Que sont devenus les champions de France 1993 ?
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Que sont devenus les champions de France 1993 ? PREMIÈRES LIGNES Thierry Lafforgue : Reparti à Fronton, il est dirigeant d'une entreprise de BTPConstruction appelée TLB. Laurent Toussaint : Au moment de raccrocher les crampons, il a ouvert son cabinet de kinésithérapeute à Castres. Christophe Urios : Il est resté dans le rugby et entraîne actuellement Oyonnax en Pro D2. DEUXIÈMES LIGNES Thierry Bourdet : Depuis plusieurs années, il travaille au sein du Groupe Pierre Fabre, mais entraîne également les avants du côté de Blagnac en Fédérale 1. Gary Whetton : Reparti en Nouvelle-Zélande, l'ancien All-Black, marqueur de l'essai du CO, est devenu dirigeant d'une compagnie d'assurance et suit la carrière de ses enfants dans le rugby. TROISIÈMES LIGNES Alain Carminati : Entrepreneur dans la banlieue de Brive, il a ouvert un magasin de puériculture, Bambin Troc. José Diaz : Devenu entraîneur, il s'occupe depuis 2009 des Espoirs du CO, mais prête également main forte au rugby espagnol en s'occupant des moins 20 ans. Gilbert Pages : Reparti chez lui du côté de Rodez, il est devenu commercial dans une entreprise familiale. DEMIS Francis Rui : Après avoir créé la section corporative de rugby au sein du Groupe Pierre Fabre où il travaillait en 1998 et avec laquelle il joue avec quelques anciens, le capitaine des champions de France décède tragiquement dans un accident de la route en septembre 2001.

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Publié le 22 novembre 2011
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Langue Français

Extrait

Que sont devenus les champions de France 1993 ?

PREMIÈRES LIGNES Thierry Lafforgue : Reparti à Fronton, il est dirigeant d'une entreprise de BTPConstruction appelée TLB.

Laurent Toussaint : Au moment de raccrocher les crampons, il a ouvert son cabinet de kinésithérapeute à Castres. Christophe Urios : Il est resté dans le rugby et entraîne actuellement Oyonnax en Pro D2.

DEUXIÈMES LIGNES Thierry Bourdet : Depuis plusieurs années, il travaille au sein du Groupe Pierre Fabre, mais entraîne également les avants du côté de Blagnac en Fédérale 1. Gary Whetton : Reparti en Nouvelle-Zélande, l'ancien All-Black, marqueur de l'essai du CO, est devenu dirigeant d'une compagnie d'assurance et suit la carrière de ses enfants dans le rugby.

TROISIÈMES LIGNES Alain Carminati : Entrepreneur dans la banlieue de Brive, il a ouvert un magasin de puériculture, Bambin Troc.

José Diaz : Devenu entraîneur, il s'occupe depuis 2009 des Espoirs du CO, mais prête également main forte au rugby espagnol en s'occupant des moins 20 ans.

Gilbert Pages : Reparti chez lui du côté de Rodez, il est devenu commercial dans une entreprise familiale.

DEMIS Francis Rui : Après avoir créé la section corporative de rugby au sein du Groupe Pierre Fabre où il travaillait en 1998 et avec laquelle il joue avec quelques anciens, le capitaine des champions de France décède tragiquement dans un accident de la route en septembre 2001. Cédric Tonini : Retourné dans le Béarn, à Pau, il n'est pas rare de le voir jouer pour les anciens de la Section Paloise.

TROIS- QUARTS Jean-Bernard Bergès : A bientôt 50 ans, l'ancien ¾ castrais continue de vivre de sa passion sur le terrain avec Mazamet en Fédérale 2. Nicolas Combes : Il a décidé de se détourner du monde du rugby et se concentre sur sa vie d'assureur à la Caisse d'Epargne.

Laurent Labit : L'artilleur officiel du CO est aujourd'hui l'entraîneur de son ancien club depuis 2009.

Christophe Lucquiaud : Après avoir accompagné Alain Gaillard à Gaillac et Mazamet, il est actuellement dans l'attente d'une opportunité pour entraîner de nouveau. Il possède également une société de coaching à domicile.

Adrian Lungu : L'ancien international roumain est toujours au CO où il est devenu l'intendant de l'équipe première.

REMPLAÇANTS Christian Batut : Il continue son activité d'agriculteur dans la région tarnaise. Maurice Bille : Directeur Général du CO jusqu'en juin dernier, il est retourné à Rodez pour y tenir une concession Peugeot.

Eric Minniti : Agent EDF, il n'a pas gardé contact avec le monde du rugby.

Philippe Oms : Parti du côté de Montferrand, il est directeur pour un groupe pharmaceutique.

Frédéric Séguier : Fonctionnaire de police, le demi de mêlée titulaire du CO en 1993, blessé pour la finale, possède également un magasin Eden Park avec son épouse.

Jean-Philippe Swiadek : Ancien président du CO, il se concentre aujourd'hui dans sa carrière au sein du Groupe Pierre Fabre.

Jean-Luc Vidal : Il est aujourd'hui dans la rénovation d'immeubles et d'anciennes propriétés.

Alain Gaillard (entraîneur de Castres en 1993) : " L'osmose était totale" "C'était assez inespéré pour Castres que d'être champion. On venait de monter en 1989 en remportant le titre de champion de Pro D2. Cela faisait quatre ans que l'on était dans le groupe A du championnat de France. En même temps, on jouait le Challenge Yves de Manoir. Tout était nouveau. Ce titre est venu petit à petit. On avait rebâti un groupe avec beaucoup de joueurs issus de la formation castraise comme Christian Batut, José Diaz, Frédéric Séguier, Nicolas Combes, Francis Rui et bien évidemment Laurent Labit qui entraîne le club aujourd'hui. Ils étaient tous issus des Juniors de Castres. Puis on avait recruté quelques joueurs déterminants dont Gary Whetton. Une figure du rugby mondial, ancien capitaine des All-Blacks, champion du monde en 1987, sûrement ce qui se faisait de mieux à l'époque. On avait fait venir aussi Thierry Bourdet ou Gilbert Pages qui était un joueur remarquable. Si l'on ajoute Carminati, Lungu, Lafforgue, Urios, Swiadek et Bergès, on possédait un groupe talentueux. La mayonnaise a pris tout de suite. Les individus ont rapidement formé un groupe uni. On possédait un bon paquet d'avants, de bons demis et un buteur régulier avec Labit. Il termine d'ailleurs meilleur marqueur cette saison-là. Tout s'est construit petit à petit. L'équipe a pris confiance en ses moyens. On n'avait pas de pression. On était sur l'élan de nos dernières saisons. Après avoir sorti Narbonne et Toulon, on est arrivé en finale. Il y a eu la fameuse histoire de l'essai accordé à Whetton sur fond de querelle politique entre le président Lapasset et Jacques Fouroux. On a joué notre finale. On a rien volé sur ce match. Aujourd'hui encore, même avec la vidéo, il est difficile d'accorder des essais. Tout le monde a été soudé jusqu'au bout. Ce titre en était le juste résultat. L'osmose était totale entre l'équipe et la ville. Je n'ai plus jamais connu cela. C'était impressionnant."

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