Sondage 1 an de Macron
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ƌŝďůĞ Ě͛ ŵŵĂŶƵĞů DĂĐƌŽŶ après 1 an de Présidence Sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et le Figaro > s ͛ D Z'K s E Z / ϰ D / ϮϬϭϴ ϭϳ,ϬϬ Sondage réalisé avec pour et Recueil Mét hodologie ŶƋƵġƚĞ ƌĠĂůŝƐĠĞ ĂƵƉƌğƐ Ě͛ƵŶ ĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶ ĚĞ &ƌĂŶĕĂŝƐ ŝŶƚĞƌƌŽŐĠƐ ƉĂƌ ŝŶƚĞƌŶĞƚ ůĞƐ2 et 3 mai 2018 Echantillon Echantillon de1 018 Françaisreprésentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, parmi lesquelles : 211 sympathisants de gauche (dont 76 sympathisants de la France Insoumise, et 71 du PS), 149 sympathisants En Marche, 95 sympathisants LR et 157 du FN. La représentativité deů͛ĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶest assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession deů͛ŝŶƚĞƌǀŝĞǁĠaprès stratification par région et catégorieĚ͛ĂŐŐůŽŵĠƌĂƚŝŽŶ. WƌĠĐŝƐŝŽŶƐ ƐƵƌ ůĞƐ ŵĂƌŐĞƐ Ě͛ĞƌƌĞƵƌ Chaque sondage présente une incertitude statistique queů͛ŽŶappelle margeĚ͛ĞƌƌĞƵƌ. Cette margeĚ͛ĞƌƌĞƵƌsignifie que le résultat Ě͛ƵŶsondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part etĚ͛ĂƵƚƌĞde la valeur observée. La margeĚ͛ĞƌƌĞƵƌdépend de la taille deů͛ĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶainsi que du pourcentage observé.

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Publié le 04 mai 2018
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Cƌiďle d͛EŵŵaŶuel MaĐƌoŶ après 1 an de Présidence
Sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et le Figaro
LEVÉE D͛EMBA‘GO VEND‘EDI 4 MAI ϮϬϭϴ À ϭϳHϬϬ
Sondage réalisé avec
pour
et
Recueil
Mét
hodologie
EŶƋuġte ƌĠalisĠe aupƌğs d’uŶ ĠĐhaŶtilloŶ de FƌaŶçais iŶteƌƌogĠs paƌ iŶteƌŶet les2 et 3 mai 2018
Echantillon Echantillon de1 018 Françaisreprésentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, parmi lesquelles : 211 sympathisants de gauche (dont 76 sympathisants de la France Insoumise, et 71 du PS), 149 sympathisants En Marche, 95 sympathisants LR et 157 du FN.
La représentativité del’ĠĐhaŶtilloŶest assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession del’iŶteƌǀieǁĠaprès stratification par région et catégoried’aggloŵĠƌatioŶ.
PƌĠĐisioŶs suƌ les ŵaƌges d͛eƌƌeuƌ
Chaque sondage présente une incertitude statistique quel’oŶappelle marged’eƌƌeuƌ. Cette marged’eƌƌeuƌsignifie que le résultat d’uŶsondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part etd’autƌede la valeur observée. La marged’eƌƌeuƌdépend de la taille del’ĠĐhaŶtilloŶainsi que du pourcentage observé.
Sile pouƌĐeŶtage oďseƌǀĠ est de … Taille de l͛EĐhaŶtilloŶ10% ou 90% 20% ou 80% 5% ou 95% 50%30% ou 70% 40% ou 60% 2003,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1 3002,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8 4004,0 4,6 4,9 5,02,2 3,0 5003,6 4,1 4,4 4,51,9 2,7 6001,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1 8002,8 3,2 3,5 3,51,5 2,5 9002,6 3,0 3,2 3,31,4 2,0 1 0001,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 2 0001,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 30000,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8 Lecture du tableau:Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marged’erreurest égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc compris dansl’intervalle[17,5 ; 22,5]. Dans un échantillon de près de 200 personnes (tels que les sous-échantillons de sympathisants présentés dans ce rapport), si le pourcentage observé est de 20% la marged’erreurest égale à 5,7% : le pourcentage réel est donc compris dansl’intervalle[14,3 ; 25,7].
