Ivoire qu’Audencia Business School va ouvrir unCooperative Center for Studies au sein de l’Institut national polytechnique Félix HouphouëtBoigny (INPHB). Second ouvert par l’École après celui lancé en Chine, il« concrétise la volonté d’Audencia Business School de devenir une école globale tel que cela a été annoncé lors du lancement du plan stratégique ». Ce centre s’adressera prioritairement à des publics (étudiants et entreprises) locaux mais pourra accueillir également des étudiants des campus nantais et parisien d’Audencia souhaitant approfondir des thématiques liées à l’Afrique. Inversement, les étudiants africains pourront effectuer des séjours en France au sein d’Audencia. n
Une « international joint school » pour SKEMA et l’université de Tongji Depuis plus de 7 ans, SKEMA Business school est implantée en Chine, à Suzhou, près de Shanghai où est basée l’une des meilleures universités de Chine, la Tongji University. Ensemble ils viennent de créer un fonds de coopération qui« préfigure la création d’une inter national joint school »dont l’ambition est d’avoir des classes mixtes avec des étudiants chinois et internationaux et une faculté entière ment commune, enseignants de Tongji et enseignants internationaux de SKEMA. «Ce partenariat scelle la pérennité de SKEMA en Chine et contribue au double rayonnement de la France en Chine et del’acculturation des étudiants chinois face à la globalisation », explique Alice Guilhon, la directrice générale de SKEMA Business School. n
L’ESSENTIEL DU SUP|PRÉPAS
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DÉCEMBRE 2016|Hors série N°1
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