Cessez-le-feu à Gaza - Communiqué de l ONU
2 pages
Français

Cessez-le-feu à Gaza - Communiqué de l'ONU

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et le Secrétaire d'Etat américain, John Kerry, ont annoncé jeudi que le Représentant des Nations Unies à Jérusalem, le Coordonnateur spécial Robert Serry, a reçu des assurances que toutes les parties ont convenu d'un cessez-le-feu humanitaire sans conditions à Gaza.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 août 2014
Nombre de lectures 153
Langue Français

Extrait

L'ONU et les Etats-Unis annoncent un cessez-le-feu à Gaza
31 juillet 2014 – Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et le Secrétaire d'Etat américain,
John Kerry, ont annoncé jeudi que le Représentant des Nations Unies à Jérusalem, le Coordonnateur spécial
Robert Serry, a reçu des assurances que toutes les parties ont convenu d'un cessez-le-feu humanitaire sans
conditions à Gaza.
« Ce cessez-le-feu humanitaire débutera à 8h00 heure locale vendredi 1er août 2014. Il durera pour une
période de 72 heures ou plus s'il est prolongé. Pendant cette période, les forces sur le terrain resteront sur
place », a précisé le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse.
« Nous exhortons toutes les parties à agir avec retenue jusqu'à ce que ce cessez-le-feu humanitaire
commence, et à respecter pleinement leurs engagements lors du cessez-le-feu », a-t-il ajouté. « Ce cessez-
le-feu est crucial pour donner aux civils innocents un répit plus que nécessaire. Lors de cette période, les
civils à Gaza recevront de l'aide humanitaire et auront l'opportunité de procéder à des fonctions vitales, dont
enterrer les morts, prendre soin des blessés, et réapprovisionner les stocks de nourriture. Les réparations des
infrastructures en matière d'eau et d'énergie pourront aussi se poursuivre lors de cette période. »
Des délégations israélienne et palestinienne se rendront immédiatement au Caire pour des négociations avec
le gouvernement d'Egypte, à l'invitation de l'Egypte, visant à parvenir à un cessez-le feu durable. « Les parties
seront en mesure de soulever toutes les questions qui les préoccupent lors de ces négociations », a encore
dit le porte-parole du Secrétaire général.
« Nous remercions les intervenants clés de la région pour leur soutien essentiel à ce processus, et comptons
sur la poursuite des efforts de collaboration internationale pour aider l'Egypte et les parties à parvenir à un
cessez-le feu durable dès que possible », a-t-il ajouté.
Jeudi matin, à l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité sur la situation à Gaza, la Secrétaire générale
adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, avait jugé que davantage de pauses
humanitaires étaient nécessaires pour permettre aux agences onusiennes de venir en aide aux personnes
dans le besoin.
« Tant qu'il n'y a pas d'accord sur un cessez-le-feu sur le long terme, nous avons besoin de plus de pauses
humanitaires pour nous permettre d'atteindre ceux qui sont dans le besoin », a dit Mme Amos lors d'un
exposé via téléconférence devant les membres du Conseil de sécurité.
« Les pauses doivent être quotidiennes, prévisibles, et d'une durée appropriée afin que les employés
humanitaires puissent distribuer de l'aide à ceux dans le besoin, secourir les blessés, récupérer les corps
des personnes décédées et permettre aux civils de bénéficier d'un répit afin de pouvoir reconstituer leurs
stocks chez eux », a-t-elle ajouté.
Mme Amos a appelé le gouvernement d'Israël, le Hamas et les autres groupes militants à respecter leurs
obligations juridiques internationales, dont le droit humanitaire et les droits de l'homme. « En vertu du droit
humanitaire international, le gouvernement d'Israël, le Hamas et les autres groupes militants doivent distinguer
entre les objectifs militaires et les biens à caractère civil et entre les combattants et les civils. Ils doivent
également éviter de nuire aux civils ou aux biens à caractère civil, et les protéger contre les effets des
opérations militaires », a dit la Secrétaire générale adjointe.
Mme Amos a déclaré que le système onusien avait besoin de fonds supplémentaires pour faire face à cette
crise. « Je demande aux Etats membres de répondre rapidement et généreusement à ces appels. Nous ne
pouvons pas fournir une assistance adéquate sans une injection rapide d'argent », a-t-elle ajouté.
La Secrétaire générale adjointe a indiqué que près de 440.000 personnes à Gaza étaient déplacées, soient
environ 24% de la population. « Plus de 240.000 d'entre elles sont accueillies dans des écoles de l'UNRWA,
alors que les autres trouvent refuge où elles peuvent ; dans des bâtiments publics, des hôpitaux ou dans des
familles et chez des amis », a-t-elle précisé.
Pour sa part, le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés
de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Pierre Krähenbühl, a appelé à ce que les responsables de
l'attaque meurtrière contre une école de l'ONU le 30 juillet rendent des comptes.
Dans un exposé via téléconférence devant les membres du Conseil de sécurité, il a notamment appelé « aulancement immédiat d'une enquête transparente par Israël et au partage de ses conclusions ».
M. Krähenbühl a aussi salué le travail des employés de l'UNRWA sur le terrain et a rappelé que huit d'entre
eux avaient été tués depuis le début des hostilités.
Le Commissaire général a souligné que son agence était confrontée à un défi opérationnel. « A trois reprises,
nous avons trouvé dans des locaux vides de l'UNRWA des roquettes appartenant à des groupes armés à
Gaza. Nous avons immédiatement alertés toutes les parties concernées de leur existence et nous avons
vivement condamné leur présence dans nos écoles », a-t-il dit. « Ces découvertes ne doivent en aucun cas
justifier des attaques contre des locaux de l'UNRWA, en particulier ceux abritant des déplacés. »
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, a également vivement condamné
jeudi, dans un communiqué de presse, le bombardement le 30 juillet par les forces militaires israéliennes
d'une école de l'ONU à Gaza, ainsi que d'autres attaques contre des écoles, des hôpitaux, des lieux de culte
et des infrastructures vitales, telle que la seule centrale électrique de Gaza.
« Six écoles de l'ONU ont été frappées jusqu'à présent », a noté Mme Pillay. Elle a qualifié ces
bombardements d'écoles de l'ONU « d'actes horribles » qui « peuvent éventuellement constituer des crimes
de guerre. » « Si les civils ne peuvent pas se réfugier dans les écoles de l'ONU, où peuvent-ils trouver refuge?
» a-t-elle dit.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents