Office national des forêts : rapport annuel 2000
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Description

Marquée par la gestion de l'après tempête de décembre 1999, la refondation de l'Office national des forêts (ONF) s'inscrit dans un contexte d'ouverture des marchés et de concurrence. Sont notamment décrites la stratégie de management de l'Office (culture commerciale et développement durable), la gestion des urgences dues aux ouragans (travaux de déblaiement et de sécurisation des accès, stockage, transport et commercialisation des chablis) ainsi que la gestion de milieux littoraux et la prévention des risques en montagne. Le rapport 2000 met l'accent sur la poursuite de la démarche Qualité engagée en 1999 (obtention de la double certification ISO 9000 et ISO 14000 au plus tard en 2003, préparation du certificat PEFC) et sur les travaux de recherche en sylviculture menés dans le cadre du réseau RENECOFOR ou en collaboration avec le SILVOLAB (pour la forêt guyanaise). Dans l'analyse des résultats financiers, l'ONF fait état d'un résultat net de 29,2 millions de francs. En annexes, le conseil d'administration, l'organigramme et les 24 directions régionales de l'ONF.

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Publié par
Publié le 01 juin 2001
Nombre de lectures 19
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

PRÉSENTATION
A côté de l’implication exemplaire
des personnels de l’Office, l’année
2000 a également été marquée par
le formidable élan de solidarité de
chacun des acteurs de la filière bois,
de l’État, des responsables
Plus de 300 millions d’arbres politiques locaux, du grand public
abattus, brisés ou déracinés. ainsi que des collègues forestiers
344 millions de m de bois mis venus des régions moins touchées
à terre dans les forêts publiques, et aussi de Belgique et
soit l’équivalent de trois récoltes d’Allemagne.
annuelles… la trace laissée en
début d’année 2000 par Lothar 2000 restera marquée par le
et Martin, les deux ouragans qui remarquable esprit de concertation
ont traversé la France et les pays de l’ensemble des acteurs de la
limitrophes, a marqué des surfaces filière qui a permis de procéder
considérables, anéantissant à une dans les meilleures conditions
échelle jamais vue le travail de possibles à la commercialisation
plusieurs générations de forestiers. en forêt publique de 21 millions
3de m de chablis et de réfléchir
Certes, le choc a été rude pour tous ensemble à la reconstitution de
ceux qui concourent à rendre les ce riche patrimoine avec la volonté
forêts belles, productives et de continuer à faire évoluer les
accueillantes. L’année 2000 a été pratiques sylvicoles.
largement consacrée à gérer les
suites de ces événements exception- Car le plus grand enseignement de
nels. Les personnels de l’ONF ont l’année 2000 est bien là. L’avenir
immédiatement réagi pour prendre de la forêt repose sur nos capacités
les premières mesures d’urgence de à construire de nouveaux processus
déblaiement et de sécurisation des de transparence et de dialogue afin
accès et pour organiser les opéra- d’apporter, dans le cadre du déve-
tions de stockage, de transport et loppement durable, les réponses
de commercialisation de quelque aux attentes des citoyens et des
330 millions de m de chablis. professionnels de la filière bois.
01SOMMAIRE
1 Une nouvelle culture de l’ouverture et du développement
06 I Une nouvelle approche : l’environnement
08 I Vers une culture commerciale axée sur l’écoute et la satisfaction
10 I Un management davantage orienté vers le résultat
12 I L’accompagnement du développement local
2 Conjuger réactivité et développement durable
16 I 2000 : une année d’exception
18 I Aménagements forestiers : l’effet tempête
20 I Les effets financiers de Lothar et Martin
21 I Un patrimoine exceptionnel
23 I Les travaux forestiers : entre urgence et pérennité
25 I Reconstitution : une approche d’intégration dans les territoires
26 I Approvisionnement de la filière bois : limiter les pertes
et permettre la reforestation
28 I Valoriser sans déséquilibrer
31 I L’accueil du public : un mot d’ordre, l’ouverture
32 I La gestion des milieux littoraux : amélioration des connaissances
et ouverture au dialogue
34 I La prévention des risques naturels en montagne
35 I La forêt méditerranéenne sous haute surveillance
Une dynamique de l’action3
38 I Responsabiliser
38 I La qualité et la certification : un engagement responsable