L͛œil du soŶdeuƌ: Gaël SliŵaŶ, PƌĠsideŶt d͛Ododža
LE BILAN D͛EMMANUEL MAC‘ON DANS L͛OPINION EST LOU‘DEMENT AFFECTÉPAR SON IMAGE DE « PRÉSIDENT DES RICHES »
I. Les principaux enseignements du sondage :
1. À titre personnel, E. MacronŶ͛estpas si impopulaire : prèsd͛uŶFrançais sur deux (48% vs 52%) a une « bonne opinion » de lui et il est majoritairement perçu comme « compétent »
2. Pourtant, près de 6 Français sur 10 (59%) ne voudraient pas que ce Président « pas si impopulaire » se représente en 2022
3. Pourquoi ? ParceƋu͛ilest perçu par les trois-quarts (72%) des Français comme un « Président des riches » menant bien plus une « politique de droite » que « de gauche » (43% vs 7%)
4.D͛ailleuƌs,sociologiquement, il existe bien une fracture profonde (et inédite à ce point) entre la « Franced͛eŶhaut » qui « adore » Macron, et celle «d͛eŶbas » qui « ne le supporte pas »
II. Les principaux enseignements des réseaux sociaux
1. Emmanuel Macron est un sujet majeur sur les réseaux sociaux, il a suscité plus de 50 millions de messages en un an. Le ton est souvent laudateur àl͛ĠtƌaŶgeƌet railleur en France.
2. Le président Français twitte beaucoupmême plus que Donald Trump. Son usage des réseaux sociaux demeure toutefois assez traditionnel avec une communication descendantetrès « jupitérienne » !
Synthèse détaillée du sondage (1/4)
1. Àtitƌe peƌsoŶŶel, E. MaĐƌoŶ Ŷ͛est pas si iŵpopulaiƌe : pƌğs d͛uŶ FƌaŶçais suƌ deux ;ϰϴ% vs ϱϮ%Ϳ a uŶe «bonne opinion » de lui et il est majoritairement perçu comme « compétent »
En termes de popularité, le Président divise la France en deux parties quasi-égales : 48% des Français ayant une bonne opinion de lui contre 52% qui en ont une mauvaise. Son image détaillée (crible) montred͛ailleuƌsde très nombreux points très positifs salués par les Français : il est perçu comme étant dynamique (78%), sachant où il va (66%), incarnant le renouveau (59%) et même, qualité suprême aux yeux del͛opiŶioŶpour un Président, commeCOMPETENT (55%)
2. Pourtant, près de 6 Français sur 10 (59%) ne voudraient pas que ce Président, « pas si impopulaire » se représente en 2022.
Malgré une image globale « pas si mauvaise »,aujouƌd͛huiles Français ne souhaiteraient pasƋu͛EŵŵaŶuelMacron se représente en 2022.
Préoccupant et troublantsi ce résultat est toujours meilleur que celui que nous observions pour François Hollande après un an àmême l͛ElLJsĠe(77% des Français ne voulaient pasƋu͛ilse représente).
Pourquoi un tel rejet en phase avec un jugement négatif sur le bilan de son gouvernement depuis un an (cf. notre sondage de la semaine dernière où 59% des Français le jugeaient négativement) ?
Synthèse détaillée du sondage (2/4)
3. Pourquoi? PaƌĐe Ƌu͛il est peƌçu paƌ les tƌois-quarts (72%) des Français comme un « Président des riches » menant bien plus une « politique de droite » que « de gauche » (43% vs 7%)
Pourquoi les Français ne souhaiteraient-ils pasƋu͛ilse représente ? Parce que, sur notre cribled͛iŵage,ce Président jugé compétent et dynamique est « en même temps » perçu commeŶ͛ĠtaŶt(76% ne le jugent pas ainsi) ni proche des gens (68%) et surtoutni humble comme étant plus que jamais « le Président des riches » (72%).
C͛estLE reproche majeur fait à ce Président depuis le début de son mandat, et il ne cesse de se renforcer : en moinsd͛uŶmois, depuis avril dernier, la part de Français estimantƋu͛ilétait le « Président des riches » a encore progressé de 7 points ! Corolaire à ce sentiment, dans notre récent baromètre économique, 72% des Français estiment que sa politique économique est « socialement injuste ».
Autre corolaire, logique du coup, les Français sont 6 fois plus nombreux (7% contre 43%) à percevoir sa politique comme une « politique de droite » plutôt que comme une « politique de gauche » ; un Français sur deux (50%) « seulement », estimant que le Président mène bien, comme il le dit, une politique à la fois de droite et de gauche.
Ce ratio déséquilibré « gauche-droite » se retrouve surtout auprès des principaux concernés, les sympathisants de gauche qui avaient massivement voté pour lui, parfois dès le premier tour de la présidentielle : ils sont 6 fois plus nombreux à juger que sa politique est de droite plutôt que de gauche ! Mais, même les sympathisants de droite le pensent aussi, dans une moindre mesure : auprèsd͛eudž,le ratio est de 1 à 2 (14% vs 28%).
Synthèse détaillée du sondage (3/4)
ϰ. D͛ailleuƌs, soĐiologiƋueŵeŶt, il existe ďieŶ uŶe fƌaĐtuƌe pƌofoŶde ;et iŶĠdite à Đe poiŶtͿ eŶtƌe la « FƌaŶĐe d͛eŶ haut» qui « adore » Macron, et celle «d͛eŶ ďas« ne le supporte pas »» qui
En effet, le quasi 50/50 observé sur sa popularité dans notre sondage est en fait un leurre statistique : cette moyenne très « moyenne » masque en réalitéd͛iŵŵeŶsesdisparités entre les « adorateurs »d͛EŵŵaŶuelMacron et ceux qui le rejettent profondément.
Ce clivage se mesure évidemment de façon spectaculaire au niveau politique : E. Macron est adulé par les sympathisantsd͛EŶMarche (97%) et est globalement apprécié par un peu plusd͛uŶsympathisant PS sur deux (51%) et par une majorité de sympathisants LR (57%) ; inversement, il est largement rejeté par plus des trois-quarts des sympathisants du FN (76%) et de la France Insoumise (78%).
Mais ce clivage politiquelogiqueest surtout redoublé par un profond et inédit clivage sociologique : Ainsi, ses supporters se comptent justement essentiellement auprès des cadres (70% de bonnes opinions), des Français aux revenus les plus élevés (60%), des urbains (52% dans les villes de plus de 100 000 habitants), des diplômés (62% auprès des Français ayant un diplôme supérieur au bac), bref de tous ceux qui se vivent un peu comme les « gagnants de la mondialisation ».
Àl͛iŶǀeƌse,ceux qui le rejettent très majoritairement se comptent massivement parmi les ouvriers (61% de mauvaises opinions), les Français aux plus bas revenus (60%) et les moins diplômés (57%) et dans la France péri-urbaine (57%).
Même les plus de 65 ans, bien que très fâchés par la hausse de la CSG, sont plus nombreux àl͛appƌĠĐieƌque les plus jeunes (55% vs 43% auprès des 18-34 ans) ; il faut dire que, statistiquement, le niveau de revenu moyen des seniors est nettement supérieur à celui des jeunesBref, en résumé, rarement un Président de la République aura été à ce point « adoré » des Français les plus « riches » et « détesté » par les Français les plus « pauvres ».
Synthèse détaillée du sondage (4/4)
« Président des riches » ! Tel est le « sparadrap du capitaine Haddock »d͛EŵŵaŶuelMacron. Cette perception le poursuivra sans douteavec plus ou moinsd͛iŶteŶsitĠ – jusƋu͛àla fin de son quinquennat et est clairement ce qui empêche les Français, pour le moment, de tirer un bilan globalement positifd͛uŶan de présidence Macron.
IlŶ͛estpas sûr que sa récente décision de supprimer «l͛edžittax »l͛aidebeaucoup à convaincre nos concitoyensƋu͛il Ŷ͛estpas ce « Président des riches ».C͛estsuppression apparaît purement symbolique : la mesure, votée par Nicolas Sarkozy en 2011,un peu dommage car cette Ŷ͛apresque rien rapportéet sa suppressionŶ͛appoƌteƌaprobablement guère de bénéfices nouveaux, mais elle enfermera sans doute encore un peu plus le Président dans son image de « Robin des bois àl͛eŶǀeƌs».