39 I Un vaste réseau de compétences pour un service de proximité
Une grande diversité
40 I Mais une culture commune
Le dialogue, un levier majeur pour faire avancer la refondation
41 I Les relations professionnelles avec les salariés de droit privé
Effectifs : maintien de l’emploi
Hygiène et sécurité : communication et formation
42 I S’adapter et anticiper
42 I Une nouvelle définition des métiers
43 I La formation : malgré la tempête, une priorité
44 I La recherche : les pistes de la sylviculture de demain
45 I La recherche et les tempêtes
46 IChangements climatiques et gestion forestière
Guyane : entre la satisfaction des attentes sociales et la préservation
de l’exceptionnelle diversité biologique
47 I Les outils : renforcer la réactivité et l’efficacité
48 I S’ouvrir
48 I La politique partenariale
50 I Le développement à l’international
4 Les résultats financiers 2000
54 I Des produits en progression
56 I Les charges d’exploitation
57 I Les mouvements sur provisions et dépréciations
Les investissements, le bilan et la trésorerie
58 I Analyse du compte de résultat
60 I Analyse du bilan
62 I Le tableau de financement
64 I Conseil d’administration
66 I Organigramme
68 I Index
02ÉDITORIAL
La “refondation” de l’Office attentes de l’État, des collectivités
National des Forêts est en marche. locales et des clients privés et aussi
Elle s’inscrit dans un contexte en pour préserver et créer des emplois.
pleine évolution avec l’ouverture
des marchés et de la concurrence, Cette stratégie implique l’adop-
l’accroissement du niveau d’exi- tion de nouveaux comportements
gence des partenaires et des clients et de nouvelles pratiques. L’an
et aussi de nouvelles attentes de la 2000 a amorcé ce nouveau virage
société en matière d’environnement. en s’orientant davantage vers une
culture commerciale, en accompa-
Les tempêtes de 1999 ont accéléré gnant le développement local,
le processus. Si elles ont durable- en conjuguant réactivité et
ment marqué nos forêts et nos développement durable et en
paysages, elles ont aussi bouleversé s’engageant dans une nouvelle
l’équilibre financier de l’établisse- dynamique qui s’appuie sur la
ment et mis les forestiers devant responsabilisation, l’adaptation,
un vaste chantier : celui de la l’anticipation ainsi que l’ouverture
reconstitution. au dialogue et à la transparence.
Plus que jamais, l’Office a une Le formidable travail réalisé en
responsabilité fondamentale et 2000 par les personnels de l’ONF
historique au regard des enjeux et leur implication exemplaire dans
ecollectifs du XXI siècle : devenir un la gestion de “l’après tempête”
acteur majeur de l’environnement. tout en assumant dans les délais
Cette ambition est tout à fait leurs missions de gestion courante
légitime tant la protection des montrent à quel point l’Office a les
milieux naturels et des paysages capacités de réagir, de s’organiser et
est intimement liée à ses missions. de s’adapter pour relever le défi
Elle constitue le ferment même qui s’offre à lui : devenir un
de sa culture. établissement public de référence
en matière de gestion du
Aujourd’hui, le savoir-faire des
patrimoine naturel.
personnels doit dépasser le cadre
Bertrand Landrieustrict de la seule gestion de la forêt
Président du Conseil d’administration
et être mis au service des grands
enjeux de la gestion durable, de
la biodiversité, de l’eau, de l’air…
Bernard GouryFace à ces nouveaux enjeux,
Directeur Générall’Office a décidé d’aller de l’avant
pour restaurer sa rentabilité, pour
répondre avec pertinence aux
0304UNE CULTURE
1 Une nouvelle culture
de l’ouverture
et du développement
À bien des égards, 2000 a été une année exceptionnelle.
Lothar et Martin, les deux terribles ouragans de décem-
bre 1999 ont non seulement marqué profondément
les esprits, les forêts et les paysages, mais encore ils ont
aussi fragilisé l’équilibre financier de l’établissement.
Cette nouvelle donne renforce la pertinence des
orientations stratégiques de la refondation de l’Office
National des Forêts prises auparavant.
L’intense émotion ressentie autant par les acteurs
de la filière bois que par le grand public a montré la
pertinence du nouveau positionnement de l’Office et
de son ambition : devenir un acteur majeur de l’envi-
ronnement. Si le savoir-faire des personnels de l’Office
s’inscrit depuis toujours dans une politique de dévelop-
pement durable, il doit aujourd’hui répo

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