Gaël SliŵaŶ, PƌĠsideŶt d͚Odoxa @gaelsliman
Réseaux sociaux (1/2) : L͛œil de VĠƌoŶiƋue ‘eille Soult, DG de DeŶtsu CoŶsultiŶg
1/ Emmanuel Macron, un sujet majeur sur les réseaux sociaux
Le président E. Macron suscite un réel intérêt avec 50,4 millions de messages émis surl͛eŶseŵďledes réseaux sociaux entre le 7 mai 2017 et le 2 mai 2018. Un intérêtd͛aďoƌden France évidemment, où le nouveau président est auĐœuƌdes conversations on line avec 29,8 millions de messages, mais aussi àl͛ĠtƌaŶgeƌ,ce qui est plus étonnant et nouveau pour un président français.
Avec 20,6 millions de messages dans le reste du monde E. Macron est le président français qui a suscité le plus de messages àl͛ĠtƌaŶgeƌ, le plus souvent avec une tonalité positive. On note que les messages les plus repris sont alors généralement des messages positifs émis par des leadersd͛opiŶioŶ. En France, le contenu des messages les plus repris est bien souventd͛uŶetonalité humoristique voir décalée et ces messages sont souvent émis par des anonymes.
Sur les temps forts depuis son élection, les internautes interpellent directement le Président et commentent ses projets de loi ou son actualité. Les messages relèvent souventd͛uŶeenvie de consultation.
La présence forte et constante du Président sur les réseaux sociaux, à travers ses propres messages et ceux émis par les internautes, rend difficile la positiond͛opposaŶt. Elle demande une forte pression que seuls Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen parviennent à maintenir avec des messages fréquents et virulents. Mais, force est de constaterƋu͛ilsrestent loin derrière Emmanuel Macron.
Véronique Reille-Soult, DG de Dentsu Consulting, @reillesoult
Retrouvez les éléments détaillés del’analysesur les réseaux sociaux à la fin de ce rapport
Réseaux sociaux (1/2) : L͛œil de VĠƌoŶiƋue ‘eille Soult, DG de DeŶtsu CoŶsultiŶg
2/ Emmanuel Macron utilise beaucoup les réseaux sociaux, mais uniquement de manière descendante
L͛utilisatioŶdes réseaux sociaux par Emmanuel Macron est le parfait reflet de son image dansl͛opiŶioŶ.
Depuis son élection Emmanuel Macron est le président le plus actif, sur Twitter, avec 50 tweets de plus que Donald Trump ! (2694 tweets contre 2644).
Perçu comme incarnant bien le renouveau par les Français, il procède effectivement avec habilité sur les réseaux sociaux, cet outil moderne devenu incontournable. Il connaît bien les codes et démontre sa capacité à faire des réseaux sociaux une caisse de résonance extraordinaire pour sa communication. Son plus grand faitd͛aƌŵeest arrivé très tôt dans son mandat.L͛iŵage« Make our planet great again » a été retweetée 625 313 fois.
Maiss͛ilappréhende bien les codes des réseaux sociaux, sa conception de leur usage est un peu « àl͛aŶĐieŶŶeles utilise de façon très classique et presque « traditionnelle », cette utilisation». Il renforçant son manque de proximité perçu par les Français. En effet, durant toute cette première année présidentielle Emmanuel Macron a utilisél͛eŶseŵďledes réseaux sociaux et en particulier Twitter et Facebook comme un moyen de communication complémentaire aux médias. Une façon de faire connaître son actualité, de partager les informations nécessaires à la pédagogie de son action. Pourtant, les réseaux sociaux peuvent aussi permettred͚eŶtƌeƌen conversation et de créer une relation de proximité avec les Français . CeŶ͛estpas ceƋu͛EŵŵaŶuelMacron a choisi de faire. Sa communication est descendante en mettant à la disposition de chacun des informations factuelles et pédagogiques, comme des infographies, des chiffres, des vidéos ou des tribunes.
PopulaƌitĠ d͛EŵŵaŶuel MaĐƌoŶ
Avez-ǀous uŶe tƌğs ďoŶŶe, plutôt ďoŶŶe, plutôt ŵauǀaise ou tƌğs ŵauǀaise opiŶioŶ d͛EŵŵaŶuel MaĐƌoŶ ?
ST Mauvaise opinion : 52%
Très mauvaise opinion 22%
Plutôt mauvaise opinion 30%
ST Bonne opinion : 48% Rappel sept. 2016* : 51% Rappel oct.2014** : 58% Très bonne opinion 7%
*Sondage crible pour Le Parisien publié en septembre 2016 **Sondage crible pour Le Parisien publié en octobre 2014
Plutôt bonne opinion 41%
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